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Dramaturgies du geste (Montpellier)

Dramaturgies du geste (Montpellier)

Publié le par Marc Escola (Source : Pénélope Dechaufour)

Dramaturgies du geste

Faire récit par l’image et le corps dans le texte de théâtre aux XX-XXIe siècle

JOURNÉE D’ÉTUDES

RIRRA 21 (Programme Corps, textes, images, sons et objets en jeu)

Université Paul Valéry Montpellier 3

Org. Pénélope Dechaufour et Élise Leménager-Bertrand

 10 mars 2023 

à La Baignoire, lieu des écritures contemporaines à Montpellier, 7 rue Brueys

Sur mon corps à présent j’écris mon spectacle.[1] — Heiner Müller
 
Cette journée d’études qui interroge les dramaturgies du geste inaugure un projet de réflexion autour de la présence exponentielle du corps au sein du texte de théâtre depuis le XXe siècle mais surtout à l’ère contemporaine. Inscrite dans le cadre des travaux du programme « Corps, textes, images, sons et objets en jeu » au sein de l’équipe de recherche RIRRA21 de l’Université Paul Valéry Montpellier 3, cette journée se déroulera à La Baignoire, lieu des écritures contemporaines de Montpellier et partenaire du projet.

Si la prise en compte du geste paraît évidente lorsque l’on s’intéresse à la dimension scénique du spectacle vivant[2], c’est moins le cas quand on aborde le texte dramatique. Pourtant, depuis le tournant du XXe siècle, le théâtre d’images[3] a aussi considérablement influencé le drame[4] et les « nouvelles façons de raconter »[5] au théâtre. Mettre le geste, le corps, au centre du processus d’écriture participe au déplacement des normes et à l’émergence de nouvelles formes dramatiques. En outre, la remise en question des canons dramaturgiques[6] a imposé de nouveaux modèles d’écriture[7] qui irriguent le texte dans une dynamique pluridisciplinaire et intermédiale[8]. Les dramaturgies du geste rejoignent selon nous l’idée d’un théâtre désormais hybride tout en questionnant les modalités de la relation entre « dramaturgie » et autres arts (notamment, en ce qui nous concerne, les arts plastiques et cinématographiques). Si c’est le texte de théâtre contemporain qui attire plus particulièrement notre attention, c’est qu’il entretient aujourd’hui – à l’instar de la scène – un rapport complexe avec l’idée de dramaturgie[9], y conçoit des trous, des récits fragmentés, des apories de sens qui remettent en question la structuration cohérente de l’action ou l’unicité d’une fable. D’autre part, le contexte contemporain a aussi considérablement fait évoluer les modalités de représentation de l’humain au théâtre[10]. En ce sens, nos réflexions rejoignent des notions travaillées ces dernières années en études théâtrales, « le corps théâtre du drame et champ de bataille »[11], « la dramaturgie marionnettique »[12], le « théâtre des voix »[13], parce qu’elles ont, notamment, révélé des mutations[14] dans les typologies corporelles des personnages[15] du drame contemporain, bien souvent devenues des figures[16] dont la parole impacte le système énonciatif.

Nous nous intéresserons aux écritures dramatiques textuelles au sein desquelles le geste (mouvement du corps) occupe une place centrale, soit parce que la dramaturgie de l’auteur·e se construit comme un geste symbolique imposant une certaine esthétique[17], soit parce que l’écriture s’articule autour du corps qui devient omniprésent (descriptions ou métaphores organiques, motifs et actions physiques récurrents). L’éclatement, la polyphonie et l’hétérogénéité, à l’œuvre depuis l’avènement du drame moderne[18] se signalant, par ailleurs, comme autant de gestes (ici au sens d’actions remarquables) dans le domaine du théâtre. Au travers de ces poétiques, c’est fréquemment le besoin de représenter les méandres de l’intériorité en questionnant les échecs du monde social et de la communauté humaine qui se manifeste. Les dérives de notre société y sont alors mises en exergue au prisme de problématiques mémorielles importantes marquées par les conflits armés du XXe siècle et l’histoire de l’impérialisme occidental. L’utilisation du corps comme médium artistique à travers des mises à l’épreuve (« performance »[19]) qui soulignent barbarie, incommunicabilité, faillite ainsi que limites de l’humain et du langage, semble être, entre autres, un moyen devenu désormais archétypal de rendre compte d’une mémoire traumatique agissant sur l’individu. Dans les dramaturgies qui seront abordées, le corps vient notamment prendre en charge l’inexprimable.

