Terre(s) Promise(s) dans la fiction contemporaine espagnole (XIX-XX-XXIe s.) / Tierra(s) Prometida(s) en la ficción contemporánea española (siglos XIX-XX-XXI)
Appel à communications
Colloque de la NEC+
« Terre(s) Promise(s) dans la fiction contemporaine espagnole (XIX-XX-XXIe siècles) »
« La isla anunciada como la Tierra Prometida en una fotografía aérea es un destino imposible, una ficción, una novela, un consuelo de la imaginación » José María Merino, Un lugar sin culpa (2007)
Réel ou fantasmé, l’imaginaire de la Terre Promise irrigue, de ses différentes manifestations et par ses enjeux pluriels, le champ des lettres hispanophones comme en témoignent nombre de fictions d’auteurs mexicains (Ricardo Garibay), argentins (d’adoption, certes, avec Alver Metalli) ou encore colombiens (Hedrix Gutiérrez Ibargüen), effectivement intitulées (La) Tierra Prometida. Nous ramenant de l’autre côté de l’Atlantique, ce colloque se propose, quant à lui, d’étudier les représentations fictionnelles de la Terre Promise depuis la littérature péninsulaire. Puisant ses racines dans la Bible, l’idée de la Terre Promise se concrétise dans le livre de Josué où est rapportée la conquête de Canaan par le peuple hébreu après quarante années d’une errance semée d’épreuves dans le désert du Sinaï. Ruisselant de lait et de miel, symboles d’abondance et de douceur, cet espace sacré présente toutes les caractéristiques d’un paradis terrestre pour les descendants d’Abraham cherchant refuge dans la promesse d’un Dieu miséricordieux qui a pardonné les doutes et les trahisons de son peuple. Anagogiquement et par le topos de la profusion d’une nature favorable au repos de la conscience, cette terre idyllique peut également être associée à la Jérusalem Céleste ou au Jardin d’Éden où la Genèse place l’histoire d’Adam et Ève. Ce paradigme biblique peut alors se faire l’hypotexte privilégié des récits de fiction contemporains se revendiquant explicitement comme des réécritures ou des prolongements du récit originel. À titre d’exemple, nous citerons No hay amor en la muerte (2017), roman au sein duquel Gustavo Martín Garzo évoque le sacrifice d’Abraham. C’est tout d’abord ces réélaborations littéraires de la Terre Promise et de ses figures tutélaires qui nous intéresseront, par les diverses symboliques – spirituelle, parodique, métalittéraire, etc. – qu’elles peuvent revêtir, ainsi que par les stratégies textuelles qui mènent à leur développement.
L’imaginaire lié à la Terre Promise devient également l’expression d’un processus de conquête ardue, dérivant de l’éprouvant périple du peuple hébreu guidé par Moïse. En ce sens, la rébellion et la résistance, la fuite et l’errance, prolégomènes nécessaires à l’aboutissement de la quête de la radieuse cité, se dessinent comme autant de situations prototypiques propices à faire de la Terre promise « l’archétype et le symbole des luttes de résistance et de libération » selon les termes d’Alain Thomasset (Paul Ricoeur, une poétique de la morale, 1997). C’est ainsi que des narrations s’inscrivant dans le spectre de la mobilité humaine reprennent des motifs forts liés au récit de la Terre Promise, à la manière de La edad de la memoria (2021) de Clara C. Scribá qui évoque l’exil des républicains pendant la Guerre Civile espagnole ou Las voces del estrecho (2000) d’Andrés Sorel qui fait écho aux phénomènes migratoires qui affectent l’Espagne de nos jours. Comment ces récits dépeignent-ils les processus d’assimilation, d’intégration ou de transculturation inhérents à ces mouvements de populations : en mythifiant l’inclusion, en l’objectivant, en la désacralisant ? Certaines narrations pourraient-elles également mettre en scène l’exil, pris en tant que cheminement, comme Terre Promise, à la manière de ce qu’a pu théoriser María Zambrano, qui considère que « el exilio ha sido como mi patria » (dans « Amo mi exilio », 1989) ? Les représentations de l’exil, de l’exode, de la diaspora vers des lieux meilleurs retiendront notre attention dès lors qu’elles tissent un lien avec l’imaginaire relatif à la Terre Promise, entre traversée du désert et espérance d’un ailleurs préférable bien mérité. L’étude, au sein de ces oeuvres, du sentiment d’espoir, et de son intensité préservatrice des émigrants et imaginairement fondatrice d’une cité idéale, sera d’un intérêt certain dans le cadre de ce colloque.
