Ce volume rassemble sept des plus grands romans de l’auteur de La Marche de Radetzky, dans une nouvelle traduction plus fidèle aux textes originaux, restitués ici dans l’ordre chronologique de leur publication.
Joseph Roth est avec Stefan Zweig l’un des plus grands d’Europe centrale de la première moitié du XXe siècle . Son œuvre est unanimement célébrée pour son génie littéraire et son humanisme qui traverse les époques et atteint le lecteur d’aujourd’hui avec la même force et la même émotion.
Le déclin de l’Autriche durant l’entre deux guerres et à travers lui d’un certain modèle européen est le thème central et obsédant de son œuvre. "Une volonté cruelle de l’Histoire a réduit en morceaux ma vieille patrie qui le permettait d’être en même temps un patriote et un citoyen du monde", écrit-il dans la préface de son chef d’œuvre, La Marche de Radetzky.
C’est à la fois cette nostalgie d’une époque irremplaçable et tragiquement révolue et cette recherche d’une vérité humaine universelle qui donne à l’œuvre et l’univers de Roth leur vérité particulière , bouleversante et inoubliable .
Pierre Deshusses, déjà maître d’œuvre du volume Stefan Zweig dans "La collection" Bouquins, signe cette magistrale nouvelle traduction d’ensemble. Une entreprise qui s’imposait, les traductions des œuvres majeures remontant pour certaines à 70 ans sans avoir été retraduites depuis lors, malgré leurs erreurs factuelles et leur inévitable vieillissement. La langue de Roth, « réaliste et impressionniste, excessive et simple, métaphorique et abrupte », ainsi décrite par Pierre Deshusses dans sa préface, est ici rendue dans toute sa vérité et sa puissance originelle.
—
On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cette édition :
"Joseph Roth, l’éternel crépuscule", par Georges-Arthur Goldschmidt (en ligne le 11 janvier 2024)
Sous le titre d’ensemble La marche de Radetzky, ce volume contient sept romans de Joseph Roth. Le volume qui rassemble sept romans de Joseph Roth. Dans sa très éclairante préface, le traducteur Pierre Deshusses montre toute l’importance de cette œuvre. Une préface d’ailleurs consacrée, pour l’essentiel, au problème de la retraduction.