Environnement et écocritique dans la popular music de langues romanes
Changement climatique, catastrophes écologiques, énergies alternatives, durabilité, avenir de la planète et de l’humanité – ces mots‐clés, et bien d’autres encore, marquent actuellement les «nouvelles du jour» et aussi, pour la plupart d’entre nous, notre propre réflexion. Dans le prochain numéro annuel de notre revue ATeM, nous souhaitons nous interroger sur la manière dont ces thématiques se manifestent dans la popular music, et sur la façon dont elles y trouvent – ou mieux peut‐être, y ont trouvé – leur place. Car le thème n’est évidemment pas nouveau. Au contraire, au cours de ces dernières décennies déjà, il a à la fois préoccupé et inspiré maint artiste de la popular music.
Depuis les années 1990 l’écocritique joue un rôle important dans les sciences humaines, telles que l’analyse littéraire et les Cultural Studies. Pour nous le terme ‘écocritique’ se définit comme « critique environnementale » qui s’interroge sur la manière dont «nature and the natural world are imagined through literary texts», de même que sur la façon dont «we have traditionally understood our relationship to the planet».1 Nous nous proposons donc d’examiner le domaine de la popular music dans une perspective écocritique qui rend compte des débats de la recherche sur l’anthropocène, et d’explorer les questions qui s’y posent de manière exemplaire, en prenant en considération, si possible, toutes les dimensions porteuses de sens (c’est‐à‐dire outre le texte, la musique, l’interprétation/la performance, les clips, etc.). Les contributions sont censées expliciter leur approche théorique respective et, dans la mesure du possible, aborder la matière à discuter dans une perspective interdisciplinaire. Les contributions écrites ‘à quatre mains’, si chères à la revue ATeM, sont bienvenues.
Nous vous prions de bien vouloir nous communiquer le titre provisoire de votre contribution avant le 31 mars 2023 (atem‐journal@uibk.ac.at).
La date limite de la remise du texte définitif, qui sera soumis à un processus d’évaluation anonyme, est le 15 juillet 2023.
Nous sollicitons également des comptes‐rendus de publications thématiquement pertinentes. Une liste d’ouvrages à recenser se trouve sur le site d’ATeM sous la rubrique «Directives aux auteurs», mais vous pouvez également nous proposer des titres de votre choix.
Enfin, la rubrique «Forum» permet de soumettre des comptes‐rendus de colloques, de projets scientifiques ou de concerts, des présentations d’institutions ou de collections, des discours et allocutions, des notices nécrologiques, etc.
La date limite pour les comptes‐rendus et les contributions au Forum est le 15 août 2023.
Les éditrices de la revue
Gerhild Fuchs (gerhild.fuchs@uibk.ac.at)
Ursula Mathis‐Moser (ursula.moser@uibk.ac.at)
Birgit Mertz‐Baumgartner (birgit.mertz‐baumgartner@uibk.ac.at)
1 Ken Hiltner, “General Introduction”, in: Ken Hiltner (éd.), Ecocriticism. The Essential Reader, London/New
York: Routledge, 2015, xiii et xiv.