L’un des pendants notionnels directs de la Terre Promise est d’ailleurs l’utopie, ainsi que son renversement, la dystopie. En effet, si l’on considère l’expression sous un sens figuré areligieux, elle évoque un lieu imaginaire prometteur de paix et de richesses, une sorte d’El Dorado ou d’Arcadie qui peut en réalité s’avérer inatteignable. De façon figurative, l’utopie représente un moyen de s’échapper d’un réel insupportable, en constituant à la fois, selon Paul Ricoeur la proposition d'une société alternative face à l’idéologie qui préserve et conserve la réalité et un saut dans l’ailleurs permettant la remise en question des choses établies, notamment le pouvoir en place (L’idéologie et l’utopie). Les récits imaginant des ailleurs futurs idéalement fantasmés – ceux-ci correspondant effectivement aux attentes des personnages, ou les décevant au contraire dans les dystopies – fondent ainsi des images de Terres Promises métaphoriques. Le pluriel est particulièrement significatif ici, puisqu’il s’agira de se rendre compte que les métamorphoses littéraires de la Terre Promise sont diverses et variées, au point d’opérer même un renversement total de sa connotation, comme c’est le cas dans les récits dystopiques, à la manière de l’attirante mais aliénante cité transparente créée par Ray Loriga dans Rendición (2017).
En allant encore plus loin dans le sens métaphorique de l’expression, il peut également être intéressant d’analyser dans les narrations espagnoles le motif de la quête semée d’embûches en vue d’atteindre un objectif supérieur. Il peut s’agir de celle individuelle d’un personnage, faisant l’expérience d’une recherche identitaire ou initiatique, comme dans El barrio de las maravillas (1976) de Rosa Chacel qui, poétiquement, fait de l’enfance le paradis perdu que chacun se plairait à retrouver, ou dans l’œuvre de José María Guelbenzu, ironiquement intitulée La Tierra Prometida (1991) puisqu’elle traite en réalité de l’échec personnel de ses protagonistes. Se greffe encore à cette dimension introspective intradiégétique la profondeur littéraire que peut arborer l’idée de la Terre Promise en termes métalittéraires. Ainsi, l’hypotexte biblique prend la forme d’une citation dans le roman au titre évocateur de José María Merino, Un lugar sin culpa (2007) : « La isla anunciada como la Tierra Prometida en una fotografía aérea es un destino imposible, una ficción, una novela, un consuelo de la imaginación ». Elle peut ainsi entrer en résonance avec la création littéraire et questionner le concept de fiction tout en interrogeant la figure de l’écrivain, en en faisant un chercheur avide de l’El Dorado des lettres, un rêveur incorrigible du paradis littéraire, ou encore un guide mosaïque pour le lecteur. Comme le souligne Marcel Lobet dans L’esprit ou la lettre (1990), « l’écriture, c’est la traversée du désert » corroborant l’image de Kafka évoquant son expérience d’écrivain qui le conduit à errer dans un univers désolé.
Devant ces émergences polymorphes de la Terre Promise, nous proposons dans ce colloque de réfléchir aux manifestations et à la signifiance de ce concept dans le domaine de la fiction narrative contemporaine espagnole. Est-il possible de parler de réécritures de ce que l’on est amené à considérer comme un mythe biblique ? Dans quelles mesures est-il envisageable d’en évoquer la déconstruction, la reconstruction ou la régénération ? Les représentations modernes de ce territoire ancestral s’inscrivent-elles dans un principe de continuité avec le récit originel ou subissent-elles de profondes mutations renouvelant l’imaginaire qui lui est traditionnellement associé ? Nous nous intéresserons alors aux images de la Terre Promise dans la prose contemporaine espagnole, sur la façon dont elles surgissent dans les textes de fiction et sur les messages qu’elles véhiculent. Sont-elles des représentations d’espaces concrets tangibles et identifiables ou produits d’une illusion, chimères ou fantasmes enfantés par des rêves de fuite et d’évasion ? La Terre Promise est-elle le fruit d’une représentation unique issue d’une mémoire ancestrale et de l’inconscient collectif ou suppose-t-elle une multitude d’émanations individuelles ? Que suppose le cheminement aboutissant à cette terre idyllique ? Y accéder signifie-t-il achèvement, accomplissement ou recommencement ? Nul doute que d’autres questions peuvent encore sourdre à l’heure d’interroger ce concept si dense et fécond que nous proposons d’explorer.
