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Construire une posture de recherche implicante et impactante

Construire une posture de recherche implicante et impactante

Publié le par Esther Demoulin (Source : Véronique Fillol & Elatiana Razafimandimbimanana)

Appel à communications
Journée d’Études (format hybride)
21 avril 2023
Construire une posture de recherche implicante et impactante
 
Conçue et animée par Véronique Fillol (Université de la Nouvelle-Calédonie) & Elatiana Razafimandimbimanana (Université Toulouse 2)
Portée par l’équipe de recherche ERALO[1] - Université de la Nouvelle-Calédonie
En collaboration avec l’axe « Les Usages Sociaux du langage verbal » du LÉRASS[2] - Université Toulouse 2

 

[1] https://eralo.unc.nc
[2] https://www.lerass.com/

Argumentaire 
Mettre en œuvre un projet de recherche en prise directe avec des dynamiques sociales implique parallèlement la construction d’une posture de chercheur·e ayant pour enjeu la qualité relationnelle avec les acteur·rice·s de terrain :
« Les recherches alliant acteurs et chercheurs interpellent directement le rôle de la société civile, des citoyens et des acteurs dans la production du savoir, vecteur de nouvelles formes de régulation dans la production de connaissances dans une perspective démocratique favorisant l’encapacitation des membres impliqués. Ces modes de recherche offrent ainsi la possibilité de co-construire le problème de recherche et de co-produire des connaissances dans une perspective de transformation sociale. » (Ballon, Le Dilosquer et Thorigny, 2019)
En Océanie, comme dans d’autres contextes, ces questionnements à la jonction de l’épistémologie et de la méthodologie[1] ont fait l’objet de réflexions pluri et interdisciplinaires et d’analyses réflexives[2].
La présente Journée d’Études a pour visée thématique la réflexion sur les postures de chercheur·e·s dans le cadre de recherches que nous plaçons sous l’enseigne de « la recherche socialement implicante et impactante » : recherches-actions, recherches-interventions, recherches-créations, et pour modalité, la mise en dialogue entre chercheur.e.s s’intéressant aux terrains et aux points de vue océaniens quel que soit leur sentiment d’expertise ou d’ancienneté en sciences humaines et sociales (SHS). 
Les chercheur·e·s en début de parcours ont une place à part entière dans cet espace-temps de dialogue car nous y situons d’importants besoins d’accompagnement.
« En effet, après une formation à la recherche fondamentale au sortir du master, édifier une posture scientifique dans l’action relève encore souvent d’une expérimentation individuelle à tâtons, d’où la nécessité de créer des espaces de partage d’expériences afin de se constituer un outillage intellectuel et pragmatique adapté à la recherche contractuelle. » (Taster, 2019 : 77)
La visée thématique est la (re)construction de postures de chercheur·e·s dans le cadre de recherches qui se veulent socialement implicantes et impactantes. 
 
