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Intolérance, haine et violence dans les arts, la littérature et l'histoire (Hammamet, Tunisie)

Intolérance, haine et violence dans les arts, la littérature et l'histoire (Hammamet, Tunisie)

Publié le par Marc Escola (Source : Wafa Elloumi)

Colloque international et pluridisciplinaire

« Intolérance, Haine et Violence dans les Arts, la Littérature et l'Histoire»

Organisé par 

Le Laboratoire d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires et Comparées -LERIC (Université de Sfax, Tunisie)

en collaboration avec l’Association Tunisienne des Etudes Méditerranéennes (ATEM).

Les 22-23-24 février 2024 à Hammamet, Tunisie

 L’intolérance, la haine et la violence comme discours et pratiques découlent de plusieurs tensions. Ce sont des expressions de conflit entre groupes ou individus et entre les différentes parties au sein et à travers les sociétés. Elles sont aussi des manifestations vivantes qui portent à la fois des problèmes et des défis et présupposent la création d’une réalité complexe qui entrave la protection des droits de l’homme et des principes, y compris les libertés de toutes sortes, et la défense de la dignité humaine (Th. De Koninck.2005).

L’intolérance, la haine et la violence ne cessent d’être des préoccupations pour les individus, les autorités et les organisations humanitaires visant à les exprimer, à les exposer d’une part, et à promouvoir les moyens de les éliminer ou de les atténuer par divers moyens d'autre part. Toutes les parties soucieuses de ces questions travaillent depuis longtemps à l’établissement de nouveaux systèmes pour créer une atmosphère de coexistence pacifique entre les peuples (Plouffe-Malette, K. 2021). Bien que leurs objectifs soient axés sur la promotion de la connaissance et la compréhension mutuelle entre les sociétés, à travers toutes les formes de communication, leurs expressions ont laissé des traces dans divers domaines de la connaissance tels que l’art (Boni, Tanella.2006), la littérature, l’histoire, la sociologie (Mesure, Sylvie. 2017), la philosophie (Félicité Mbala, 2007) et le droit (Fabre-Magnan, Muriel. 2007).

 Ce colloque international entend examiner le sujet de « l’intolérance, la haine et la violence » sous de multiples perspectives, à la fois dans les dynamiques qui spécifient et donnent leurs caractéristiques aux discours, aux comportements et dans certaines des actions adoptées pour les confronter et atténuer leurs impacts, tout en mettant en évidence les pratiques pertinentes qui ont émergé aux niveaux national et mondial.( HCDH)

 L’intolérance, la haine et la violence sont a priori des termes courants et pourtant fort controversés, puisque plusieurs chartes internationales des droits civils et politiques ont cherché à faire connaître leurs limites, tandis que des voies multilatérales ont été mises en place pour clarifier la définition et la suggestion de mécanismes afin de mettre fin à de telles manifestations sociales et politiques. Les discours et les pratiques exprimés continuent d’être largement utilisés et confondent entre les menaces concrètes à la sécurité des individus, des groupes et les situations dans lesquelles les gens expriment leur colère, leur insatisfaction ou leur plainte. Ces manifestations pathologiques, qui tantôt disparaissent et tantôt réapparaissent, ont généré dans la plupart des cas la violence sous toutes ses formes.

 Guerres, racisme, nationalismes, fascisme, nazisme représentent les maillons violents et visibles de la violence. Depuis toujours, l’homme est animé par un instinct de survie, il évolue dans des conditions parfois difficiles (concurrence sur des territoires, pénurie, domination, conflits ethniques …). Cela instaure des rapports de force entre les individus, les groupes et les Etats. Seulement, la violence n’est pas une notion simple à définir car elle tient à sa dimension relative et changeante. Certains affirment qu’elle est nécessaire pour l’équilibre des sociétés, d’autres la considèrent comme un facteur de fondement de la société (E. Jovelin, 2015). 

Selon les époques et les cultures, la violence est codifiée et autorisée différemment (contre les esclaves, les peuples colonisés, les femmes, les minorités religieuses…). Pour certains, la violence est inhérente à l’humain ; pour d’autres, elle ne fait pas partie de la nature humaine mais a servi à légitimer des conflits, des guerres et des génocides. Elle représente l’utilisation de la force ou d’un pouvoir qu’il soit physique ou psychique pour contraindre, dominer ou tuer (F. Fanon, 1961). Ainsi elle s’accompagne de la notion de souffrance, d’humiliation et de discrimination. La violence renvoie à la déviance (S. Crepon, 2005) et c’est dans cette perspective que s’inscrivent les travaux de N. Elias sur les évolutions historiques des manifestations de l'intolérance et de la violence physique en Occident.

