Brecht, matérialisme et morale
Bertolt Brecht offre à la pensée matérialiste un formidable matériau de situations, de circonstances contradictoires, où la morale se présente dans toutes ses particularités et ses renversements. Outre le choix des fables, on connaît l’exigente attention que portait Brecht à la recherche de nouvelles formes spectaculaires, susceptibles de défaire les effets de propagande et de nourrir, aussi bien chez les spectateurs que chez les artistes, le plaisir de la pensée critique et de l’action. La question de la morale matérialiste s’étend alors jusqu’aux pratiques (d’auteur, de spectateurs et d’acteurs) que Brecht a proposées, défendues et espérées.
Sommaire
Page 5 à 7
« Brecht, matérialisme et morale »
« De la difficulté d’être bon dans un monde qui ne l’est pas »
Brecht : la morale de la bonne cause
L’ABC de la guerre, une lecture pour notre temps ?
Un théâtre pour tous et pour personne
« Opportunisme » et pratique « réfractaire »
Nikolaus Müller-Schöll, Traduction de l’allemand par Lise Devreux
Relativisme moral et matérialisme historique chez Bertolt Brecht
Qu’est-ce qui est le plus moral : créer une banque ou l’attaquer ?
—
Le cours des idées
Page 71 à 82
Classifier la richesse pour classifier les sociétés
2e partie
État de la psychiatrie : entretien imaginaire
Vie de la recherche
Page 95 à 107
Marx, Engels et les sociétés précapitalistes
Confrontations
Page 115 à 122
« Race ? », trois ouvrages pour le débat
Saliha Boussedra, Florian Gulli, Mario Ranieri Martinotti
Repenser la « race » au 21e siècle
1re partie
Loïc Wacquant, Le texte est traduit de l’anglais par Igor Martinache
La pentade de la domination raciale
2e partie
Loïc Wacquant, Le texte est traduit de l’anglais par Igor Martinache
Livres
Page 146 à 148
Annabelle Allouch, Mérite, Paris, Anamosa, coll. « Le mot est faible », 2021, 110 p., 9 €
—