Parmi la multitude d’axes de réflexion envisageables dans ce double mouvement, nous pourrons donc interroger la possibilité qu’un geste d’écriture dramatique puisse se structurer autour du fait de faire surgir, par le texte, un corps qui s’était absenté ou qui avait disparu et dont il ne resterait que la voix, une voix enfouie revenant grâce au dispositif théâtral. Dans ce sillon et parce que la fiction contemporaine intègre l’inconscient, le traumatisme, ou la réalité non tangible, encore impossible à mettre en mot, nous souhaitons favoriser les gestes qui se font le support de la part inénarrable d’une histoire. Nous serons particulièrement attentives aux gestes porteurs d’un micro-récit, permettant une hypotypose visuelle, ou renvoyant à la notion de drame figuratif[20] c’est-à-dire à des modalités esthétiques qui travaillent, par une poétique du geste, à faire advenir une figure. De manière plus générale, nous souhaitons réfléchir aux enjeux de cette présence du geste dans le texte concomitamment aux changements de représentation de l’humain à travers le personnage devenu figure et se substituant au déploiement classique de la fable.

S’agit-il de questionner le rapport à l’anthropocentrisme en art ? De rendre compte de l’aliénation postmoderne ou bien encore d’ouvrir la voie à des paradigmes enfouis[21] ? Un geste peut-il, plus qu’une parole, se faire catalyseur capable d’articuler l’histoire par l’image ? Comment le geste peut-il synthétiser une fiction, autrement peu articulée ? Ces esthétiques sont-elles liées aux mouvements de contestation des récits établis et des processus identitaires ? Est-ce que certains gestes permettent de construire de nouvelles fictions, ouvrent de nouveaux imaginaires, éloignés de ceux bâtis par une culture dominante ? Comment le geste se détache-t-il d’une réalité spectaculaire pour faire signe vers une histoire ? Du geste physique comme motif – peut-être répétitif ou fondamental - au sein d’un texte, à l’idée que l’écriture d’une œuvre puisse se structurer dramaturgiquement comme un geste, nous réfléchirons aux enjeux esthétiques et politiques de tels déplacements vis-à-vis de la dramaturgie. Les écritures contemporaines seront ici interrogées dans leurs capacités à maintenir la présence de la fiction voire du drame, dans un régime narratif hybridé par l’image. Nous nous intéresserons donc à des œuvres où coexiste un lien entre l’apparition d’un geste[22] et l’organisation structurée d’une histoire. La présence du corps, ses modalités de représentation ainsi que les gestes qu’il déploie, seront considérés comme supports d’un récit qui procède en imposant des images[23] rendant perceptibles le propos et les enjeux de l’œuvre, ici textuelle. Nos questionnements s’orientent donc du côté des gestes qui font récit et/ou des dramaturgies qui présentent l’acte d’écriture comme un geste en soi[24]. Dans cette perspective, des études précises mobilisant l’apport des théories d’Antonin Artaud pour l’approche du texte de théâtre contemporain ou encore l’importance des relations entre écriture et marionnettes seront plus que bienvenues. Nous pensons aussi à des approches ciblant la question du langage[25].

