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Ordre et désordre chez les mémorialistes d’Ancien Régime, de Commynes à Chateaubriand (Sorbonne nouvelle)

Ordre et désordre chez les mémorialistes d’Ancien Régime, de Commynes à Chateaubriand (Sorbonne nouvelle)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Christine Hammann)

Ordre et désordre chez les mémorialistes d’Ancien Régime, de Commynes à Chateaubriand

Colloque international

Sorbonne Nouvelle, Université des cultures

Maison de la recherche de Paris 3

Vendredi 13 - samedi 14 octobre 2023

 

Responsables :

Christine Hammann et Marc Hersant

Comité scientifique :

Damien Crelier, Cyril Francès, Jean Garapon, Béatrice Guion, Nadine Kuperty,

Emmanuelle Lesne-Jaffro, Claire Quaglia, François Raviez, Alicia Viaud.

 

L’organisation de ce colloque est liée à un projet de Dictionnaire des mémorialistes d’Ancien Régime, de Commynes à Chateaubriand, dirigé par Marc Hersant pour les Classiques Garnier. Son comité scientifique est le même que celui du dictionnaire et le colloque trouve sa place dans un ensemble d’événements liés à ce projet : sont notamment prévus un colloque à Tel-Aviv en janvier 2023 et une journée d’étude à Montréal en mai 2023. Un séminaire régulier sur les Mémoires a déjà commencé, qui se déroule à Paris 3 en 2022 (sous l’intitulé « Frontières des Mémoires ») et se poursuivra à l’université Lyon 3 Jean Moulin en 2023.

Ce colloque prend acte de la difficulté à circonscrire un « genre » des Mémoires ainsi que de la diversité des formes et des structures énonciatives des textes que la tradition a placés dans ce cadre (comme les canoniques Mémoires de Commynes, de Monluc, de Bassompierre, de Retz ou de Saint-Simon), et d’autres textes présentant avec eux des similitudes, mais dont la place dans le corpus paraît plus problématique pour diverses raisons, comme dans les cas de Montaigne, de Pierre de l’Estoile, de Tallemant des Réaux, de Dangeau ou Rousseau. Même les Mémoires les plus emblématiques (et les plus conformes à l’opposition Mémoires/autobiographie construite dans les années 1970 par Lejeune et renforcée ultérieurement par Jeannelle) présentent d’importantes variations de formes et de structures, et aucun critère textuel, pas même celui du récit à la première personne (Simone Bertière a depuis longtemps constaté l’existence de Mémoires écrits à la troisième personne) ne peut être retenu comme élément de stabilité. Certains Mémoires se présentent comme des récits continus, d’autres comme des juxtapositions de récits présentant une forte autonomie. Beaucoup intègrent des séquences non narratives, parfois fort vastes, qu’il s’agisse de dissertations politiques (chez Saint-Simon), d’incrustations poétiques (chez Brienne) ou d’insertions documentaires, et ce, dans des proportions variables : parfois, ces éléments discursifs paraissent subordonnés au récit, mais dans certains cas le rapport peut s’inverser. Certains Mémoires semblent construits de manière rigoureuse, et respectent au moins en partie les règles qu’ils ont affirmées, comme ceux de Saint-Simon, de Nicolas Fontaine ou les Mémoires attribués à Mme de La Fayette ; d’autres semblent produits par le génie du désordre, agençant de manière plus ou moins maîtrisée ou extravagante des textes de natures diverses, un exemple particulièrement frappant étant fourni par Brienne le Jeune. Certains Mémoires portent presque constamment sur la personne de leur auteur, d’autres n’en parlent que de manière occasionnelle, voire incidente. Retz s’excuse auprès de sa destinataire, au début de son œuvre, de manifester « si peu d’art et au contraire tant de désordre en toute [s]a narration », et même si une telle affirmation n’est pas exempte de cabotinage, elle n’en correspond pas moins à une certaine réalité de l’œuvre – dont la ligne narrative paraît parfois imprévisible. De manière encore plus frappante, dans un passage souvent cité qui a pu apparaître, à tort ou à raison, comme une espèce de manifeste de ce que les Mémoires sont censés être, Marguerite de Valois parle des siens propres comme d’un « chaos » et les compare à des « petits ours, en masse lourde et difforme ». Quant à Mme de Caylus, elle remarquait au début de ses Souvenirs que de toutes les manières d’écrire, les Mémoires proposent « la plus simple et la plus libre ». C’est en somme ce « jeu » ‒ au sens d’écart flottant ‒ entre liberté et méthode, improvisation et cohérence, qu’on voudrait observer en mettant en évidence l’exceptionnelle hétérogénéité formelle et énonciative d’un corpus aux contours mal dessinés, notamment en termes de structures énonciatives et de composition.

