Jusque-là, Mylène Farmer n’a pas beaucoup intéressé les sciences humaines. Pourtant, travailler sur l’artiste, son œuvre et ses publics, c’est rendre compte d’un phénomène d’une ampleur sans équivalent et sociologiquement passionnant. Elle aborda très tôt, par exemple, les questions du genre et d’un certain désenchantement générationnel – qui marquent profondément nos sociétés actuelles.
Faire une sociologie de Mylène Farmer, c’est donc observer la façon dont les grandes questions sociales sont traitées, interprétées, mises en texte et en image. Mais une telle étude repose essentiellement sur une analyse approfondie des publics de l’artiste – tant ses fans accompagnent et portent son œuvre, jusqu’à en faire partie. Pour y parvenir, Marielle Toulze et Arnaud Alessandrin ont recueilli des centaines de témoignages, faisant de cet ouvrage à la fois un modèle du genre et une enquête passionnante à lire.
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Arnaud Alessandrin est docteur en Sociologie à l’université de Bordeaux, où il enseigne la sociologie du genre et des discriminations. Il est l’auteur de nombreux livres et articles sur le sujet des transidentités, du genre et des homophobies. Aux éditions Double ponctuation, il a publié Déprivilégier le genre et, avec Johanna Dagorn, Discriminations dans la ville.
Marielle Toulze est maîtresse de conférences en Sciences de l’information et de la communication (Laboratoire ELICO de Lyon-Saint-Étienne) et enseignante-chercheuse à l’Institut d’administration des entreprises de l’université de Saint-Étienne. Ses travaux portent sur les représentations des personnes
discriminées dans les médias (personnes LGBTQI+, migrantes ou corps+) et, entre autres, sur l’analyse sémiologique d’oeuvres artistiques.
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Recension dans Le Monde
Dossier de presse de l’ouvrage
Article dans The Conversation
Article dans Styliste Magazine
Dans Elle
Bonnes feuilles dansTêtu
Interview dans Causette