Par exemple, dans L’Expérience hérétique, Pasolini, interroge la manière dont le cinéma réorganise le langage expressif de la réalité au sein d’un film pour révéler des unités de sens et l’expérimente, parallèlement, au sein de ses œuvres théâtrales. Nous pourrons partir aussi du titre de certaines pièces qui relève d’actions physiques impliquant le corps ou évoquant le geste (La Marche de Koltès, La Semeuse de Melquiot, Les Suppliants de Jelinek, Depuis mon corps chaud de Gwendoline Soublin, Poings ou Ctrl-X de Pauline Peyrade, Les Possibles de mon corps de Pauline Picot, Le Corps liquide de Kossi Efoui)[26]. Nous explorerons également des dramaturgies où le corps est omniprésent dans le contenu de la parole (comme chez Valère Novarina[27] ou dans certaines pièces de Lagarce, Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne, dans les scènes de cris chez Pasolini – le corps est aussi très présent chez Dieudonné Niangouna ou encore Michel Simonot notamment dans Traverser la cendre mais aussi Marie Dilasser, Claire Rengade ou Magali Mougel). Pensons également au détour par le corps violenté pour évoquer l’histoire de l’Afrique chez Koffi Kwahulé dans Jaz, en tant que motif dans le texte et la situation dramatique qu’il déploie, mais aussi dans le tissu énonciatif lui-même. Nous nous intéresserons également aux gestes répétés, soit revenant à plusieurs reprises ou se retrouvant en écho d’une œuvre à l’autre ou d’un artiste à l’autre, soit réalisés plusieurs fois comme cela se retrouve, par exemple, dans « la scène des sept hurlements » imaginée par Edward Bond dans sa pièce Le crime du XXIe siècle[28].

Cette journée est pensée comme un temps de réflexion collective où des travaux en cours pourront être présentés. Les communications tenteront de déterminer les ressorts d’une dramaturgie du geste et la portée de sa mobilisation pour les auteurs et les autrices. Mais, ce premier temps pourra aussi être l’occasion de réunir un corpus de textes dramatiques au sein desquels le geste occupe une place décisive sans tourner le dos à la fiction, mais au contraire en devenant porteur de sens ou se construisant comme le support d’une réflexion sur l’histoire. Les études de cas et approches monographiques, peuvent être couplées d’une considération anthropologique, historique, politique et/ou être articulées à une réflexion esthétique et conceptuelle qui convoquera entre autres les travaux fondateurs de Jean-Luc Nancy (Corpus[29]), Marcel Jousse (L’Anthropologie du geste[30]), Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello (Histoire du corps[31]) ou encore Bernard Andrieu (La Nouvelle Philosophie du corps[32]) et Gilles Boëtsch[33].

Modalités de soumission 

Les propositions de communication sont à envoyer aux adresses suivantes : penelope.dechaufour@univ-montp3.fr et elise.lemenager-bertrand@univ-montp3.fr

Elles comporteront : le titre de la communication, un résumé de 350 mots maximum et une brève notice biobibliographique précisant l'affiliation institutionnelle.

Date limite des propositions : 31 décembre 2022

Réponse des organisatrices : 15 janvier 2023.



Organisatrices :

Pénélope Dechaufour, MCF UPVM3

Élise Leménager-Bertrand, ATER UPVM3

Comité scientifique :

Axel Arthéron, MCF Université des Antilles

Pauline Bouchet, MCF Université Grenoble Alpes

Bela Czuppon, directeur artistique de La Baignoire

Sylvain Diaz, MCF Université de Strasbourg

Cyrielle Dodet, MCF Université Champollion d’Albi

Sandrine Le Pors, PR UPVM3

Alexandra Moreira Da Silva, MCF Sorbonne Nouvelle.