Sur la posture de chercheur·e 
Dans le technolecte scientifique, la notion de « posture » reste indéfinissable en soi. On parle « de posture ou de position épistémologique pour indiquer le paradigme de recherche dans lequel s’inscrivent les choix théoriques et méthodologiques effectués (ex : explication, compréhension, description, herméneutique, etc.) » (Charmillot, 2021).La construction d’une posture de recherche suppose aussi une dimension interelationnelle : « la position que le chercheur occupe par rapport à ses objets de recherche, à ses interlocuteurs, à son terrain, mais aussi à ses pairs et aux institutions qui structurent et/ou financent ses activités » (Alphandéry & Bobbé, 2014).
En outre, la posture a une fonction double dans le processus de la recherche : tout autant qu’elle se construit en cohérence avec une filiation épistémologique, la posture est ce qui met en cohérence les différents paramètres (choix) qui définissent le périmètre de recherche : disciplines, thématiques, problématiques, terrains, interactions in situ. La posture adoptée par un sujet chercheur·e est donc loin d’être neutre sur le déroulement et les résultats d’un projet de recherche. Elle marque aussi une identité scientifique. Or, l’idée même qu’une posture de recherche relève d’un choix, certes plus ou moins « libre », mais néanmoins opéré, formulé et porté par le sujet chercheur·e est encore loin d’être acquise en SHS (Razafimandimbimanana et Traisnel, 2020). Nous invitons les chercheur·e·s en début de parcours à y prêter une attention particulière, s’agissant d’une forme de responsabilisation face aux conséquences non seulement éthiques mais aussi sociales de tout projet de recherche en SHS. 
Une posture de recherche est aussi « amenée à évoluer dans le temps, y compris lors d’un même travail de recherche » (Ballon J, Le Dilosquer P.-Y. et Thorigny M. 2021). Cela dépend en partie des injonctions institutionnelles. Sur le terrain, la conjoncture locale et globale, les tensions sociales, les relations (dé)nouées influent sur la construction d’une posture scientifique sans négliger les facteurs psycho-sociaux propres à chaque sujet chercheur·e, lui·elle aussi éprouvant des besoins de reconnaissance, d’intégration, de légitimité, de sécurité, etc. Le sujet chercheur·e est en permanence confronté·e à des ajustements de posture, de méthodologie voire de problématisation. Ce qui pose à nouveaux frais et à différentes temporalités dans le travail de recherche la question de la manière d’être avec les acteur·rice·s de terrain. C’est pourquoi cette Journée d’Étude adopte comme point de départ le fait qu’en théorie comme en pratique, il n’y a pas une bonne posture de recherche (De Sardan, 1995) et pour cause :
« la complexité aléatoire ou chaotique des facteurs intervenants dans les phénomènes humains est telle qu’il apparaît généralement impossible d’en maîtriser totalement et précisément les variables » (Blanchet, 2000 : 30).
Le sujet-chercheur·e est lui·elle-même plongé·e dans un faisceau de réalités sociales, politiques, historiques, idéologiques, institutionnelles, affectant d’une manière ou d’une autre ses rapports au monde. Il en va de même au regard du système interne au monde scientifique. 
 
Sur la recherche socialement implicante et impactante
Si une posture de recherche se re-dé-construit de façon dynamique, l’expérience sur le terrain affectant le sujet-chercheur·e, il·elle peut tout autant affecter les acteur·rice·s de terrain par ses questions, gestes, formulations ou par sa seule présence (et ce qu’elle représente à leurs yeux). Plutôt que croire qu’il serait possible de faire du travail de terrain dans une parfaite « invisibilité » ou neutralité axiologique, nous posons que la recherche qualitative l’est parce que socialement implicante et impactante :
-        La pratique d’une recherche socialement responsable requiert une réflexion implicante où le sujet-chercheur·e travaille avec et pour les acteur·rice·s du terrain.
-        Le sujet-chercheur.e n’échappe pas aux dynamiques sociales, relationnelles et interactionnelles caractéristiques de toute rencontre humaine donc autant choisir une intention et une direction impactante en synergie avec son projet de recherche ;
Ce sont les deux motivations qualitatives à l’origine de cet appel. 
En Nouvelle-Calédonie, nous assistons à l’émergence de nouvelles voies/voix de recherche en SHS que nous regroupons sous l’enseigne « implicante et impactante » : recherche-action, recherche-intervention, recherche-action-formation, recherche-création (Razafimandimbimanana, 2022), etc. Les pratiques transversales incluent la réciprocité relationnelle, ce qui se traduit par des démarches de coopération, de collaboration, de co-construction et de co-écriture. Toutes les étapes du processus de recherche peuvent être concernées allant du travail face aux observables à celui de la diffusion, restitution en passant par la problématisation (Clerc, 2015 ; Colombel-Teuira et Fillol, 2020). Qu’en est-il du point de vue des chercheur·e·s en début de parcours situé·e·s dans d’autres espaces insulaires ou s’intéressant à des terrains insulaires ?
Dès lors où le sujet-chercheur ne se situe pas dans une logique de monopole, il·elle met en perspective une science interventionniste :
« On peut définir l’intervention en sciences sociales comme une démarche et un positionnement scientifique où la production de connaissances est conçue dans la perspective d’une action de modification, de transformation des individus, des situations sociales ou des sociétés. Les chercheurs visent, avec d’autres acteurs, la transformation du monde social et pas seulement son observation ou sa description. Cela implique des choix méthodologiques : par exemple, la recherche-action associe étroitement les citoyens à l’investigation scientifique et conteste en acte la division du travail intellectuel entre experts et non experts ». (Boutet, 2021 : 186)
Mener une recherche implicante et impactante revient à adopter une posture comparable en ce qu’elle met en actes une alternative, voire une rupture avec les pratiques dominantes, institutionnalisées dans la reproduction d’un idéal objectiviste (Daston & Gaslison 2012). En lieu et place d’un travail objectif en soi[3], les pratiques de recherche implicantes envisagent plutôt la recherche comme un dialogue intersubjectif[4] et permanent entre sujet chercheur·e·s et acteur·rice·s du terrain. On comprend alors en quoi construire sa posture de recherche participe à avancer collectivement dans « la construction d’un chemin argumentatif » (Charmillot, 2021).
 
