Fémininité, féminisme, métaféminisme et transféminisme dans les arts et les discours : usages esthétiques et argumentatifs d’une identité en lutte
Fémininité, féminisme, métaféminisme et transféminisme dans les arts et les discours :
usages esthétiques et argumentatifs d’une identité en lutte
Université Alassane Ouattara (Bouaké, Côte d'Ivoire)
6-8 juin 2023
Les concepts de féminité, de féminisme et de transféminisme, entre autres, ont pour point commun l’identité de la femme. Ces notions forgent la réalité et l’identité féminines ou, à tout le moins, l’imaginaire charriant cette identité, sa part de dialectique et ses embranchements idéologiques, en tant qu’elle porte le germe d’une crise. L’identité féminine conçue comme un positionnement, connait relativement des glissements définitionnels importants dans les discours en opérant des « points instables d’identification ou de suture au cœur des discours culturels ou historiques. Non pas une essence, mais un positionnement. » (Hall, 2007 : 231) Cette identité en lutte, aussi bien d’un point de vue sémantique que socio-anthropologique, ne cesse d’interroger les pratiques littéraires et discursives qui fondent son action revendicatrice. Les oppositions traditionnelles à l’émergence d’un statut genré, considéré comme instance d’humanité et indépendamment de toute discrimination, de quelque nature que ce soit, sont encore vives qui exacerbent continuellement la conflictualité générique. Par exemple, comme le relève Landolsi au sujet de La Religieuse, l’opposition fondamentale masculin vs féminin jouant sur les catégories de l’identique et du différent détermine toutes les autres oppositions conceptuelles (…) : extérieur/intérieur, lumière/pénombre, supérieur/inférieur, clair/obscur, dur/mou, mobile/immobile, etc. Le logos est masculin, le pathos est féminin ; le brillant est masculin, le sombre féminin ; le clair masculin, l’obscur féminin ; le supérieur masculin, l’inférieur féminin ; le haut, le dur, l’extérieur, le mobile sont masculins, tandis que le bas, le tendre, le léger, le mou, l’intérieur, l’immobile sont perçus comme désignant de façon quasi naturelle le féminin. (Landolsi 2012 : 337)
La liste des préjugés inhérents à cette vision réductrice, et à cet imaginaire sclérosant de l’identité générique, serait interminable à constituer. Il apparaît toutefois que tout y est affaire de langage, d’accès aux instruments légitimes du langage, et de perception (diffusion/réception) du langage générique. L’identité est donc affaire de langage. Cusset considère ainsi que de la distinction féminin vs masculin, si artificielle et idéologiquement construite qu’elle soit, découle « la division entre deux sortes de langages. […] Au langage hystérique des femmes du roman, langage affectif qui vient du corps, s’oppose le langage rationnel et clair des hommes ». Cusset ajoute, par ailleurs, que la survivance de cette binarité axiologique est entretenue dans le discours. Ainsi,
Il y a d’un côté le langage de l’hystérique qui énonce non seulement une signification, mais aussi un affect violent. D’un autre côté, il existe un autre langage que [Suzanne] découvre avec son directeur de conscience […]. Le langage du père Séraphin n’est pas affectif mais rationnel, et cette rationalité se traduit dans le choix des verbes utilisés, ‘voyez’, ‘considérez’, ‘pesez’, ‘jugez’, qui font tous appel aux facultés mentales de Suzanne. (Cusset, 1996 : 25-26)
En réaction à cette artistisation de l’impensé niant au féminin son intégrité à horizon humain, soit que les écrivaines – pour exemplification par le biais littéraire – objectivent leur parole, en vue de la réhabiliter, comme c’est le cas avec Manyim-Ateba et Abomo Maurin dans le recueil poétique intitulé Paroles de femmes, mots de femmes, soit qu’elles revendiquent leur part de masculinité pour relever la vanité du processus de cloisonnement générique dont l’absurde n’a de cesse de révolter de plus en plus de personnes ciblées par la stigmatisation ainsi orchestrée à l’échelle planétaire. On n’en comprend que mieux le sens des propos de Didier lorsqu’elle affirme :
L’écriture féminine ne doit pas être un enfermement. (…). La spécificité radicale serait une erreur. (…). C’est ignorer la bisexualité qui est présente dans tout être, et plus encore dans l’écrivain. (…) Plutôt que de créer une littérature à part, les femmes me semblent un renouvellement radical à l’écriture contemporaine. Parce que des femmes écrivent, les hommes ne peuvent plus écrire comme ils le faisaient quand elles étaient réduites au silence. (…) Depuis que les femmes écrivent sans entrave, quelque chose a changé ; la conception de l’écrit et de la littérature n’est plus la même. (Didier, 1981 : 39)
L’écriture féminine se définira aussi et surtout comme une écriture « du Dedans : intérieur du corps, intérieur de la maison. Écriture du retour à ce dedans de la Mère et de la mer. Le grand cycle de l’éternel retour » (Didier, 1981 : 34). Ce sera une écriture du corps émancipé ; une écriture de la jouissance d’un corps pleinement possédé ; une écriture de « l’amour fou » que seule la maternité fait découvrir » et qui devrait exprimer « une rhétorique féminine qui émane du corps » (Didier, 1981 :10).