Dans son livre Du Mensonge à la violence, Hannah Arendt met en avant l’idée selon laquelle la violence est un phénomène politique distinct du pouvoir et de la force brute. Selon elle, la politique ne se pratique pas  sans la violence. Elle explique que les ruptures, les révolutions et les fondations politiques se font dans la violence qui ne serait pas le propre de l’homme mais plutôt de la société dans laquelle il vit, elle ajoute que les intérêts de la guerre prennent toujours le pas sur les intérêts humains ce qui rend la violence inévitable. 

R. Collins définit la violence autrement, il l’attribue non pas aux acteurs mais aux situations qui les génèrent. Quant à l’approche appelée interactionniste, elle analyse la violence en s’appuyant sur les orientations des acteurs dans des situations de conflits (Wieviorka, 2004). Mais tous les sociologues, les historiens et les critiques s’accordent à dire que l’étude des manifestations de violence permet de comprendre les normes et les valeurs sociales et leur traduction juridique au sein des sociétés.

Il existe divers types de violence selon les époques et les sociétés. Les violences les plus facilement perceptibles sont celles qui s’expriment lors des conflits. Néanmoins, il existe également une violence sociale latente, une violence sourde et peu visible véhiculée à travers les normes sociales. Cette violence se manifeste par une imposition des normes du groupe dominant sur celles du groupe subordonné par le biais de l’éducation et des médias comme légitime à une population dominée (P. Bourdieu, 1997). P. Bourdieu ajoute que cette violence, qu’il nomme « symbolique », s’inscrit durablement dans les corps des dominés sous la forme de représentations, de perception et de disposition.

L’actualité place sans cesse la violence sur le devant de la scène, les premières années du XXIème siècle semblent toutefois inaugurer une vigoureuse résurgence de la violence, notamment le retour brutal des guerres, du fait religieux et la radicalisation de certains jeunes attirés par le Jihad.

La résurgence de sentiments de frustration enfouis dans des mémoires brisées, les blessures non cicatrisées d’un passé traumatisant, les décennies d’humiliations et d’offenses, les siècles d’esclavage, de colonisation orchestrés par des sociétés modernes (vouées au culte de la marchandise) et d'oppression ont profondément affecté les rapports humains et ont laissé des séquelles difficilement cicatrisables. Devant cette violence séculaire, le savoir, les livres, les colloques et les forums ne suffisent plus. Il est urgent, à notre sens, d’ouvrir l’enseignement de l’histoire, de la littérature, de l’art sur tous les types de violence sans la moindre omission car c’est le plus court chemin vers la quête d’une vérité de ce passé qui ne passe pas.

La violence prend plusieurs formes, elle est parfois drapée de lois qui la légitiment et la sacralisent. Montesquieu nous prévient qu’il n’y a point plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. L’application du droit par la force n’est pas pour les responsables politiques entre autres, une violence. L’expression de « violence légitime » semble donc paradoxale.

A rebours du sentiment dominant, la brutalité et l’homicide connaissent une régression constante depuis le XIIIème siècle (R. Muchembled, 2008). La célèbre thèse de N. Elias sur le processus de « civilisation des mœurs », d’un apprivoisement, voire d’une sublimation progressive de la violence parait fondée. Progressivement, la violence masculine disparaît de l’espace public pour se concentrer dans la sphère domestique. L’intitulé du colloque interroge l’effet de contrainte opérant sur un groupe, sur un Etat ou sur un individu ainsi que son rôle dans les domaines de l’art, de la littérature, de la justice et de l’histoire. Or parler du rôle de la violence, c’est supposer qu’elle remplit certaines fonctions urgentes. Par ailleurs, nous savons bien qu’il n’est d’avènement authentique et de création féconde du règne humain que par le dialogue qui est l’envers de la violence. Seul le dialogue semble avoir une fonction positive dans le règne humain et social.

La violence est mise en question, elle est à évaluer, elle doit passer devant le tribunal de la raison selon la formule de Kant. La raison apparait comme la faculté des relations alors que la violence apparaît comme puissance de désagrégation, ce qui les oppose d’emblée (A-F. Déquiré, 2015).  Or il existe des violences autorisées par la loi : charge de la police, guerre entre Etats, peine de mort dans certains pays...Loin de se diriger vers une humanité apaisée, les sociétés se séparent en collectifs opposés, violents et rivaux. Les antagonismes sociaux semblent masqués par les oppositions de race, de culture, de religion et de genre.

 Plutôt que de partir d’une liste classique des formes de violences, ce colloque cherche à revisiter les violences, à les croiser dans de nombreux domaines et à étudier leurs expressions : histoire, art, littérature…et de les établir à partir d’une diversité d’acteurs, d’échelles, de situations, de pays... Il portera également sur les processus d’acteurs dans le Nord comme dans le Sud (colonisation, domination, rapports…).