Présentation synthétique 
Mots-clés : épistémologies, choix méthodologiques, Océanie, pluralité linguistique, dialogue social, terrains océaniens
Public cible
- chercheur·e·s en début de parcours (Master 2, Doctorat) en sciences humaines & sociales réalisant une thèse se rapprochant de la visée implicante et impactante présentée dans l’appel ; 
- chercheur·e·s en début de parcours inscrit·e·s à l’École Doctorale du Pacifique ou dont le terrain (au sens géographique) se situe en Océanie ou dans un espace dit « insulaire » ; 
- chercheur·e·s en SHS du CRESICA (Consortium pour la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation en Nouvelle-Calédonie).
 
Objectifs formatifs
- Accompagner les jeunes chercheur·e·s dans une meilleure gestion des conflits cognitifs, défis interculturels et normes scientifiques.
- Consolider les compétences analytiques, critiques et réflexives dans la construction de postures de chercheur·e·s en terrain.s océanien.s.
- Produire un espace formatif fondé sur les défis[5] de la recherche afin d’impulser des théories épistémologiques et méthodologiques mieux contextualisées pour la mise en œuvre de recherches-interventions, recherches-actions et recherches-créations dans une Océanie francophone, plurilingue, multiculturelle.
- Interroger les modes et niveaux d’articulation entre la posture de recherche et le parcours biographique des jeunes chercheur·e·s pour en comprendre les apports, plus-values, limites, champs d’amélioration.
- Développer les entreprises collaboratives entre chercheur·e·s en SHS (sciences de l’éducation, sciences du langage, anthropologie sociale et culturelle…), et en particulier en Océanie, qui font face à un déficit de modèles théoriques et de guides pratiques spécifiquement construits à partir de points de vue situés.  
- Développer une réflexion collective sur la posture du chercheur·e face aux terrains insulaires.
 
Les axes de travail des journées
Les communications peuvent contribuer au dialogue sur la construction de postures implicantes et impactantes en s’appuyant sur :
-        Un retour réflexif sur un projet mené
-        L’analyse des étapes préparatoires d’un projet en cours
-        La prise en compte des implications d’un travail de recherche à venir
-        Des partages d’expériences collaboratives avec des acteur·rice·s de terrain.
Les axes d’analyse peuvent aborder ou s’inscrire dans l’un des questionnements suivants sans obligatoirement s’y restreindre :
-        Quelle[6] lecture, rencontre, expérience a inspiré, encouragé, autorisé, légitimé la construction de « ma » posture de chercheur·e ? Quelles sont les caractéristiques de cette posture ? En quoi est-elle implicante et impactante ?
-        Quelles prises en compte du caractère insulaire, (post)colonial, minoritaire et/ou sensible dans un contexte de recherche océanien, plurilingue, multiculturelle et francophone dans la façon d’être chercheur·e ? de faire de la recherche ? d’écrire la recherche ?
-        Quelles formes concrètes d’implication et d’impacts sont visées/ont été mises en œuvre ? 
-        D’une posture discursive à la pratique d’enquête : comme traduire, matérialiser, manifester, performer des choix épistémologiques sur le terrain ? et dans le monde de la recherche ?
-        Lorsqu’on évolue au quotidien dans le terrain de recherche parce qu’on y vit ou travaille : comment concilier posture sociale, professionnelle, identitaire et posture de recherche ?
-        À partir d’une expérience en cours ou projetée : quels outils ou pratiques de recherche pourraient être partagés ?
 
