Traduit de l’anglais et préfacé par Roger Pouivet.
Pourquoi les êtres humains ont-ils besoin des vertus? Telle est la question essentielle à laquelle répond Peter Geach dans cet ouvrage incisif, qui a marqué la philosophie morale depuis la seconde moitié du XXe siècle. L’éthique trouve son fondement dans la métaphysique, à travers l’examen des trois vertus théologales (foi, espérance et charité) et des quatre vertus cardinales (prudence, justice, tempérance et courage).
Rejetant certains des courants dominants de la philosophie morale contemporaine, mais attentif à Aristote, Thomas d’Aquin et Schopenhauer, Geach retrouve l’éthique chrétienne des vertus, fondée sur la nature humaine et la loi naturelle. Pour les créatures que nous sommes, la meilleure vie morale et le salut de notre âme sont étroitement liés, même s’ils ne sont pas la même chose. Ce qui vaut aussi pour les relations entre la philosophie morale et la théologie philosophique : si elles sont distinctes, elles sont cependant intrinsèquement liées.
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On peut lire sur laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage :
"Les moyens de la vie bonne", par Yann Schmitt (en ligne le 28 décembre)
Philosophe, logicien et catholique, Peter Geach reprend la question des dispositions nécessaires pour tenter de mener une vie bonne. Entre ironie et argumentation, son traité des vertus propose un discours à la fois philosophique et religieux.