Ainsi, les propositions pourront porter sur les thématiques suivantes dans la fiction espagnole contemporaine, sans s’y restreindre :
- les réélaborations littéraires de la Terre Promise biblique et de ses figures de proue ;
- l’emploi de motifs liés à l’imaginaire de la Terre Promise dans des épisodes mettant en scène des mouvements de population (exil, exode, migration, diaspora, etc.) ;
- la métaphorisation et les métamorphoses de la Terre Promise dans des récits utopiques ou dystopiques ;
- le thème de la quête perçue comme traversée du désert, associé au sentiment fervent de l’espoir d’atteindre un but supérieur ;
- les manifestations métalittéraires et autoréflexives de la Terre Promise.
Modalités pratiques :
Le colloque se tiendra au Colegio de España, Cité Universitaire, Paris XIVème, les 21 et 22 mars 2024.
Les communications pourront se faire en espagnol ou en français.
Les propositions, comportant un résumé d’une quinzaine de lignes maximum, sont à envoyer avant le 30 novembre 2023 à : Gregoria Palomar (gregoria.palomar@orange.fr), Marie Gourgues (marie.gourgues@univ-lille.fr), et Caroline Mena (mena.caroln@gmail.com).
Merci d’indiquer vos nom(s), prénom(s), coordonnées postales, électroniques et votre organisme de rattachement, ainsi qu’une liste de cinq mots-clefs.
Le Comité Scientifique se prononcera sur les propositions au plus tard au mois de décembre 2023.
Frais d’inscription : 40 euros pour les membres de la NEC+ (année courante), 70 euros pour les non-adhérents.
Les frais de bouche, d’hébergement et de transport seront à la charge des communicant.e.s, à l’exception du repas de clôture du colloque qui sera offert par la NEC+.
Le colloque est organisé par la NEC+, avec le soutien des laboratoires ReSO de l’université Paul Valéry-Montpellier 3 et Textes et cultures de l’université d’Artois.
La publication des actes, après évaluation des textes par le comité scientifique, est prévue aux éditions Orbis Tertius.
Responsables scientifiques : Marie Gourgues, Caroline Mena, Gregoria Palomar.
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Convocatoria
Coloquio de la NEC+
«Tierra(s) Prometida(s) en la ficción contemporánea española (siglos XIX-XX-XXI)»
«La isla anunciada como la Tierra Prometida en una fotografía aérea es un destino imposible, una ficción, una novela, un consuelo de la imaginación», José María Merino, Un lugar sin culpa (2007)
Real o soñado, el imaginario de la Tierra Prometida impregna, a través de sus diversas manifestaciones, el campo de la literatura hispanohablante como lo demuestran las numerosas obras de ficción de autores mexicanos (Ricardo Garibay), argentinos (de adopción como Alver Metalli) o colombianos (Hedrix Gutiérrez Ibargüen), efectivamente tituladas (La) Tierra Prometida. Del otro lado del Atlántico, este coloquio se propone, por su parte, estudiar las representaciones ficcionales de la Tierra Prometida desde la literatura peninsular. Arraigándose en la Biblia, la idea de la Tierra Prometida se concreta cuando el Libro de Josué narra la conquista de Canaán por el pueblo hebreo tras cuarenta años de errancia y penurias en el desierto del Sinaí. Fluyendo leche y miel, símbolos de abundancia y dulzura, este espacio sagrado reúne todas las características de un paraíso terrenal para los descendientes de Abraham, que buscan refugio en la promesa de un Dios misericordioso que supo perdonar las dudas y traiciones de su pueblo. Anagógicamente y a través del topos de la profusión de una naturaleza propicia al descanso de la conciencia, esta tierra idílica también puede asociarse con la Jerusalén Celeste o el Jardín del Edén donde el Genesis ubica la historia de Adán y Eva. Este paradigma bíblico puede convertirse entonces en el hipotexto privilegiado de las narraciones de ficción contemporánea que pretenden ser reescrituras o extensiones de la historia original. A modo de ejemplo, está No hay amor en la muerte (2017), novela en la que Gustavo Martín Garzo evoca el sacrificio de Abraham. Nos interesarán aquí estas reelaboraciones literarias de la Tierra Prometida y de sus figuras tutelares a través de sus diversos significados simbólicos –espirituales, paródicos, metaliterarios, etc.– y las estrategias textuales que conducen a su desarrollo.