 
Modalités de réponse à l’appel à contribution
Les étudiant.e.s (Master 2), doctorant.e.s, chercheur·e·s intéressé·e·s sont invité·e·s à envoyer leurs propositions de communication pour partager leurs expériences, questionnements et réflexions (épistémologiques, méthodologiques). Les communications prendront la forme d’une présentation orale de 15 minutes. Chaque communication donnera lieu ensuite à quelques minutes d’échanges avec le public (en ligne et en présentiel).
Les propositions de communication doivent être soumises sous le format d’un document de 2 pages maximum (format WORD) et envoyées aux adresses électroniques suivantes : veronique.fillol@unc.nc et elatiana.razafi@univ-tlse2.fr
Les propositions de communications doivent être présentées à l’aide :
– d’un résumé (500 caractères maximum, espaces compris) explicitant la problématique et le terrain en lien avec au moins l’un des axes de la Journée d’Études (cf. supra) ; 
– de 6 mots-clés et comporter les informations suivantes en début de document :
-        titre de la communication
-        identification de chaque (co)auteur·rice 
-        adresse électronique de chaque (co)auteur·rice
-        organisme d’appartenance de chaque (co)auteur·rice et statut si inscrit·e·s à une formation universitaire (étudiant.es en Master, Doctorat, etc.).
 
Calendrier
–  début novembre 2022 : diffusion de l’appel à contributions 
– date butoir pour la réception des propositions de contribution :  30 janvier 2023
– Journée d’Études : le jeudi 21 avril 2023 ou deux demi-journées (21 et 22 avril 2023) en fonction des contraintes des décalages horaires avec les participants.

Comité scientifique
Rodica Ailincai (Université de la Polynésie française)
Frédéric Anciaux (Université des Antilles)
Philippe Blanchet (Université de Rennes 2)
Adriano Favole (Université de la Nouvelle-Calédonie et Université de Turin)
Véronique Fillol (Université de la Nouvelle-Calédonie)
Mylène Lebon-Eyquem (Université de la Réunion)
Pierre-Yves Le Meur (IRD, Nouvelle-Calédonie)
Véronique Miguel-Addisu (Université de Rouen)
Muriel Molinié (Université Paris Sorbonne Nouvelle)
Gilles Pestana (Université de la Nouvelle-Calédonie)
Elatiana Razafimandimbimanana (Université Toulouse 2 & Université de la Nouvelle-Calédonie)
 
