Traduit de l’anglais par Nathalie Azoulai.
Et si Deborah Levy nous ouvrait les portes de sa bibliothèque personnelle ? Si elle nous emmenait à la découverte des artistes qui l’inspirent et la secouent ? Et si, en passant, elle nous livrait une anecdote savoureuse impliquant les petites cuillères, son voisin de palier et Nietzsche ? Tour à tour jeune femme aux yeux noircis de khôl, ses fidèles creepers aux pieds pour arpenter le Londres underground des années 1970, déjà fascinée par Colette et Simone de Beauvoir, amante féministe relisant Marguerite Duras et Sigmund Freud et Violette Leduc et Roland Barthes, voyante lorsqu’il s’agit de scruter l’âme des artistes qui l’obsèdent – Édouard Manet, Lee Miller, Francesca Woodman –, à l’affût du monde sous toutes ses coutures – technologie, pandémie, gastronomie… – Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l’indiscipline et une plongée revigorante dans son intimité loufoque et érudite.
Dramaturge, poétesse et romancière anglaise, Deborah Levy est l’auteure de trois romans remarqués, dont The Man Who Saw Everything, finaliste du Man Booker Prize. Sa trilogie autobiographique a reçu le prix Femina étranger en 2020. Son dernier livre La Position de la cuillère est une célébration de l’impertinence et de la liberté.
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On peut lire sur nonfiction.fr un article d'Anne Coudreuse sur cet ouvrage…