 


 
[1] Heiner Müller, « Médée Matériau » dans Germania Mort à Berlin, Paris, Éditions de Minuit, 1985, p. 6. 
[2] On peut penser à l’incontournable Le Théâtre du geste : mimes et acteurs (1987) sous la direction de Jacques Lecoq. Dans le domaine du hors-texte, les arts du geste font d’ailleurs l’objet de travaux récents : Arnaud Rykner dir., Pantomime et théâtre du corps, Rennes, PUR, 2009 ; Société d'Histoire du Théâtre, Léonor Delaunay, Véronique Muscianisi coord., « Variations autour du geste théâtral », Revue d’Histoire du Théâtre, N°287, Paris, 2020 ; Pierre Katuszewski et Maria Manca dir., « Théâtres du geste, du jeu et de la voix » in Horizons/Théâtre, N°8-9, Bordeaux, PUB, 2017. Mais on pense aussi entre autres à des chapitres d’ouvrages comme Patrice Pavis, « Le théâtre du geste et la dramaturgie de l’acteur », chapitre 10, in La Mise en scène contemporaine, Paris, Armand Colin, 2019, pp. 186-211 ; ou encore à Sophie Herr, Geste de la voix et théâtre du corps, Paris, L’Harmattan, 2009. Mais également, dans le domaine chorégraphique, à Histoires de gestes, ouvrage collectif sous la direction d’Isabelle Launay et Marie Glon, Arles, Actes Sud, 2012 et à Claudio Bernardo, « Écrire le geste », Alternatives théâtrales, hors-série n°17, septembre 2015.
[3] Hans-Thies Lehmann, Le théâtre postdramatique, Paris, L’Arche, 2002.
[4] Jean-Pierre Sarrazac et Catherine Naugrette (dir.), « La ré-invention du drame (sous l’influence de la scène) », revue Études Théâtrales n°38-39, Études théâtrales, Louvain, 2007.
[5] Jean-Pierre Ryngaert et Julie Sermon, Théâtres du XXIe siècle : commencements, Paris, Armand Colin, 2012, p.9.
[6] Sylvain Diaz, Dramaturgies de la crise (XXe-XXIe siècles), Paris, Classiques Garnier, coll. Études sur le théâtre et les arts de la scène, 2017.
[7] Joseph Danan et Catherine Naugrette (eds.), “Écrire pour le théâtre aujourd’hui”, Registres. Revue d’études théâtrales, hors-série N°4, Paris, PSN, 2015.
[8] Alix de Morant, Helga Finter, Eva Holling, Didier Plassard, Bernhard Siebert, Gerald Siegmund (eds.), Narrativité et intermédialité sur la scène contemporaine, Berlin, Peter Lang, 2021.
[9] Joseph Danan, Entre théâtre et performance : la question du texte (2016), Qu’est-ce que la dramaturgie ? (2017) et Absence et présence du texte théâtral (2018), Arles, Actes Sud et Sylvain Diaz, Alice Carré, Marion Boudier, Barbara Métais-Chastanier, De quoi la dramaturgie est-elle le nom ?, Paris, L’Harmattan, 2014.
[10] Jonathan Châtel et Pierre Piret dir., « Corps parlant, corps vivant – Réponses littéraires et théâtrales aux mutations contemporaines du corps », Études théâtrales, 66/2017, Louvain, Centre d’études théâtrales, 2017.
[11] Sylvie Chalaye, Corps marron. Les poétiques de marronnage des dramaturgies afro-contemporaines, Caen, Passage, 2018.
[12] Julie Sermon, « Dramaturgies marionnettiques », L’Annuaire théâtral, (48), 113–129, 2010 ; « Construction du personnage et dramaturgie du jeu en régime figural », in www.pourunatlasdesfigures.net, dir. Mathieu Bouvier, La Manufacture, Lausanne (He.so) 2018, consulté en ligne le 15/11/2022 
[13] Sandrine Le Pors, Le Théâtre des voix. À l’écoute du personnage et des écritures contemporaines, Rennes, PUR, 2011 ; Sandrine Le Pors et Pierre Longuenesse dir., « Où est ce corps que j’entends ? » Des corps et des voix dans le théâtre contemporain, Arras, APU, 2014. 
[14] Michel Corvin, L’Homme en trop. L’abhumanisme dans le théâtre contemporain, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 2014.