Les communications pluridisciplinaires contribuent ainsi à mettre l’intolérance la haine et la violence en question et à enrichir ce thème souvent occulté tout en distinguant la possibilité technique et la possibilité morale et /ou politique. 

Quelques axes de communication

* Expressions de l’intolérance, de la haine et de la violence dans les arts et la littérature.

*Guerres, racisme, totalitarisme et violence.

* Pouvoirs, dominations, oppressions, humiliation et intolérance.

*Intolérance, normes, valeurs et traduction juridique.

*Intolérance et haine pendant les révolutions.

*Groupes dominants, groupes subordonnés et haine.

*Intolérance et haine à l'ombre des lois et du principe de la justice.

*Intolérance et violence dans l'espace public et la sphère domestique.

*Faits religieux, radicalisation, intolérance et violence.

*Violence, souffrances, mémoires et exigence de la punition.

* Arts visuels, agendas politiques ,intolérance et violence.

*Construction des dispositifs victimaires dans des types et genres de discours.

*Procédés argumentatifs de la mise en circulation des dispositifs de la haine.

*Construction d'un contre-discours pour la disqualification du discours haineux sans contravention des valeurs humaines invisibles.

* Institutions humanitaires face à l'intolérance, la haine et la violence.

*Mécanismes pour juguler la violence

 Les axes précités nécessitent un traitement distant et des analyses diversifiées. Traitons-les avec sérénité et rationalité.  

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

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الورقة العلمية

" التعصّب والكراهية والعنف في الفنون والأدب والتاريخ"

إنّ التعصب والكراهية والعنف، كخطاب وممارسات، فضلا عن أنها تنشأ من عدة توترات، فإنها تعدّ تعبيرات عن صراع بين الجماعات أو الأفراد أو بين الأطراف المختلفة داخل المجتمعات وعبرها. كما أنها تمثّل مظاهر حية تحمل في طيّاتها مشاكل وتحديّات، وتفترض خلق واقع معقد يعيق حماية حقوق الإنسان ومبادئه، بما في ذلك الحرية بكافة أنواعها، والدفاع عن الكرامة الإنسانية. (Th. De Koninck.2005).

إن التعصب والكراهية والعنف هي اهتمامات، من بين مشاغل أخرى، لدى الأفراد والسلطات والمنظمات الإنسانية التي تهدف إلى التعبير عنها وكشفها من جهة، وتعزيز وسائل القضاء عليها أو التخفيف منها بمختلف الوسائل من جهة أخرى. لقد عملت جميع الأطراف المعنية بهذه القضايا منذ فترة طويلة على إنشاء منظومات جديدة لخلق مناخ من التعايش السلمي بين الناس ((Plouffe-Malette, K. 2021).). ورغم تركّز أهدافها على تعزيز المعرفة والتفاهم المتبادل بين المجتمعات، من خلال جميع أشكال الاتصال، إلا أن تعبيراتها تركت آثارا في مختلف مجالات المعرفة مثل الفن ((Boni, Tanella.2006),) والأدب والتاريخ وعلم الاجتماع (Mesure, Sylvie. 2017) والفلسفة (Félicité Mbala, 2007) والقانونFabre-Magnan Muriel. 2007). 

تهدف هذه الندوة الدولية، في الوقت نفسه، إلى دراسة    مواضيع التعصّب والكراهية والعنف من وجهات نظر متعددة، والديناميكيات التي تحدّد مضامينها وتعطي خصائص الخطابات والسلوكيات، وإلى تحليل بعض الإجراءات المتخذة لمواجهتها أو التخفيف من آثارها، مع تسليط الضوء على ما يتّصل بذلك من الممارسات التي برزت على المستويين الوطني والعالمي(المفوضية السامية لحقوق الإنسان).                إن التعصب والكراهية والعنف مصطلحات شائعة ومثيرة للجدل. ولئن سعت العديد من المواثيق الدولية للحقوق المدنية والسياسية إلى توضيح حدودها، فقد تمّ وضع مسارات متعددة الأطراف لتوضيح مفهومها واقتراح آليات لوضع حد لها كمظاهر اجتماعية وسياسية. ولا تزال الخطابات والممارسات المستخدمة على نطاق واسع تخلط بين التهديدات الملموسة لأمن الأفراد والجماعات والمواقف التي يعبّر فيها الناس عن غضبهم أو استيائهم أو شكواهم. إن المصالح المشتركة أو المختلفة التي لها انعكاسات ضارة،و من أجل تجنبها وحماية الكرامة الإنسانية، وفرت مناقشتها فرصة لمختلف المحاورين والجهات الفاعلة للالتقاء حول مفاهيم جديدة والبحث عن حلول وطنية وعالمية متينة. إلا أن هذه المظاهر المرضية، التي تختفي أحياناً وتعاود الظهور أحياناً أخرى، قد ولّدت في معظم الأحيان العنف بجميع أشكاله. 

