Édition
Nouvelle parution
Patrice Chéreau, Journal de travail, t. 5 : De Villeurbanne à Nanterre (1977-1981)

Patrice Chéreau, Journal de travail, t. 5 : De Villeurbanne à Nanterre (1977-1981)

Publié le par Marc Escola

Les films Judith Therpauve et L’Homme blessé, la mise en scène de Peer Gynt, des Paravents, de Lucio Silla, ou encore de Platonov, sont au cœur de ce nouveau volume, cinquième tome d’une série de six consacrés aux notes de travail de Patrice Chéreau (1944-2013).

Celles-ci mettent en perspective les interrogations du metteur en scène et ses méthodes de travail : la façon dont il conçoit et prépare méticuleusement ses films, la lecture personnelle qu’il fait des œuvres, les références littéraires, philosophiques et picturales sur lesquelles il s’appuie pour construire une dramaturgie moderne et imposante.

Nommé à la codirection du Théâtre des Amandiers à l’orée des années 1980, Patrice Chéreau tend également, à ce moment-là, à transformer le théâtre en un lieu de vie authentique, imaginé spécifiquement pour les habitants de Nanterre. Écrin de sa collaboration artistique avec l’auteur dramatique Bernard-Marie Koltès, il en fait un espace de recherche et de création, de formation et de service public, à bonne distance du politique, entremêlant le cinéma et le théâtre.

Voir la vidéo de présentation…

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Chéreau : lutter contre les trolls de l’âme", par Dominique Goy-Blanquet (en ligne le 20 janvier 2024)

Le tome V du Journal de travail de Patrice Chéreau couvre les années 1977-1988, de Judith Therpauve à Hamlet. L’artiste a renoncé à l’action culturelle, au théâtre populaire qu’il n’a pu créer à Sartrouville, annonce en avant-propos l’éditeur de l’ouvrage, Julien Centrès. De fait, l’histoire des révolutions n’est plus le principal motif de ses spectacles, mais elle reste audible à l’arrière-plan, et son engagement militant s’affirme toujours aussi fort dans ses actions personnelles contre les atteintes aux droits de l’homme, à Prague lors du procès de Václav Havel, au sein de l’Association internationale de défense des artistes (AIDA) auprès d’Ariane Mnouchkine, en Pologne, au Maroc… partout où des artistes sont persécutés.

[Podcast] France Culture, Le Book club, Marie Richeux