Édition
Nouvelle parution
Lord Byron, Le Pélerinage de Childe Harold (éd. bilingue)

Lord Byron, Le Pélerinage de Childe Harold (éd. bilingue)

Publié le par Faculté des lettres Université de Lausanne

La republication, en 2022, du Childe Harold de Byron, dans une nouvelle traduction, pourrait sembler une gageure, si elle n’était plus que jamais nécessaire. Premier ouvrage du génial poète anglais Lord Byron, qui le rendit « immédiatement célèbre » à travers toute l’Europe, Childe Harold a fourni un archétype du héros romantique à des générations de poètes européens, comme Lamartine, qui en écrivit une suite, Pouchkine, qui s’en inspira pour son Onéguine, et plus récemment Jean Ristat, dans Lord B, ou Tom Buron, avec son Marquis Minuit.

Pour la première fois en français, l’œuvre est donnée dans son intégralité, en vers, avec les notes et préfaces de la main même de Byron, et dans une version bilingue. Nous pouvons donc suivre les aventures de Childe dans son exil existentiel à travers une Europe rendue exsangue par les guerres napoléoniennes : depuis son Albion natale, jusqu’à l’Italie, en passant par l’Espagne, la Turquie, la France, la Suisse et toute terre où il peut poser son regard sombre, se mêler aux autres hommes, partager leurs aspirations pour la liberté, et en même temps s’en dégager, éprouver sa différence, sa malédiction.

La traduction de Jean Pavans parvient à restituer tous les caprices du style, sa gravité, mais aussi sa légèreté, son humour, et la grande fluidité des vers de Byron.

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Byron, bon pied bon œil", par Marc Porée (en ligne le 11 janvier 2023)

L’événement que constitue cette traduction versifiée du Childe Harold de Byron est à marquer d’une pierre blanche. Tout y est heureux : le texte anglais, notes et préfaces comprises, en regard du français, la traduction que signe Jean Pavans, le cran et l’audace d’un jeune éditeur, Victor Blanc, bien aidé par la subvention du CNL, le livre, enfin, souple au toucher et d’une lecture qui transporte. Quant à Byron, on est ravi de le retrouver en aussi bonne forme, tel qu’en lui-même enfin…