ومع ذلك، فإن العنف لا يمثل مفهومًا بسيطًا يمكن تعريفه بسهولة نظرا لبعده النسبي والمتغيّر. فلقد مرّت جميع العصور والمجتمعات بالعنف، وغالبًا ما ارتبط بفكرة الحرب والصراعات العرقية، وميّز عدة أجيال.  ولن نجدد القول هنا حينما نؤكد على أن الحروب والعنصرية والقومية والفاشية والنازية مثلت الحلقات العنيفة والمرئية للعنف. لقد كان الإنسان دائمًا مدفوعًا بغريزة البقاء، فهو يتطور في ظروف صعبة أحيانًا (التنافس على المناطق، النقص، الهيمنة، إلخ) وقد ينشئ هذا التطور موازين قوى بين الأفراد والجماعات والدول. ولئن أكّد البعض على ضرورية العنف لتوازن المجتمعات واعتباره عاملا أساسياً في بناء المجتمع(E. Jovelin, 2015). ، فقد عدّه البعض الآخر عامل فوضى واضطراب.

وبحسب العصور والثقافات، تم تقنين العنف والسماح به بشكل مختلف (ضد العبيد، والشعوب المستعمرة، والنساء، والأقليات الدينية، وما إلى ذلك). فبالنسبة إلى البعض، يعتبر العنف متأصلا في البشر؛ وبالنسبة إلى البعض الآخر، فهو لا يمثل  جزءًا من الطبيعة البشرية ولكنه ساعد في إضفاء الشرعية على الصراعات والحروب والإبادة الجماعية. فهو يمثل استخدام القوة، سواء كانت جسدية أو نفسية، للإكراه أو السيطرة أو القتل (ف. فانون، 1961) وبالتالي، ظل مصحوبا بفكرة المعاناة والإذلال والتمييز و يحيل إلى الانحراف (S. Crépon, 20005).، ومن هذا المنظور تتنزل أعمال ن. إلياس حول التطورات التاريخية لمظاهر التعصب والعنف الجسدي في العالم الغربي.

وفي كتابها الموسوم "من الكذب إلى العنف"، تعتبر حنة أرندتHannah Arendt العنف ظاهرة سياسية تختلف عن السلطة والقوة الغاشمة. وبحسب رأيها، لا يمكن ممارسة السياسة دون عنف وهي توضّح بذلك أن القطائع والثورات والتأسيسات السياسية تتم بالعنف الذي لا يقتصر على الإنسان بل على المجتمع الذي يعيش فيه، وتضيف أن مصالح الحرب دائما لها الأسبقية على المصالح الإنسانية مما يجعل العنف أمرا لا مفر منه. 

ولئن عرّف كالينز R. Collinsالعنف بشكل مختلف، إذ لا يعزوه إلى الفاعلين بل إلى الوضعيات التي تفرزهم، فإن المنهج المسمى بالتفاعلي يحلّل العنف بناء على توجهات الفاعلين في حالات الصراع. ويتفق كل علماء الاجتماع والمؤرخين والنقاد على أن دراسة مظاهر العنف تتيح لنا فهم الأعراف والقيم الاجتماعية وترجمتها القانونية صلب المجتمعات. 

هناك أنواع مختلفة من العنف حسب العصور والمجتمعات. إن العنف الذي يسهل إدراكه هو ذلك الذي يتم التعبير عنه أثناء الصراعات، ومع ذلك، يحدث عنف اجتماعي، وهو عنف بالكاد يمكن رؤيته ويتم التعبير عنه من خلال الأعراف الاجتماعية. يتجلى هذا العنف من خلال فرض معايير المجموعة المهيمنة على معايير المجموعة التابعة من خلال التعليم ووسائل الإعلام باعتبارها مشروعة للسكان المهيمن عليهم. Bourdieu, 1997)( Pويضيف ب. بورديو أن هذا العنف، الذي يسمّيه "رمزيًا"، منقوش بشكل دائم في أجساد المهيمن عليهم في شكل متمثّلات للإدراك والتصرف. إن الأحداث الماضية والجارية حاليا تضع العنف دائمًا في المقدمة، كما يبدو أن السنوات الأولى من القرن الحادي والعشرين دشنت عودة قوية للعنف، ولا سيّما رجعة الوحشية للحروب واستخدام الدين كمبرّر والتطرّف لدى بعض الشباب الذين جذبهم ما سمّى "بالجهاد". 