El imaginario de la Tierra Prometida se convierte también en la expresión de un arduo proceso de conquista, derivado del viaje lleno de pruebas que emprendió el pueblo hebreo guiado por Moisés. En este sentido, la rebelión y la resistencia, la huida y la errancia, prolegómenos necesarios de la búsqueda exitosa de la ciudad radiante, aparecen como situaciones prototípicas propicias para hacer de la Tierra Prometida «el arquetipo y el símbolo de las luchas por la resistencia y la liberación», en palabras de Alain Thomasset (Paul Ricoeur, une poétique de la morale, 1997). Así, los relatos que se inscriben en el espectro de la movilidad humana retoman motivos fuertes relacionados con la historia de la Tierra Prometida, como lo hacen La edad de la memoria (2021) de Clara C. Scribá, que evoca el exilio de los republicanos durante la Guerra Civil española, o Las voces del estrecho (2000) de Andrés Sorel, que se hace eco de los fenómenos migratorios que están afectando hoy a España. ¿Cómo estos textos retratan los procesos de asimilación, integración o transculturación inherentes a esos movimientos de población? ¿Mitificando la inclusión u objetivándola? ¿Desacralizándola? ¿Podrían algunas narraciones retratar también el exilio en su aspecto móvil, como un viaje hacia una Tierra Prometida, a la manera de María Zambrano, que considera que «el exilio ha sido como [su] patria» («Amo mi exilio», 1989)? Nuestra atención se centrará en las representaciones del exilio, del éxodo y de la diáspora hacia lugares mejores en la medida en que tejen un vínculo con el imaginario de la Tierra Prometida, entre la travesía del desierto y la esperanza de un lugar preferible. Será de indudable interés en el contexto de este coloquio el estudio del sentimiento de esperanza, de su intensidad que anima a los emigrantes y que, en su imaginación, permite la fundación de una ciudad ideal.
Una de las vertientes nocionales directas de la Tierra Prometida es la utopía, y su contrario, la distopía. La expresión en sentido figurado y arreligioso evoca un lugar imaginario que promete paz y riqueza, una especie de El Dorado o Arcadia que puede resultar inalcanzable. Figuradamente, la utopía representa un medio de escapar de una realidad insoportable, al constituir, según Paul Ricoeur, la propuesta de una sociedad alternativa frente a la ideología, la cual preserva y conserva la realidad, y al mismo tiempo un salto hacia otro lugar que permite poner en tela de juicio lo establecido, en particular el poder vigente (L’idéologie et l’utopie, 1986). Los relatos que imaginan mundos futuros idealmente fantaseados –correspondan realmente a las expectativas de los personajes, o al contrario las decepcionen en el caso de las distopías– crean así imágenes de unas Tierras Prometidas metafóricas. El plural es aquí especialmente significativo porque se trata de poner de realce que las metamorfosis literarias de la Tierra Prometida son diversas y variadas, hasta el punto de poder invertir por completo su connotación, lo que suele ocurrir en las narraciones distópicas, como con la atractiva pero alienante ciudad transparente creada por Ray Loriga en Rendición (2017).
