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Rencontre annuelle de l'Association canadienne d'études francophones du XIXe siècle 2023

Rencontre annuelle de l'Association canadienne d'études francophones du XIXe siècle 2023

Publié le par Marc Escola (Source : Elisabeth Gerwin)

 Appel à communications

La prochaine rencontre annuelle de l’Association canadienne d’études francophones du XIXe siècle (ACÉF-XIX) aura lieu dans le cadre du Congrès des sciences humaines, à l’Université York (Toronto, ON, Canada), du mardi 30 mai au jeudi 1 juin 2023.

Pour la première fois depuis 2020, le Congrès aura lieu en personne. 

Nous sollicitons dès à présent des propositions de communication (250 mots environ), pour l’un ou l’autre des ateliers mentionnés ci-dessous. Prière d’envoyer votre proposition de communication en indiquant l’atelier concerné et en incluant une brève notice biobibliographique à l’adresse électronique de l’association : acef19e@gmail.com.

Date limite : lundi 30 janvier 2023 (à l’exception de l’Atelier 1, voir plus bas)



Atelier 1. Nouvelles francophonies 

(Atelier conjoint avec l’Association des professeur.e.s de français des universités et collèges canadiens (l’APFUCC))
 
Þ Date limite de propositions pour cet atelier conjoint : le 8 janvier 2023

Þ Les propositions pour cet atelier (comprenant un titre, un résumé de 250-300 mots, et une notice bio-bibliographique) doivent être envoyées directement à :

Mathilde Kang : (responsable d’atelier, auteure de Francophonie en orient : aux croisements France-Asie [1840–1940]), mathilde.kang1@gmail.com

Elisabeth Gerwin : (Secrétaire, ACÉF-XIX), acef19e@gmail.com


Parue fin 19e, la dénomination «francophonie» a beaucoup évolué. De sa désignation du 19e siècle de personnes ou pays utilisant le français, la francophonie a acquis un sens élargi dans l’ère du transculturel en englobant en son sein la manifestation des rencontres culturelles et l’enrichissement mutuel issu de ces croisements de culture.

De la mouvance du monde francophone depuis le 19e siècle aux interrogations en cours sur le devenir de la francophonie, nous proposerons de jeter un regard sur l'horizon des francophonies. Le phénomène de mondialisation génère une transculture qui débouche sur un horizon élargi de la sphère francophone; cela entraîne de nouvelles voies pour l’acquisition des faits culturels francophones. Comme ces modes d’acquisition sont autres que ceux de la colonisation classique, ils remettent donc en cause les attributs classiques de la francophonie, tels «l’équation entre colonisation et francophonie» (voir références ci-dessous).

Nous croyons que l’avenir du monde francophone serait aux horizons multiples et ouverts devant refléter les préoccupations liées aux phénomènes transnationaux des cultures. Nous plaiderons pour une nouvelle configuration d’une francophonie plurielle, celle qui inclut dans ses frontières les sphères culturelles jadis considérées comme non francophones (voir références ci-dessous), et par conséquent exclues et ignorées des études francophones actuelles.

Dans cet esprit, notre séance se veut l'annonciatrice du changement en appelant à la réflexion des questions qui s’avèrent essentielles pour une reconfiguration de la francophonie moderne :

1.      Que signifient les francophonies dans l'ère de la mondialisation et de la littérature-monde ?

2.      La colonisation classique (dans le cas du 19e) est-elle l’unique voie pour une acquisition des faits francophones ?

3.      Faut-il limiter les frontières de la francophonie à la France métropolitaine et aux zones géographiques des anciennes colonies françaises ?

4.      Les faits francophones relevant des espaces culturels hors des zones francophones classiques devraient-ils être inclus ou exclus de la francophonie ?

5.      Faut-il reconfigurer le monde francophone sous la notion de transculture dans l'ère de la mondialisation ?


Bibliographie sommaire :

Chatzidimitriou, Ioanna. «“Pour une littérature-monde en français”: The End of the Francophone World as We Know It?», French Review, Special Issue : Francophonie(s), vol. 88, N° 4, May 2015, pp. 101-116.