[15] Jean-Pierre Ryngaert et Julie Sermon, Le personnage théâtral contemporain : décomposition, recomposition, Montreuil, Théâtrales, 2006.
[16] Sur la figure et l’écriture voir : Didier Plassard (1995), « La traversée des figures » dans revue Puck. La marionnette et les autres arts, n° 8, « Écritures-Dramaturgies », Charleville-Mézières, Éditions Institut International de la Marionnette, p. 15-19 ; Julie Sermon, « Figure (approche théorique) », dans Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde (dir. Michel Corvin), Paris, Bordas, 2008, p. 558-559.
[17] Jean-Pierre Sarrazac, Catherine Naugrette et Georges Banu (eds.), « Le geste de témoigner : un dispositif pour le théâtre », revue Études théâtrales n°5152, L’Harmattan, 2011.
[18] Peter Szondi (1959), Théorie du drame moderne, 1880-1950, Lausanne, L’Âge d’Homme ; Jean-Pierre Sarrazac, Poétique du drame moderne, Paris, Seuil, 2012.
[19] Roselee Goldberg, La Performance, du futurisme à nos jours, Paris, Thames & Hudson, coll. « L’Univers de l’art », 2001 ; Josette Féral dir., Théâtre Public : « Entre deux. Du théâtral et du performatif », oct 2012, n° 205, 2012.
[20] Pénélope Dechaufour, « Écriture dramatique et marionnette au 21e siècle : une esthétique du drame figuratif », MANIP N°69, THEMAA, 2022.
[21] On pense par exemple à l’animisme, voir Pénélope Dechaufour, « Tous animistes ? », in Carnet d’hiver N°4, Intersections – cycle de rencontres sur l’écriture contemporaine du théâtre de marionnettes, Odradek Cie Pupella-Nauguès, en partenariat avec l’Université Toulouse Jean Jaurès et THEMAA.
[22] Sylvain Diaz, « La Main, articulation du drame au théâtre » dans Des Mains modernes – Cinéma, danse, photographie, théâtre, L’Harmattan (coll. « Arts et sciences de l’art »), 2009, p. 41 52 ; Élise Leménager-Bertrand, « Le geste muet : sublime et (a)temporalité », in Anne Elisabeth Sejten et Claudio Rozzoni (dir.), Revisiter le sublime, Paris, Édition Mimesis, Vrin, 2021, p. 121-133.
[23] Georges Didi-Huberman, Quand les images prennent position, Paris, Éditions de Minuit, 2009.
[24] Daniel Lemahieu (1995), « Le geste et l’écriture. Quelques postures de l’auteur dramatique », revue Puck. La marionnette et les autres arts, n° 8, « Écritures-Dramaturgies », Charleville-Mézières, Éditions Institut International de la Marionnette, p. 13-14.
[25] Henri Meschonnic (1982), Critique du rythme. Anthropologie historique du langage.
[26] Les listes d’œuvres sont bien évidemment non exhaustives et appelées à s’étoffer au fil du projet donc cette JE sera le premier volet. 
[27] Marion Chénetiver-Alev, Sandrine Le Pors et Fabrice Thumerel dir., Valère Novarina, les tourbillons de l’écriture, Paris, Hermann, 2020.
[28] Cette même scène se retrouve également dans sa pièce Naître, issue de la même tétralogie. 
[29] Jean-Luc Nancy, Corpus, Paris, Éditions Métailié, 2000.
[30] Marcel Jousse, L’Anthropologie du Geste, Paris, Gallimard, 1975.
[31] Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello (dir.), Histoire du corps, Paris, Le Seuil, 3 vol. ; vol. 1 : De la Renaissance aux Lumières, Georges Vigarello (dir.), 2005, 581 p. ; vol. 2 : De la Révolution à la Grande Guerre, Alain Corbin (dir.), 2005, 447 p. ; vol. 3 : Les mutations du regard. Le XXe siècle, Jean-Jacques Courtine (dir.), 2006, 530 p.
[32] Bernard Andrieu, La Nouvelle philosophie du corps, Paris, Érès, 2002.
[33] Bernard Andrieu et Gilles Boëtsch (dir.), Dictionnaire du corps, Paris, CNRS Éditions, 2008.