إن عودة ظهور مشاعر الإحباط المدفونة في الذاكرات المنكسرة، والجروح التي لم تندمل من ندبات الماضي المؤلم وعقود الإذلال والانتهاكات، وقرون العبودية والاستعمار الذي دبّرته المجتمعات الغربية الحديثة المكرّسة لعبادة البضائع والقمع، أثّرت بشكل عميق على العلاقات الإنسانية وخلفت عواقب كان من الصعب علاجها بيسر. وأمام هذا العنف الموغل في القدم، لم تعد المعرفة والكتب والمؤتمرات والمنتديات كافية لتجنّبه، ولذلك نرى أنه من الملح فتح تعليم التاريخ والأدب والفن لدراسة جميع أصناف العنف دون أدنى إغفال لأن التعليم هو أقصر طريق للبحث عن حقيقة هذا الماضي الذي لا يتبدّد. لقد   اتخذ العنف ومازال يتخذ أشكالاً عديدة إذ يكون أحيانا مكسوّا بقوانين تضفي عليه الشرعية وتقدسّه ولذلك يحذّرنا مونتسكيو، في هذا السياق، من أنه لا يوجد طغيان أكثر قسوة من ذلك الذي يمارس في ظل القوانين وبألوان العدالة. إن تطبيق القانون بالقوة لا يعتبر، بالنسبة إلى القادة السياسيين وغيرهم، عنفاً، وعلى هذا الأساس فإن عبارة "العنف المشروع" تبدو متناقضة. 

وعلى عكس المشاعر السائدة منذ عهود موغلة في القدم، شهدت السلوكات الوحشية وجرائم القتل تراجعا مطردا منذ القرن الثالث، وتبدو أطروحة ن. إلياس الشهيرة حول مسار «حضارة الأخلاق"، وترويض العنف، وحتى التسامي التدريجي عنه، قائمة على أسس سليمة. ولعل السمة المميزة لتغيّر فضاءات العنف هو الاختفاء النسبي للعنف الذكوري تدريجياً من الأماكن العامة وتركّزه في الفضاء المنزلي. ويبحث عنوان الندوة أيضا عن تأثير الإكراه على المجموعة أو الدولة أو الفرد بالإضافة إلى دوره في مجالات الفن والأدب والعدالة والتاريخ. غير أن الحديث عن دور العنف يعني افتراض أنه يؤدي وظائف ملحة معيّنة، بيد أننا نعلم جيّدا من جهة أخرى، أنه لا صعود حقيقي وخلق مثمر لسلطة الإنسان إلا من خلال الحوار الذي يمثل ضديد العنف وكذلك من خلال الاعتراف المتبادل بالخطاب فقط. ويبدو أن الحوار وحده هو الذي له وظيفة إيجابية في الحكم الإنساني والاجتماعي. 

يظل العنف موضع تساؤل وتقييم، ويجب أن يمثل أمام محكمة العقل وفقا لما يقترحه ايمانيال كانط. ويتجلى العقل على أنه ملكة العلاقات بينما يتجلى العنف كقوة تفكك، الشيء الذي يفسّر تعارضهما منذ البداية. ومع ذلك، هناك عنف يجيزه القانون كعنف الشرطة أثناء أداء المهام العسيرة، أو زمن الحرب بين الدول، أو تنفيذ عقوبة الإعدام في بعض البلدان... وبعيدًا عن التوجه نحو البحث عن إنسانية مسالمة،  نجدد القول بانقسام المجتمعات إلى مجموعات متعارضة وعنيفة ومتنافسة ،وتبدو التضاربات الاجتماعية مقنّعة بمعارضات العرق والثقافة والدين والجنس.

وإجمالا، بدلاً من الانطلاق من ضبط قائمة كلاسيكية لسرد أشكال العنف، يسعى هذا المؤتمر إلى إعادة النظر في العنف المتعدد ومقاربته من زوايا نظر متنوعة ومن مجالات متعددة ودراسة تعبيراته في التاريخ والفن والأدب... والكشف عنها من خلال إبراز تنّوع الفاعلين والمقاييس والمواقف وسياسات الدول... وسيركز أيضًا على مسارات المؤثرين في إثارة التعصب والكراهية والعنف في الشمال العالم كما في جنوبه (الاستعمار والهيمنة والعلاقات وما إلى ذلك من مظاهر النيل من كرامة الإنسان.)  وهكذا ستسهم المداخلات في وضع هذه الظواهر الاجتماعية والسياسية موضع نظر وفي إغناء موضوع هذه الندوة الذي غالبا ما كان مخفيا مع التمييز بين الإمكانية التقنية والإمكانية الأخلاقية و/أو السياسية.