Les communications pourront donc porter sur les œuvres jugées les plus représentatives de ce que l’histoire littéraire a désigné rétrospectivement comme « Mémoires », mais aussi sur des œuvres plus marginales et correspondant de manière moins stricte à ce qui a pu être présenté comme un « genre » plus ou moins artificiellement opposé à d’autres, qu’il s’agisse de journaux (Dangeau, dont le journal est désigné par la plupart de ses contemporains comme « Mémoires »), de recueils de portraits et d’anecdotes (Tallemant), de récits de voyages (Jean de Léry), d’autobiographies philosophiques (Descartes) ou spirituelles (Mme Guyon), ou encore de recueils d’anecdotes ou d’autobiographies au sens de Lejeune (Rousseau, qui parle régulièrement de ses Confessions comme de ses « Mémoires ») ou plus cryptées (comme chez Voltaire et son Commentaire historique). Les approches monographiques privilégiant l’analyse des principes d’organisation et de composition d’un texte aussi bien que les approches plus synthétiques comparant différents dispositifs textuels seront les bienvenues.

Les propositions de communications devront parvenir aux deux adresses suivantes : marc.hersant@sorbonne-nouvelle.fr et christine.hammann@uha.fr au plus tard à la fin du mois de décembre 2022 et seront soumises à l’évaluation du comité scientifique.

Les frais d’hébergement pour la nuit du 13 au 14 et les repas seront pris en charge par Paris 3. Dans la mesure du possible, les nuitées supplémentaires et les transports devront être pris en charge par l’université d’origine. Aucun frais d’inscription au colloque n’est demandé.

Bibliographie indicative non exhaustive

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  • L’âge de l’éloquence, Paris, Albin Michel, 1994.
  • Trois institutions littéraires françaises, Paris, Gallimard, 1994.
  • La diplomatie de l’esprit, de Montaigne à La Fontaine, Paris, Gallimard, 1998. Les chapitres 6, 7 et 8 portent sur les Mémoires d’Ancien Régime et le chapitre 9 sur l’art de la conversation. Ils reprennent tous des articles parus précédemment en revue.
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  • « Mademoiselle de Montpensier dans ses Mémoires: l’exemple d’une culture princière », De L’Estoile à Saint-Simon, recherche sur la culture des mémorialistes au temps des trois premiers rois Bourbons, Paris, Klincksieck, 1993, p. 93-107.
  • « Les Mémoires du XVII° siècle, nébuleuse de genres », Le genre des mémoires, essai de définition, Paris, Klincksieck, 1995, p. 259-271.
  • « Le ridicule, une notion-clé des Mémoires du Cardinal de Retz », Cahiers d’histoire culturelle de l’Université de Tours, n° 13, 2003, p. 13-21.
  • « Les vérités diverses du Cardinal de Retz », Cahiers d’histoire culturelle de l’Université de Tours, n° 14, 2004, p. 21-29.

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  • Lignes de vie I, Les écritures du moi, Paris, Odile Jacob, 1991.
  • Lignes de vie II, Auto-bio-graphie, Paris, Odile Jacob, 1991.

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