Dirkx, Paul. «Antinomy and Forms of Literary Migration: The Case of the Belgian Francophone Diaspora», The Australian Journal of French Studies, Special Issue : Francophonie and Its

Futures, vol. XLVIII, N°1, Jan-April 2011, pp. 60-73.

Kang, Mathilde. Francophonie en Orient aux croisements France-Asie 1840-1940, Amsterdam, Amsterdam University Press, 2018.

—. «La migration des oeuvres françaises en Asie 1880-1930», French Cultural Studies, Special Issue: Mobility Across Media in Francophone World, Vol. 29, Issue 1, Feb. 2018, pp. 49-58.

—. «Les réseaux d’édition française en Asie 1840-1940», Contemporary French & Francophone Studies, Vol. 21, N° 2, 2017, pp. 206-214.

—. «Francophonie en Orient : aux croisements du transculturel», French Review, Special Issue : Francophonie(s), vol. 88, N° 4, May 2015, pp. 47-58.

—. «Y a-t-il une francophonie en Orient ?», Contemporary French & Francophone Studies, vol. 16, N° 1, Jan 2012, pp. 87-95.

—. «Perspective de la francophonie en Orient : un plaidoyer», The Australian Journal of French Studies, Special Issue : Francophonie and Its Futures, vol. XLVIII, N°1, Jan-April 2011, pp. 47-59.

Le Bris, Michel. Pour une littérature-monde, Paris, Gallimard, 2007.

Thomas, Dominic. «From World-Literatures to World-Identities», The Australian Journal of French Studies, Special Issue : Francophonie and Its Futures, vol. XLVIII, N°1, Jan-April 2011, pp.104-116.

 
Les colloques annuels 2023 de l’APFUCC et de l’ACEF XIX seront en présentiel et se tiendront dans le cadre du Congrès de la Fédération des sciences humaines. Les personnes ayant soumis une proposition de communication pour l’atelier conjoint recevront un message des personnes responsables de l’atelier avant le 22 janvier 2023 les informant de leur décision. L’adhésion à l’APFUCC ou à l’ACEF XIX est requise pour participer au colloque. Il est également d’usage de régler les frais de participation au Congrès des Sciences humaines ainsi que les frais de conférence de l’APFUCC. À ce sujet, de plus amples informations seront envoyées aux personnes dont les propositions ont été retenues. Veuillez noter que vous ne pouvez soumettre qu’une seule proposition de communication pour le colloque 2023 de l’APFUCC. Toutefois, il est possible de soumettre une communication dans un atelier conjoint et une autre dans un atelier de votre choix. Toutes les communications doivent être présentées en français.

Toutes les communications doivent être présentées en français (la langue officielle de l’APFUCC et de l’ACEF 19). 

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Atelier 2.  « Un continuel travail »  

Siècle de révolutions, d’urbanisation et d’industrialisation, le XIXe siècle est aussi le siècle du travail :  progrès technologiques, mécanisation, syndicalisme, ont marqué cette période.  De nombreux écrivains et écrivaines dans le long XIXe siècle se sont interrogé.e.s sur la valeur du travail : le travail est-il la voie du salut universel ou la cause du déclin social? Le travail imite-t-il la nature? La vie est-elle « un continuel travail des forces chimiques et mécaniques[1] », comme l’écrivait Zola?

Cet atelier se propose d’explorer les diverses interactions entre la littérature et le travail au XIXe siècle. Il s’agira à la fois de s’interroger sur les représentations littéraires mais également sur les pratiques du travail.  En quoi celles-ci peuvent informer l’activité littéraire? Qu’est-ce qu’elles peuvent nous apprendre sur l’époque actuelle, marquée de plus en plus par le recours à l’intelligence artificielle et de nouveaux modèles de productivité comme le télétravail et la réalité virtuelle?

