Édition
Nouvelle parution
Pascal, Pensées (éd. J. Chevalier)

Pascal, Pensées (éd. J. Chevalier)

Publié le par Marc Escola

Texte introduit, établi et annoté par Jacques Chevalier.

Préface de Jean Guitton.

Postface de Carlo Ossola.

« Il faut se connaître soi-même – écrit Pascal – : quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela au moins sert à régler sa vie, et il n’y a rien de plus juste ». Cet héritage classique s’unit, dans les Pensées, à une conscience aiguë des infinis qui nous engloutissent : c’est l’inquiétude de notre siècle, à laquelle Pascal répond promptement : « Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui. L’univers n’en sait rien ».

Le « pari » pascalien n’est pas un calcul entre les options du possible : c’est un devoir être qui engage nos forces et notre vie. Ce besoin radical de chercher une plénitude : « Apprenez que l’homme passe infiniment l’homme » apparaît, avec une clarté cohérente, dans l’édition des Pensées établie par Jacques Chevalier (1882-1962), constamment réimprimée de 1925 à 1991, précédée de la Préface de Jean Guitton qui accompagnait l’édition de 1962.

Carlo Ossola, dans son essai en Postface, trace la parabole des Pensées à l’époque moderne en évoquant les auteurs qui ont puisé à cet infini pascalien, de Baudelaire à Samuel Beckett, de Pasolini à Éric Rohmer.

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