بعض محاور الندوة

تعبيرات التعصب والكراهية والعنف في الفنون والأدب. * 

الحروب والعنصرية والشمولية والعنف. *

* السلطات والهيمنة والقمع والإذلال والتعصب.

* التعصب والأعراف والقيم والترجمة القانونية.

* التعصب والكراهية أثناء الثورات.

الجماعات المهيمنة والجماعات التابعة والكراهية. * 

التعصب والكراهية في ظل القوانين ومبدأ العدالة. *

*التعصب والعنف في الأماكن العامة والفضاء المنزلي.

الظواهر الدينية والتطرف والتعصب والعنف. *

العنف والمعاناة والذكريات والمطالبة بالعقاب. *

الفنون البصرية والأجندات السياسية والتعصب والعنف.*

بناء آليات الإيذاء في أنواع وأجناس الخطاب.*

هل يمكن للمجتمع أن يعيش بدون عنف؟ *

ما هي الآليات التي نجحت الإنسانية في إرسائها للحدّ من العنف؟ *

العمليات المتفاعلة لطرح تعبيرات الكراهية للتداول. *

بناء خطاب مضاد لمحو خطاب الكراهية بما لا يخالف القيم الإنسانية الخفية. *

المؤسسات الإنسانية والتعصب والكراهية والعنف. *

إن المحاور المذكورة أعلاه حارقة ومثيرة في نفس الوقت، وتتطلب معالجة حيادية وتحليلات متنوعة. فلنتعامل معها من وجهات نظر وتصورات جديدة بهدوء وعقلانية.

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 International and multidisciplinary symposium

« Intolerance, Hatred and Violence in Arts, Literature and History»

Organized by

Laboratory of Interdisciplinary and Comparative Studies and Research)LERIC((University of Sfax, Tunisia)

 in collaboration with the Tunisian Association of Mediterranean Studies (ATEM).

February 22-23-24, 2024 In Hammamet, Tunisia.
 

Intolerance, hatred and violence as speech and practices arise from several tensions. They are expressions of conflict between groups or individuals and between different parties within and across societies. They are also living manifestations that carry both problems and challenges and presuppose the creation of’ a complex reality that hampers the protection of human rights and of the principles including freedom of all kinds, and the defence of human dignity (Th.De Koninck.2005). 

Intolerance, hatred and violence are concerns, among others, of individuals, authorities and humanitarian organizations aiming to express them, to expose them , on the one hand, and to promote ways of eliminating or mitigating them by various means , on the other. All parties concerned with these issues have been working for a long time to establish new systems to create an atmosphere of peaceful coexistence between peoples (Plouffe-Malette, K. 2021). Although their objectives are focused on the promotion of knowledge and mutual understanding between societies, through all forms of communication, their expressions have left traces in various fields of knowledge such as’art (Boni, Tanella.2006), literature, history, sociology (Mesure, Sylvie. 2017), philosophy (Felicity Mbala, 2007) and law (Fabre-Magnan, Muriel. 2007).

 This international symposium intends to examine the subject of intolerance, hatred and violence from multiple perspectives, both in the dynamics that specify and give their characteristics to the discourses  and  behaviours and some of the actions adopted to confront them and mitigate their impacts, while highlighting relevant practices that have emerged at the national and global levels.( OHCHR).

Intolerance, hatred and violence are common and controversial terms, since several international charters of civil and political rights have sought to publicize their limitations, while multilateral channels have been put in place to clarify the definition and suggestion of mechanisms to end such social and political manifestations. Speeches and practices expressed continue to be widely used and confuse  concrete threats to the safety of individuals, groups and situations in which people express their anger ,with, their dissatisfaction or complaint. The common or different interests, in order to avoid them and protect human dignity, are  made the debate an opportunity for the various interlocutors and actors to come together around new concepts and to seek solid national and global solutions. However, these pathological manifestations, which sometimes disappear and sometimes reappear, have in most cases generated violence in all its forms.

However, violence is not a simple notion to define  due to its relative and changing dimension. All eras and societies have been crossed by violence; it is often associated with the idea of war, ethnic conflicts and has marked several generations. Wars, Racism, Nationalism, Fascism  and Nazism represent the violent and visible links of violence. Since  time immamorial , Man has been animated by an instinct of survival; it has evolved in sometimes difficult conditions (competition on territories, shortage, domination..). This creates a balance of power between individuals, groups and states. Some argue that  is necessary for the balance of societies, others consider it as a foundation factor of society (E. Jovelin 2015). 