L’ancrage littéraire n’étant pas en marge des perspectives idéologiques, on remarquera la diversité des tendances typologiques du féminisme. La typologie géographique et culturelle qui considère que chaque peuple accueille et vit le féminisme selon ses réalités anthropologiques, est la première de ces tendances. Ainsi, « si certains textes se préoccupent exclusivement du féminisme français (Beauvoir 1984, Garcia Guadilla 1981), d’autres se consacrent au féminisme américain (Ballorain 1972, Castro 1984, Le Calvez 1979), au féminisme francophone et au féminisme anglophone (Descarries-Bélanger et Roy 1988), voire même au féminisme international (Michel 1980) » (Bouchard, 1991 : 121), d’autres plus récents, dont Lezou-Koffi (2021), questionnent la problématique féministe en Afrique subsaharienne. Celle-ci tout particulièrement se heurte à des résistances du fait de différentes conjonctures historiques, sociales, politiques et économiques et même linguistiques. L’identité de la femme africaine charrie, en effet, de nombreuses représentations qui constituent le point névralgique d’un ensemble d’attitudes et de réactions aux discours politiques, institutionnels et scientifiques sur la question. Tantôt le féminisme, idéologie importée est à la marge du contexte africain et donc inapplicable ; tantôt il est accusé d’être en porte-à-faux avec l’identité de « la femme africaine » telle que les discours en circulation se la représentent. (Lezou 2021)
Une seconde tendance typologique à visée perlocutoire opère une nette distinction « entre transformation partielle et transformation globale », opposant de la sorte « le féminisme réformateur au féminisme révolutionnaire ». Si le féminisme réformateur renvoie au féminisme libéral, qui promeut l’égalité des chances en vue d’éradiquer l’oppression et la discrimination fondées sur le sexe, à partir de la mise en œuvre de réformes légales, le féminisme révolutionnaire renvoie soit à une toute autre finalité, le suprémacisme féminin lié à l’imaginaire d’un Dieu féminin plutôt qu’asexué ou androgyne par exemple, soit à tous les autres moyens d’action impliquant un renversement de l’ordre phallocratique (Bouchard, 1991 : 127).
Une troisième tendance typologique établie par Alison Jaggar concerne les idéologies politiques au cœur de l’action féministe. Bouchard résumant cette tendance conclut à son opérativité comparativiste car « cette tentative compare la philosophie politique du féminisme libéral, du féminisme marxiste, du féminisme radical et du féminisme socialiste » (Bouchard, 1991 : 122). Il s’ensuit une catégorisation du féminisme qui prend le pari d’en renouveler le fonctionnement : le métaféminisme. Saint-Martin en donne ainsi les considérants fondamentaux :
Au cours des années quatre-vingt, émerge au Québec une nouvelle prose féminine qui se démarque autant d'une production traditionnelle ou stéréotypée que de l'écriture féministe, à la fois expérimentale et combative, des années soixante-dix. Contrairement à ce qu'on laisse souvent entendre, les idéaux féministes n'ont pas été abandonnés pour autant. Au contraire, le concept de métaféminisme proposé ici permet de rendre compte des écrits récents qui, tout en intégrant des préoccupations féministes, ont recours à des stratégies formelles différentes. On comprendra donc qu'il ne s’agit pas d'un recul du féminisme, mais d'un déplacement, dans la continuité plutôt que dans la rupture. (Saint-Martin, 1992)
Il apparaît, à la lumière de ce trajet conceptuel, que le féminisme se déploie à divers niveaux heuristiques. Il se confond même parfois à la féminité dans une perspective combinatoire qui en enrichit le postulat. Alternativement, se distinguer singulièrement du concept de féminité lui assure aussi une résonance argumentative et une efficacité perlocutoire. Il existe donc des hommes féministes (Jacquemart, 2013). Le concept de genre est défini par Paveau (2018) comme une catégorie, au sens aristotélicien du terme. Elle jette les bases d’une épistémologie contributive pour l’analyse du discours à partir de la perspective générique. Houessou (2019) établit, dans cet ordre d’idée, une distinction conceptuelle entre « ethos de féminité » et « ethos féministe » dans les discours. Certes, le corpus choisi dans son étude est celui de femmes présidentes à leur investiture, mais l’expérience discursive ainsi envisagée pourrait servir de point de départ à une étude de la combinatoire entre féminité, féminisme et concepts liés tels que le transféminisme, le masculinisme etc.
