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Appels à contributions
Les écritures du trauma en arts vivants (revue Aparté | arts vivants, UQAM)

Les écritures du trauma en arts vivants (revue Aparté | arts vivants, UQAM)

Publié le par Esther Demoulin (Source : Matéo Pineault)

Appel à contributions : les écritures du trauma en arts vivants


Tout va très mal et pour son 7e numéro, la revue aparté | arts vivants s’intéresse aux diverses formes que peut prendre l’écriture du trauma dans les pratiques de recherche et de création en arts vivants. Dans cette perspective, nous sommes en quête de récits de création, de textes
(auto)théoriques ou (auto)fictifs, de réflexions critiques ou de toutes autres formes de documentation en lien avec les arts vivants qui puissent approfondir cette question du traumatisme. Veuillez noter que nous pointons vers une conception élargie du trauma, c’est-à-dire que nous vous enjoignons à réfléchir à la thématique en dépassant son acception première, clinique – en investissant par exemple la sociologie, la philosophie, les études littéraires, queers, féministes, décoloniales, etc. Votre geste d'écriture pourrait chercher à éclairer une démarche d'artiste, un concept, une expérience, un genre ou une œuvre – passée, présente ou à venir – liée de près ou de loin au domaine des arts vivants (théâtre, danse, performance, cirque, etc.)

En tant que concept englobant diverses expériences de violences situées, le trauma noue l’intime avec le politique. Considérant le caractère parfois insupportable du trauma, le fait qu’il ne laisse souvent pas de traces tangibles, qu’il trouble la mémoire et engendre la dissociation, il pose un défi sur notre conception de ce qui constitue une archive (Cvetkovich, 2003). Le terrain d’investigation thématique est vaste et ancré dans une multitude de corporéités.


Qu’est-ce que la honte produit sur les
corps ?
/
Comment la mémoire traumatique
influence-t-elle l'archive ? le réel ?
/
De quelles manières les arts vivants
peuvent-ils transformer l’insurmontable
en une œuvre d’art transmissible ?
/
Quels sont les défis associés au fait
d’aborder le trauma sur scène ?
Par quels moyens la répétition de
l’événement traumatique – collectif ou
individuel – dans un cadre artistique
peut-elle former un acte de
reconstruction identitaire ?


Les formes d’écritures créatives sont les bienvenues pour la publication de ce prochain ouvrage. Cela signifie que nous encourageons fortement le détournement des normes contraignantes de l’écriture académique aux fins de cet exercice littéraire. Veuillez noter que le dévoilement n’est
pas essentiel. La thématique peut tout autant se déplier à partir d’autres postures. Par exemple, les contributions attendues peuvent prendre la forme d’un entretien dirigé, d’une étude de cas, d’une correspondance ou d’un essai. Nous cherchons également des propositions libres pour nos sections hors dossier :

Laboratoire : récit de projet en arts
vivants qui est en cours de création.
Étude de cas : réexion globale sur
une pratique artistique (à partir d’une
compagnie, d’une personne créatrice
ou interprète, etc.)
Vitrine sur la recherche-création :
fenêtre sur le travail d'un·e
artiste-chercheur·euse du département
de théâtre de l'UQAM ayant déposé son
mémoire-création dans l'année en cours
Portfolio : exposition du travail d'un·e
artiste visuel·le au sein de la revue.

Faites-nous parvenir une courte bio, ainsi qu’un résumé du projet de contribution que vous envisagez – et pour quelle section – de 300 mots maximum d’ici le 31 janvier à l’adresse suivante : aparte.cahiers@gmail.com.
Le comité éditorial s’engage à répondre à tous·tes les auteurices.