Depending on the time and culture, violence is codified and allowed differently (against slaves, colonized peoples, women, religious minorities.). For some, violence is inherent in human  beings; for others, it is not part of human nature but has served to legitimize conflicts, wars and genocides. It represents the  use of force or a power that  is physical or psychic to coerce, dominate or kill (F. Fanon, 1961). Thus it is accompanied by the notion of suffering,  humiliation and discrimination. Violence refers to deviance (S. Crepon, 2005) and it is in this perspective that the work of N. Elias on the historical evolutions of the manifestations of intolerance and physical violence in the West is inscribed.

In her book Lie to Violence, Hannah Arendt highlights the idea that violence is a political phenomenon distinct from power and brute force. Politics is not practiced without violence. She  explains that ruptures, revolutions and political foundations are made in violence that would not be the property of human beings but rather of the society in which they live. She adds that the interests of war always take precedence over human interests, which makes violence inevitable. 

R. Collins defines violence differently. He attributes it not to actors but to the situations that generate them. As for the  approach called interactionist, it analyzes violence based on the orientations of actors in conflict situations (Wieviorka, 2004). But all the sociologists, too, historians and critics alike ,  agree that the  study of manifestations of violence provides an understanding of social norms and values and their legal translation within societies.

There are various types of violence according to time and society. The most easily perceptible violence is that which is expressed during conflicts. Nevertheless, there is also a social violence that intervenes, a little visible violence that is expressed through social norms. This violence is manifested by an imposition of the norms of the dominant group on those of the subordinate group through  education and the media perceived as legitimate to a dominated population (P. Bourdieu 1997). P. Bourdieu adds that this violence, which he names « symbolic », is inscribed  durably in the bodies of the dominated in the form of representations of perception and disposition.

Reality constantly puts violence on the front of the scene ; the first years of the XXIst century seem , however ,to inaugurate a vigorous resurgence of violence, in particular the brutal return of wars, the religious fact and the radicalization of some young people attracted by Jihad.

The resurgence of feelings of frustration buried in shattered  memories, the unhealed wounds of  a traumatic past, the decades of humiliations and offenses, the centuries of slavery, colonization orchestrated by modern societies (devoted to the cult of the commodity) and oppression have profoundly affected human relationships and left scars that are difficult to heal. Faced with this age-old violence, knowledge, books, conferences and forums are no longer enough. It is urgent , in our opinion, to open the teaching of history, literature, and art on all types of violence without the slightest omission because it is the shortest path to the quest for a truth of this past that does not pass.

Violence takes several forms, it is sometimes draped with laws that legitimize and sacralize it. Montesquieu warns us that there is no crueler tyranny than that which  is  exercised in the shadow of laws and with the colors of justice. The application of law by force is not for political leaders among  others violence an act of  the expression of « legitimate violence» therefore, seems paradoxical.

Contrary to the prevailing sentiment, brutality and homicide have been experiencing a constant regression since the thirteenth century (R. Muchembled 2008). The famous thesis of N. Elias on the process of « civilization of manners », of a taming, even of a progressive sublimation of violence , seems founded. Gradually male violence disappears from the public space to focus on the domestic sphere. The title of the colloquium questions the effect of constraint operating on a group, on a State or on an individual as well as its role in the fields of  art, literature, justice and history. To speak of the role of violence is to assume that it  fulfils certain urgent functions. On the other hand, we know that it  is an authentic and fruitful creation of the human kingdom, if only through dialogue, which is the reverse of violence, and through mutual recognition of discourse. Only dialogue seems to have a positive function in the human and social kingdom.

Violence is called into question ; it is to be evaluated, it must go before the court of reason, according to Kant's formula. Reason appears as the faculty of relationships while violence appears as a power of disintegration, which opposes them from the outset (A-F. Ruled, 2015).  However, there is violence authorized by law: police charge, war between states, death penalty in some countries...Far from moving towards a pacified humanity, societies separate into opposing, violent and rival collectives. Social antagonisms seem masked by the oppositions of race, culture, and society, of religion and gender.

 Rather than starting from a classic list of forms of violence, this symposium seeks to revisit violence, to cross them in many fields and to study their expressions: history, art, literature...and to establish them from  a diversity of  actors,  scales, situations, countries... It will also focus on the actors processes in the North as well as in the South (colonization, domination, relations..).

Communications, thus, contribute to putting the intolerance of hatred and violence in question and to enriching this often hidden theme while distinguishing technical possibility and moral and/or political possibility.

 

Somerelevent  axes of research

 * The expressions of the  intolerance, hatred and violence in the arts and in literature.

*Wars, racism, totalitarianism and violence.