Le présent colloque se propose de retenir, sur l’actualité, certes, mais aussi sur l’historicité de ces notions, leur impact social, artistique et épistémologique. Les axes suivants sont retenus comme orientation de lecture :
1- La parole féminine (Ecriture féminine / Ecriture-femme / Ecritures féministes, posture d’auteur(e) – écrivain(e)s, artistes divers(es) ; engagement socio-politique etc.)
2- Le(s) discours féministe(s) et leur réception (diffusion ; résonance ; contre-discours etc.)
3- Genre et diversités (diversité culturelle & diversité sexuelle)
4- Genre et genres artistiques (genres littéraires ; genres musicaux ; genres plastiques, etc.)
5- L’ethos générique en question (ethos de féministe/ethos de masculiniste ou phallocrate vs ethos de féminité/ethos de masculinité, etc.)
6- Approches juridique et économique de la féminité, du féminisme & des concepts liés (cadre juridique sur l’égalité des genres, impact économique, stéréotypes de genre et inégalités sociales, etc.)
7- Représentations sociales de la féminité, du féminisme & des concepts liés (presse ; réseaux sociaux et/ou numériques ; médias etc.)
Ces axes sont indicatifs, les contributions originales relatives à la perspective du genre comme spécifique ou modal, voire modalisant, en général, seront accueillis avec intérêt.
MODALITÉS DE SOUMISSION
Les propositions de résumé en français, n’excédant pas 500 signes, devront indiquer l’axe de référence, les Nom, Prénoms, et l’adresse de l’auteur ainsi que l’institution de rattachement. Elles seront à envoyer simultanément aux adresses suivantes le 1er mai au plus tard :
berthefaman@gmail.com ; sylviezohin@gmail.com ;
daichat2011@yahoo.fr ; khortensias2016@gmail.com ;
Les frais de participation s’élèvent à 30.000 CFA / 50 euros pour les enseignants-chercheurs, 20.000 CFA / 30 euros pour les travailleurs et 10.000 CFA / 15 euros pour les étudiants.
LES ACTES DU COLLOQUE SERONT PUBLIÉS EN DEUX VOLUMES
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
ADJASSOH Christian, HOUESSOU Dorgelès, « De la plasticité à la corporéité du sphinx androgyne et intermédial dans la poésie de Théophile Gautier », in GRESLA-DL, Revue semestriel des sciences du langage et de didactique des langues, ENS-Université Marien Ngouabi, Brazzaville, (Congo), N° 004, Juillet-Décembre 2020, pp.67-87.
ADJASSOH Christian « Pour une poétique de la féminité dans la poésie mallarméenne », in La poétique en débat, débat sur la poétique, Kobenan N’guettia Martin Kouadio (dir.), Editions Universitaires Européennes, Mauritius, (Allemagne), pp.169-184, 2018.
ANDERSON Stephanie, Le discours féminin de Marguerite Duras, Un désir pervers et ses métamorphoses, Genève, Éditions Droz, 1995.
BORMAN Antoine (de), « Être un homme, féministe en 2018 ? », Analyse n°355 - décembre 2018, Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation
BOUCHARD Guy, « Typologie des tendances théoriques du féminisme contemporain », Philosophiques, 18(1), 119–167, 1991, https://doi.org/10.7202/027143ar
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DIAMA K’Monti Jessé, KISSY Cédric Marshall, « Werewere Liking ou la voi(e)x de « l’Autre » dans la création poétique négro-africaine », in REPÈRES, Revue Scientifique de l’Université Alassane Ouattara, Philosophie et Sciences Humaines, Vol. 1 - N°1 - 2022, p. 227-252.