 
Références citées
Alphandéry S. et Bobbé P (dir.). (2014). « Chercher, S’engager ? », Communications, n° 94. https://www.cairn.info/revue-communications-2014-1.htm 
Ballon J, Le Dilosquer P.-Y. et Thorigny M. (2021). « La recherche en action : quelles postures de recherche? ». Éditions et Presses universitaires de Reims, 2019, 9782374960975. 10.34929/qp4d- 4v07 . halshs-02334228 Boutet J. (2021). « Intervention », Langages et Sociétés, Hors-Série, 185-188.
Blanchet, Ph. (2000). La linguistique de terrain. Rennes, PUR.
Boutet J. (2021). « Intervention », Langages et Sociétés, Hors-Série, 185-188.
Charmillot M. (2021). « Définir une posture de recherche, entre constructivisme et positivisme ». Dans F. Piron et É. Arsenault, Guide décolonisé et pluriversel de formation à la recherche en sciences sociales et humaines. https://www.editionscienceetbiencommun.org/guide-decolonise-et-pluriversel-de-formation-a-la-recherche-en-sciences-sociales-et-humaines/
Clerc S. (2015). « La recherche‐action : ancrages épistémologique, méthodologique et éthique ». Dans P. Blanchet et P. Chardenet (Dir.), Guide pour la recherche en didactique des langues et des cultures. Approches contextualisées. Agence Universitaire de la Francophonie, Paris, Éditions des Archives Contemporaines, 112‐121.
Colombel-Teuira C. et Fillol V. (2020). « Expériences de recherches-collaboratives au service de l’éducation en situation postcoloniale : enjeux, scientificité et légitimité ». Recherches en didactique des langues et des cultures[En ligne], 17-2 | 2020, mis en ligne le 27 avril 2020, URL : http://journals.openedition.org/rdlc/7619.
Daston L. et Galison P. (2012). Objectivité. Dijon : Les presses du réel.
Fillol V. et Le Meur P.-Y., (dir) (2014). Terrains océaniens : Enjeux et méthodes, Paris, L’Harmattan, Cahiers du Pacifique Sud Contemporain, Hors-série n° 2.
Olivier De Sardan, J.-P. (1995). « La politique de l’enquête. Sur la production des données en anthropologie ». Enquête, n° 1. https://journals.openedition.org/enquete/263
Razafimandimbimanana E. (2022). « De la pluralité des langues à la pluralité des médiations : faire de la recherche scientifique un projet d’émancipation sociale ». Note de synthèse présentée en vue l’Habilitation à diriger des recherches. Paris Sorbonne Nouvelle, DILTEC.
Razafimandimbimanana E. (2011). « Intersubjectivité ». Dans Blanchet, P. et Chardenet, P. Guide pour la recherche en didactique des langues et des cultures. Approches contextualisées. Éditions des archives contemporaines. Ressources pour la recherche en didactique des langues : glossaire des notions et des concepts, partie D, 5. Agence universitaire de la Francophonie [en ligne]. URL : https://wiki.auf.org/glossairedlc/Index/Intersubjectivité
Razafimandimbimanana E., Traisnel C. (2020). « La non-neutralité du chercheur au prisme de deux concepts usités en matière de minorités linguistiques : « vitalité » et « allophone »». Dans Gauvin K. et Violette I. Minorisation linguistique et inégalités sociales. Bruxelles : Peter Lang : 15-43.
Taster C. (2019) « Ethnographier en thèse CITRE. Retour d’expérience au prisme d’une recherche en collectivité territoriale ». Dans Ballon J, Le Dilosquer P.-Y. et Thorigny M., La recherche en action : quelles postures de recherche ?, Éditions et Presses universitaires de Reims, 63-78.

 
[1] Nous pensons notamment aux problématiques qui concernent la définition d’un terrain de recherche, la signification ontologique de la recherche, les modalités de contextualisation des phénomènes étudiés et les conditions de diffusion des connaissances produites à leur sujet.
[2] Voir Fillol & Le Meur, 2014, Colombel & Fillol, 2020, Razafimandimbimanana, 2022.
[3] L’objectivité n’est pas une donnée, il y a surtout « objectivation », soit une mise à distance conscientisée à des fins analytiques.
[4] « Intersubjectivité : paradigme sous lequel les acteurs interagissent pour coproduire du sens et sous lequel l’historicité des acteurs en jeu s’inscrit dans leurs rapports au réel. Cela amène notamment à repenser les « données » de recherche en termes d’« observables » » (Razafimandimbimanana, 2011).
[5] Dans la lignée des Problem-Based Strategies.
[6] Le singulier vise à limiter la ressource citée à une seule afin de favoriser des analyses en profondeur.