* Powers, dominions, oppressions, humiliation and intolerance.

*Intolerance, norms, values and legal translation.

*Intolerance and hatred during revolutions.

*Dominant groups, subordinate groups and hatred.

*Intolerance and hatred in the shadow of the laws and the principle of justice.

*Intolerance and violence in the public and domestic spheres.

*Religious acts, radicalisation, intolerance and violence.

*Violence, suffering, memory and the demand for punishment.

* Visual arts, political agendas, intolerance and violence.

*The construction of victim devices in types and genres of discourse.

*Society : can it maintain itself without violence ?

*What mechanisms has humanity succeeded in implementing to curb violence ?

*The argumentative processes of the circulation of hate devices.

* The construction of a counter-speech for the disqualification of hate speech without contravention of invisible human values.

* Humanitarian institutions in the face of intolerance, hatred and violence.

 The aforementioned axes are both burning and exciting; they require remote processing and diversified analyses. Let us treat them under new looks and perceptions with serenity and rationality.

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Comité scientifique

- Abdelwahed Mokni (Université de Sfax).

- Kamel Skander (Université de Sfax).

- Mohamed Jerbi (Université de Sfax). 

- Mounir Triki (Université de Sfax). 

- Arbi Dhifaoui  (Université de Sfax). 

- Hedi Saidi (Université de Lille).

- Adel Ben Youssef (Université de Sousse).

- Fethi Rekik (Université de Sfax).

- Hinda Ammar Guirat (Université de Sfax).

- Mohamed Lazhar Gharbi (Université de Manouba).

- Kamel Jerfel (Université de Sousse). 

- Mohamed Jerbi (Université de Sfax).

- Mohamed Chagraoui (Université de Tunis).

-Hayet Amamou (Université de Tunis).

 - Saber Souissi (Université de Sfax).

- Saadia Khabou (Université de Sfax). 

- Raoudha Allouche (Université de Sfax).

- Wafa Elloumi (Université de Sfax).

- Lassaad Jamoussi (Université de Tunis).

- Mariem Gargouri (Université de Sfax).

- Zinet Bouhajeb (Université de Sfax).

- Basma Hnana (Université de Sfax).

- Mohamed Ben Ayed (Université de Sfax).

- Doris Ruhe (Université Greifswald).

 - Sébastien Quenot (Université de Corse).

 Responsables du colloque

-Mohamed Jerbi et Wafa Elloumi (Université de Sfax).

Comité d’organisation

Mohamed Jerbi- Wafa Elloumi- Raoudha Allouche - Iman Tahari- Houda Abid

Modalités de participation

- Le travail de recherche présenté ne doit pas avoir fait l’objet d’une publication ou communication antérieures. Les interventions peuvent être en français, en Anglais, en Italien ou en arabe.

- La proposition de communication selon le modèle ci-joint doit parvenir au comité avant le  18 décembre 2023 à l’adresse : leric.violence.2024@gmail.com

- La proposition doit être accompagnée d’un CV succinct et de la fiche de participation dûment remplie. 

 - En cas d’acceptation, le participant recevra une lettre d’invitation officielle pour la participation au colloque avant le 12 janvier 2024. 

- Le comité d’organisation s’engage à publier les textes des interventions acceptées par le comité scientifique.

Frais de participation
-       Pour les intervenants résidant en Tunisie (550 TND)
-       Pour les intervenants étrangers (300 Euros)
Les sommes indiquées couvrent un séjour de trois nuitées dans un hôtel 4 étoiles en pension complète, les pauses café et les frais de publication des actes du colloque. 

- Pour les accompagnants étrangers : 180 Euros
- Pour les accompagnants tunisiens :   400 TND

- Participation sans logement + Publication : 180D

NB : 

-    Supplément single (pour les participants tunisiens) à régler en extra selon le tarif de l’hôtel

-   Taxe de séjour  par personne  à régler en extra selon le tarif de l’hôtel.

-    Rappelons que les frais du déplacement sont à la charge des intervenants.

*Pour plus d’information veuillez contacter  (whatsApp): +21623702769 et +21622370045

 

 


FICHE DE PARTICIPATION

 Colloque international et pluridisciplinaire

«  Intolérance, Haine et Violence dans les Arts, la Littérature et l'Histoire»

Les 22-23-24 février 2024  à Hammamet - TUNISIE

NOM PRENOM……………………………………………………………….

EMAIL…………………………………………………………………

THEME CHOISI……………………………………………………..

TITRE DE LA PROPOSITION ………………………………………………………………….
RESUME …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......................................….
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A RETOURNER A L’ADRESSE SUIVANTE :  leric.violence.2024@gmail.com avant le  18 décembre 2023