DIDIER Béatrice, L’écriture-femme, Paris, PUF/Écriture, 1981.
EL HIMDY Ilhame, « Compte rendu de [Note de lecture : Parole de femme] », Horizons philosophiques, 6(1), 123–126. https://doi.org/10.7202/800997ar
GARAUDY Roger, Parole d’homme, Paris, Robert Laffont, 1975.
HALL Stuart, Identités et cultures : Politiques des cultural studies, Paris, Éditions Amsterdam, 2007.
HOOKS Bells, Ne suis-je pas une femme ? Femmes noires et féminisme, trad. Olga Potot, Paris, Editions Cambourakis, [1981] 2015.
HOUESSOU Dorgelès, « Distinctions genrées et identités discursives dans la généricité du discours d’investiture : le cas de Kirchner, Rousseff et Sirleaf », EID&A – Revista Eletrônica de Estudos Integrados em Discurso e Argumentação, Ilhéus, n. 19, p. 3-27, aout 2019. DOI dx.doi.org/10.17648/eidea-19-2301.
JACQUEMART Alban, « L'engagement féministe des hommes, entre contestation et reproduction du genre », Cahiers du Genre, 2013/2 (n° 55), p. 49-63. DOI : 10.3917/cdge.055.0049. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2013-2-page-49.htm
KERBRAT-ORECCHIONI Catherine, Le discours en interaction, Paris, Armand Colin, 2005.
LANDOLSI Houda, Le verbe d’Ève : parole féminine, manipulation et pouvoir dans La Religieuse de Denis Diderot, Thèse de doctorat en Littérature générale et comparée de Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, (École Doctorale 120 - Littérature et civilisation françaises), Soutenue le 11 mai 2012, Tome 1.
LEZOU Koffi Aimée-Danielle, « Expressions et sens du genre. Une lecture de Crépuscule du tourment » dans La traversée culturelle du genre, Troh Gueyes L., Adjoumani A. M. É., Dah P. B. (Dir.), Longueuil, Le Graal Éditions, p. 139-160, 2018.
LEZOU Koffi Aimée-Danielle, « Être une femme africaine : questionner le(s) contexte(s) pour déconstruire les rapports de genre en Afrique subsaharienne francophone », Marie-Anne PAVEAU, Université Sorbonne Paris Nord 13, – Master LEDILANGT SDL-SPC – M2 Doctorat 2021-2022, Séminaire : « Théories du discours : inégalités et discriminations liées au genre », Jeudi 28.10.21 de 13h à 15h, salle C 308.
MANYIM-ATEBA Jacqueline Ngo, ABOMO MAURIN Marie-Rose, Paroles de femmes, mots de femmes, Poésie, L’Harmattan, Paris, 2018, Collection : Littératures et cultures afro-américaines.
PAVEAU Marie-Anne, « Le genre : une épistémologie contributive pour l’analyse du discours », dans A-C Husson et al. (dir.), Le(s) genre(s). Définitions, modèles, épistémologie, Lyon, ENS Éditions, p. 79-95, 2018.