Voici quelques pistes de recherches (non-exhaustives) qui pourront inspirer la réflexion des participant.e.s de l’atelier :
 
-le travail littéraire, artistique

-la paresse, l’oisiveté

-le travail illicite, le crime

-le travail des femmes

-le travail des enfants

-le travail, l’industrialisation et la technologie

-le travail forcé, le bagne, l’esclavage

-le travail à la ville, à la campagne

-le travail et l’environnement, la nature

-l’éthique du travail

-les philosophies du travail

-les dystopies du travail

Responsable de l’atelier : Geneviève De Viveiros, Université Western (gdevivei@uwo.ca)



Atelier 3.  Le bien-être animal dans la poésie du XIXe siècle

La question du bien-être animal traverse la poésie du XIXe siècle. Victor Hugo dénonce la mise en cage des oiseaux, Rimbaud critique l'exploitation animale dans les abattoirs et Émile Goudeau représente le sort des bêtes de cirque. L'essor des sciences du vivant a tranformé la perception des animaux au XIXe siècle (Schaeffer  62), constat auquel la poésie ne se dérobe pas. Mais qu'est-ce qui singularise le poème comme véhicule de la cause animale ? Faut-il considérer que les effets qu'il déploie diffèrent de ceux de l'essai ou du roman ? 

Depuis quelques années, la zoopoétique, approche qui a changé la manière de traiter les figures animales en études littéraires, s'intéresse de plus en plus à la poésie (Simon, Weber, Souchard, Moe) – alors qu'elle avait, depuis sa création, essentiellement porté sur le roman. On pourra toutefois noter que la dimension politique ou militante du discours poétique sur les animaux y est restée secondaire. Cet atelier vise à penser le poème comme un lieu de transition épistémologique et de débat. Alors que notre époque reconsidère largement le rapport aux non-humains, il importe de souligner l’apport de la poésie du XIXe siècle à la question animale.

MOE, Aaron, Zoopoetics. Animals and the Making of Poetry, Lanham, Lexington Books, 2014.

SCHAEFFER, Jean-Marie, La Fin de l’exception humaine, Paris, Gallimard, 2007.

SIMON, Anne, Une Bête entre les lignes. Essai de zoopoétique, Marseille, Wildproject, 2021.

SOUCHARD, Flora, Poésie et dynamique animale. Jules Supervielle, Saint-John Perse et René Char, Paris Classiques Garnier, 2021.

WEBER, Julien, Donner sa langue aux bêtes. Poétique et animalité de Baudelaire à Valéry, Paris, Classiques Garnier, 2018.

Responsable de l’atelier : Mendel Péladeau-Houle (Université de Toronto)



Atelier 4.  Passé irrecevable et présent sacralisé ?  Passé sacralisé et présent irrecevable ?

Quelle histoire, aujourd’hui, pour les études littéraires francophones du 19e siècle ?

Dans la foulée des mouvements sociaux qui ont reconfiguré le paysage politique, éthique et discursif de notre monde (reconnaissance et légitimation de positions identitaires variées, sensibilités nouvelles aux mécanismes d’oppression et à leurs effets destructeurs, volonté assumée de décloisonner les espaces de pouvoir économiques et politiques, etc.) l’histoire et, conséquemment, la littérature françaises du dix-neuvième siècle semblent se poser, plus que jamais peut-être, dans un rapport conflictuel avec le présent.  

Deux dialectiques semblent s’affronter. La première, dite présentiste — et on pensera ici au Manifeste en dix points publié au printemps 2015 par le collectif d’études victoriennes « V21 » (http://v21collective.org/manifesto-of-the-v21-collective-ten-theses/) — souhaite dépasser un historicisme jugé contraignant afin d’ouvrir le temps historique à de nouvelles méthodes d’enquête tirées du présent et d’horizons disciplinaires variés (philosophie, sciences, études littéraires) ; la seconde, plus traditionnellement historiciste, place au contraire la valeur (pédagogique, heuristique, éthique) de l’histoire justement dans la différence que celle-ci oppose, si radicale soit-elle, à nos schèmes de pensés. 
 
Des questions fusent pour interroger chacun de ces deux pôles. 
 
Le présent peut-il légitimement projeter vers l’arrière ses instruments récents et recouvrir de ceux-ci le passé et toutes ses différences ? Le passé peut-il conserver son altérité et se draper dans sa différence pour demeurer hors d’atteinte des conquêtes de notre présent ? 
 