Yendo aún más lejos en el sentido metafórico de la expresión, también puede ser interesante analizar en la narrativa española el motivo de la búsqueda, plagada de escollos, para alcanzar una meta superior. Puede tratarse de la búsqueda de la identidad o de la iniciación de un personaje individual, como en El barrio de las maravillas (1976) de Rosa Chacel, que convierte poéticamente la infancia en un paraíso perdido que todos desearíamos volver a encontrar, o también como en la obra de José María Guelbenzu, irónicamente titulada La Tierra Prometida (1991), puesto que trata en realidad del fracaso personal de sus protagonistas. A esta dimensión introspectiva e intradiegética se añade la profundidad literaria que puede tener la idea de la Tierra Prometida en términos metaliterarios. Por ejemplo, el hipotexto bíblico adopta la forma de una cita evocadora en la novela de José María Merino, Un lugar sin culpa (2007): «La isla anunciada como la Tierra Prometida en una fotografía aérea es un destino imposible, una ficción, una novela, un consuelo de la imaginación». De este modo puede resonar en la creación literaria y cuestionar el concepto de ficción, al tiempo que incita a interrogarse acerca de la figura del escritor, convirtiéndolo en un ávido buscador de El Dorado de las letras, en un soñador incorregible del paraíso literario o en un guía mosaico para el lector. Como señala Marcel Lobet en L’esprit ou la lettre (1990), «escribir es atravesar el desierto», corroborando la imagen de Kafka que, al considerar su experiencia como escritor, dijo que le llevó a vagar por el desierto.
Frente a estas emergencias polimorfas de la Tierra Prometida, nos proponemos en este coloquio reflexionar sobre las manifestaciones y el significado de este concepto en la narrativa española contemporánea. ¿Es posible hablar de reescrituras de los que se considera como un mito bíblico? ¿Hasta qué punto se puede hablar de su deconstrucción, reconstrucción o regeneración? ¿Las representaciones modernas de este territorio ancestral se hallan en continuidad con el relato original, o están sufriendo cambios profundos que renuevan el imaginario que se le asocia tradicionalmente? Examinaremos las imágenes de la Tierra Prometida en la prosa española contemporánea, la forma en que aparecen en los textos de ficción y los mensajes que transmiten. ¿Son representaciones de espacios tangibles e identificables o productos de una ilusión, quimeras o fantasías nacidas de sueños de huida y evasión? ¿Es la Tierra Prometida el fruto de una representación única, resultante de la memoria ancestral y del inconsciente colectivo, o presupone una multitud de emanaciones individuales? ¿Qué significa el viaje a esta tierra idílica? ¿Llegar hasta allí significa culminar, realizarse o volver a empezar? No cabe duda de que surgirán otras preguntas a medida que exploremos este concepto denso y fértil.
Las propuestas podrán centrarse, entre otros, en los siguientes temas de la narrativa española contemporánea:
- las reelaboraciones literarias de la Tierra Prometida bíblica y de sus personajes claves;
- la utilización de motivos relacionados con el imaginario de la Tierra Prometida en episodios relativos a movimientos de población (exilio, éxodo, migración, diáspora, etc.);
- la metaforización y las metamorfosis de la Tierra Prometida en relatos utópicos y distópicos;
- el tema de la búsqueda percibida como una travesía del desierto, asociada al ferviente sentimiento de esperanza de alcanzar una meta superior;
- las manifestaciones metaliterarias y autorreflexivas de la Tierra Prometida.
Modalidades prácticas:
El coloquio tendrá lugar en el Colegio de España (Ciudad Universitaria, Paris XIV), los 21 y 22 de marzo de 2024.
Las comunicaciones podrán hacerse en castellano o en francés.
Las propuestas, incluyendo un resumen de unas quince líneas como máximo, se enviarán antes del 30 de noviembre de 2023 a: Gregoria Palomar (gregoria.palomar@orange.fr), Marie Gourgues (marie.gourgues@univ-lille.fr), y Caroline Mena (mena.caroln@gmail.com).
Gracias por indicar su(s) apellido(s), nombre, dirección postal, dirección electrónica, universidad y centro de investigación, así como una lista de 5 palabras claves.
Se dará aviso de la aceptación de las propuestas a más tardar durante el mes de diciembre de 2023.
Gastos de inscripción: 40 euros para lxs miembros de la NEC+ (año 2023-2024), 70 euros para lxs otrxs.
Las comidas, el alojamiento y el transporte correrán a cargo de lxs comunicantes, excepto la cena de clausura del coloquio ofrecida por la NEC+.
La NEC+ organiza el coloquio con la ayuda de los laboratorios ReSO de la universidad Paul Valéry-Montpellier 3 y Textes et cultures de la universidad de Artois.
La publicación de las actas, tras evaluación de los textos por el comité científico, está prevista en las Ediciones Orbis Tertius.
Responsables científicas : Marie Gourgues, Caroline Mena, Gregoria Palomar.