REVUE Argumentation et Analyse du Discours, Nouvelles argumentations féministes, Sous la direction de Stéphanie PAHUD et Marie-Anne PAVEAU, [En ligne], 18 | 2017, https://doi.org/10.4000/aad.2301
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SAINT-MARTIN Lori, « Le métaféminisme et la nouvelle prose féminine au Québec. » Voix et Images, volume 18, numéro 1 (52), automne 1992, p. 78–88. https://doi.org/10.7202/201001ar
SOW Fatou, La recherche féministe francophone. Langues, identités et enjeux, Paris, Kartala, 2009, « « Nouvelles argumentations féministes. Données empiriques et théorisations », http://journals.openedition.org/aad/2305 ; DOI : https://doi.org/10.4000/aad.2305
COMITÉ DE PILOTAGE :
Président : DADIÉ Djah Célestin, Professeur (Poésie), Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire) - Directeur de Publication de la revue Lettres d’Ivoire
Membres :
Prof. G. A. David Musa SORO, Université Alassane Ouattara - Rédacteur en chef de la revue Lettres d’Ivoire
Prof. Amara COULIBALY, Université Alassane Ouattara - Rédacteur en chef adjoint de la revue Lettres d’Ivoire
Prof. Edmond Yao KOUASSI, Université Alassane Ouattara - Secrétaire de la revue Lettres d’Ivoire
Prof. Marie Laurence Léa N’GORAN POAME, Université Alassane Ouattara - Responsable financier et marketing de la revue Lettres d’Ivoire
Prof. Logbo BLEDE, Université Félix Houphouët-Boigny - Responsable financier et marketing de la revue Lettres d’Ivoire
Dr Joachin Diamoi AGBROFFI, Université Alassane Ouattara - Chargé de la Production de la revue Lettres d’Ivoire
Dr Jacques NANEMA, Université de Ouagadougou, Burkina Faso - Délégué Afrique de la revue Lettres d’Ivoire
Dr Paul-Aaron NGOMO, Université de New York - Délégué États-Unis de la revue Lettres d’Ivoire
Prof. Anna KRASTEVA, Nouvelle Université bulgare - Délégué Europe de l’Est de la revue Lettres d’Ivoire
Prof. Franklin NIAMSY - Délégué Europe France de la revue Lettres d’Ivoire
COORDINATRICES :
Dre YIÉ Faman Berthe épouse BANNY, École Normale Supérieure (ENS-ABIDJAN)
Dre ZOHIN Sylvie épouse GOHOU, Université Alassane OUATTTARA (UAO-BOUAKÉ)
Dre DIABY Aïssata, Université Félix Houphouet Boigny (UFHB-ABIDJAN)
Dre KOUADIO Marietta Laure, École Nationale Supérieure de Statistique et d’Économie Appliquée d’Abidjan (ENSEA-ABIDJAN)
Dre KARABOILY Mah Hortense, Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC-ABIDJAN)
Dre ZADI Esther, Université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC-KORHOGO)
COMITÉ D’ORGANISATION :
Membres de l’Observatoire National de la Vie et du Discours Politiques (ONVDP)
COMITÉ SCIENTIFIQUE :
ABOMO-MAURIN Marie-Rose, Professeure, Université de Yaoundé 1 (Cameroun).
ABBOU Julie, MCF, experte des études sur le genre, Université Paris 13 /& Aix-Marseille.
AMOSSY Ruth, Professeure, Université de Tel-Aviv (Israël).
ASSI KAUDJHIS Joseph, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire).
ARDELEANU Sanda-Maria, Professeure Université «Ștefan cel Mare»–Suceava (Roumanie)
AZOUMANA Ouattara, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire).
BAH Henri, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire).
BAMBA Assouman, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire).
BONI Tanella, Professeure, Université Félix Houphouët-Boigny, ASCAD, (Côte d’Ivoire).
BOUAZZA Merahia, Maître de conférences HDR, Université de Relizane (Algérie).
BRICCO Elisa, Professeure, Università di Genova (Italie).
COQUERY-VIDROVITCH Catherine, Professeure émérite, Université Paris Diderot (France).
DADIÉ Djah Célestin, Professeur, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire).
FLOQUET Oreste, Professeur, Université La Sapienza de Rome (Italie).
KOREN Roselyne, professeure, Université Bar-Ilan (Israël).
LÉPINARD Eléonore, Professeure associée à l’Institut des sciences sociales (ISS) et au Centre en études genre (CEG), Université de Lausanne (Suisse).
LEZOU KOFFI Aimée Danielle, Professeure, Université Félix Houphouët-Boigny (RCI).
NACHTERGAEL Magali, Professeure, Université Bordeaux-Montaigne (France).
NAJATE Nerci, Professeure, FLSH Mohammedia, Université Hassan II (Maroc).
N’GORAN POAME Marie Laurence Léa, Professeure, Université Alassane Ouattara (RCI).
NYECK Sybille Ngo, Ph.D. multidisciplinary Associate Professor in Africana/Gender Studies in the Department of Ethnic Studies, University of Colorado Boulder (USA).
PAVEAU Marie-Anne, Professeure en sciences du langage à l'université de Paris 13 (France).
RASCHI Natasa, Professeure Agrégée, Université de Pérouse (Italie).
SJÖBLOM Margareta Kastberg, Professeure, Université Bourgogne Franche-Comté (France).
TCHASSIM Koutchoukalo, Professeure, Université de Lomé (Togo).