L’approche présentiste, ce creuset où le passé est fondu dans les angoisses brûlantes du présent, n’est-elle pas le reflet du présentisme économique utilisé par les administrations universitaires qui clientélisent les étudiants, fragilisent les enseignants et transforment les connaissances tirées du temps long en compétences tendues vers le temps court ?[2] La littérature du siècle numéro 19 doit-elle entièrement servir à changer le présent ? N’a-t-elle pas droit à sa propre existence, autonome et souveraine ? Faut-il à tout prix, comme le disent Elaine Freedgood et Michael Sanders, que notre époque soit impérativement « relevent to the present »[3] ? Comme le formule Maxime Prévost, notre travail n’est-il pas aussi de « mettre les étudiants en face du passé dans sa radicale étrangeté ? »[4] Comme l’écrit Adela Pinch, professeure de littérature anglaise du XIXe siècle à l’Université du Michigan, notre travail de dix-neuviémiste n’est-il pas de faire valoir une “literature and a culture that is so different — even alien —, from our own” afin d’en montrer la “mind-stretching thinking and beauty”[5] ? 

D’autre part, le présentisme est-il vraiment un postulat méthodologique erroné ? Comme l’écrit Jesse Rosenthal, professeur d’anglais à l’Université Johns Hopkins, les études littéraires ne sont-elles pas depuis toujours « a discipline concerned with a dialectical relationship between the present and the past »[6] ? D’aucuns diront que la périodisation traditionnelle de la littérature en siècles distincts perpétue inconsciemment les violences coloniales, les stéréotypes de genre, et les hiérarchisations raciales. La perception séquentielle et linéaire de l’histoire doit-elle donc laisser sa place à une approche historique non-linéaire où les temps, les lieux, les discours et les mœurs se superposent, se feuillètent et s’enchevêtrent dans un vaste construit post-historique simultané ? Et n’y a-t-il pas un certain mérite à vouloir trouver dans le siècle romantique des instruments critiques pouvant donner un pouvoir opératoire efficace sur les difficultés (sociales, politiques, éthiques) du temps présent ? Qui plus est, investies successivement au fil des vagues par la morale, le biographisme, le marxisme, le socialisme et/ou les théories (post) structuralistes, les études littéraires n’ont-elles pas de tout temps été un peu « présentistes », c’est-à-dire au service d’une matrice de savoir qui cherchait à réparer un présent pensé comme étant défectueux, imparfait ? En somme : dans quelle optique historique faut-il désormais placer et penser la littérature du 19e siècle où, comme l’écrit Geneviève Boucher « chaque œuvre porte en elle le germe d’une nouvelle polémique »[7] ? Faut-il les lire à l’aune des valeurs et des schèmes théoriques de notre présent ou, au contraire, cultiver leur différence, leur altérité, voire leur étrangeté, au risque d’heurter les sensibilités nouvelles du lectorat contemporain ? 

Si cet atelier veut examiner le schisme qui semble polariser notre champ de recherche et d’enseignement sur la question de l’histoire, il souhaiterait aussi, surtout, réfléchir aux passerelles et aux recentrements par lesquels on pourrait combler cet écart conceptuel. Les personnes désirant participer à cet atelier seront priées de faire tenir leur présentation en 14 ou 15 minutes afin de laisser plus de temps à la discussion.

Responsable de l’atelier : Jean-François Richer (Université de Calgary)


Atelier 5. Table Ronde: pédagogie dix-neuviémiste

« Vos cinq conseils pour enseigner la littérature francophone du 19e siècle »

