Cahiers Flaubert et Maupassant, n° 41 : "Flaubert au Collège royal de Rouen, 1832-1839" (dir. Joëlle Robert)
Dans Les Mémoires d’un fou et Novembre, les deux récits de jeunesse à caractère autobiographique, Flaubert donne une image négative de ses années au Collège royal de Rouen. Exclu de l’établissement dès le premier trimestre de la classe de Philosophie, obligé de passer son baccalauréat en candidat libre, l’écolier affirme qu’il y fut « froissé » dans ses « goûts » comme dans ses « idées ».
Il doit pourtant beaucoup à la formation qu’il a reçue au Collège. Son amour de l’Antiquité et de l’histoire en général, sa passion pour la littérature dès son plus jeune âge lui viennent de remarquables professeurs. L’école du XIXe siècle dispense une solide culture classique, basée sur l’enseignement des « humanités » et de la rhétorique. Le futur écrivain se forme dans ces années où il subit les contraintes de la discipline en commençant à écrire librement. Ce volume tente de cerner le rôle que le Collège royal de Rouen a pu jouer dans les années d’apprentissage de Gustave Flaubert.
Textes de Nicolas Coutant, Jean-Paul Delahaye, Stéphanie Dord-Crouslé, Arlette Dubois, Bénédicte Duthion, Catherine Hubbard, Solenn Huitric, Yvan Leclerc, Joëlle Robert, Marie-Françoise Rose et Michel Tichit.