Cette seconde table-ronde consacrée à la pédagogie de la littérature francophone du 19e siècle pose, cette année, à celles et à ceux qui auraient envie d’y participer la question suivante, à la fois ludique et sérieuse : si vous aviez à donner cinq (5) conseils pédagogiques, ou cinq (5) astuces, cinq (5) trucs du métier à un.e collègue qui s’apprête à enseigner, pour la première fois peut-être, un cours consacré à la littérature francophone du 19e siècle, que lui diriez-vous ? Lui proposeriez-vous d’abord de réfléchir, par exemple, à des considérations techniques (longueur des œuvres mises au programme, difficulté des textes et/ou de leurs contextes historiques et culturels) ? Vos conseils iraient-ils spontanément vers des enjeux liés au corpus (enseigner le canon ou pas ?), au genre (texte narratif, poétique, théâtral ou argumentatif), au contenu (un thème plutôt qu’un autre, un type de fable plutôt qu’un autre) ? Mettriez-vous vos conseils au service d’un idéal plus élevé ? Croyez-vous comme Yvon Rivard, et la formule est belle, qu’on « enseigne toujours par l’exemple en proposant à l’élève (et en même temps à soi-même) ce qui le dépasse : les œuvres, les formes, les pensées les plus exigeantes, celles qui nous inspirent, nous aspirent vers la plus grande connaissance de l’être »[8] ? Vos conseils reprendraient-ils les mots de Todorov, pour qui nos étudiant.e.s ne lisent pas les œuvres que nous leur proposons pour « mieux maîtriser une méthode de lecture, ni en tirer des informations sur la société où elles ont été créées, mais pour y trouver un sens qui [leur] permette de mieux comprendre l’homme et le monde, pour découvrir une beauté qui enrichissent leur existence »[9] ? De manière plus pratique, lui diriez-vous, comme Jay Parini de « always teach from the center of your material, trusting the material to carry the class forward, to stimulate the students »[10] ? Conclueriez-vous, au fond, en suivant Sam Pickering, que « the most important quality of a good teacher is the capacity to like people »[11] ? 

Attention : les personnes intéressées à participer à cette table-ronde sont priées de ne pas dévoiler leurs cinq conseils dans la proposition de communication (200-250 mots) qu’ils enverront à l’ACEF19. L’idée est de garder intacte la surprise et de donner à la discussion un caractère événementiel, d’y trouver, pour le dire autrement, un effet de dévoilement. Les conseils reçus se recouperont-ils ? Verrons-nous apparaître des similitudes, des élans partagés ou des tendances claires au sein de nos stratégies d’enseignement ? Les propositions de communication mettront plutôt l’accent, par exemple, sur la logique générale qui soutient les cinq conseils, sur le fil conducteur qui les relie et qui ainsi dessine les contours d’une pratique pédagogique cohérente.     

Responsable de l’atelier : Jean-François Richer (Université de Calgary)

Atelier 6. Varia

Cet atelier sera consacré aux communications libres et sera ouvert à tous les types de chercheurs (professeur.es, postdoctorant.es, étudiant.es de 2e et 3e cycle).

 
 
[1] É. Zola, Travail, Paris, Charpentier, 1901, p. 195.
[2] Sur ce point, voir le texte de Nathan K. Hensley, notamment les pp. 114-115, in « Unquiet Slumbers », Victorian Studies, Volume 59, Number 1, 2017. L’auteur décrit “the neoliberal administrative rationality” qui cherche rien de moins, selon lui, qu’à « starve the humanistic thought and its care for the past until it is dead”.
[3] Freedgood, Elaine et Sanders, Michael : “Strategic Presentism or Partisan Knowledge?”, Victorian Studies, Volume 59, Number 1, 2017, pp. 117–121; p. 118.
[4] Boucher, Geneviève et Prévost, Maxime : « Dialogue de l’éveil. Les études littéraires à l’ère du militantisme identitaire », p. 168, in : Gilbert, Anne; Prévost, Maxime et Tellier, Geneviève (éds.) : Libertés malmenées. Chronique d’une année trouble à l’Université d’Ottawa, Lemeac, 2022. 
[5] Pinch, Adela : “Recent Studies in the Nineteenth Century”, Studies in English Literature 1500-1900, Volume 54, Number 4, Autumn 2014, pp. 943-1002; p. 944.
[6] Rosenthal, Jesse : « Some Thoughts on Time Travel”, Victorian Studies, Volume 59, Number 1, 2017, pp. 102-104; p. 102.
[7] Boucher, Geneviève et Prévost, Maxime : op. cit., p. 169. 
[8] Rivard, Yvon : Aimer, enseigner, Boréal, 2012, p. 84.
[9] Todorov, Tzvetan : La littérature en péril, Flammarion, pp. 24-25.
[10] Parini, Jay : The Art of Teaching, Oxford University Press, 2005, p. 23. 
[11] Pickering, Sam : Letters to a Teacher, Atlantic Monthly Press, 2004, p. 57.