Place de la Sorbonne est la revue internationale, annuelle, de poésie de Sorbonne Université. C’est une revue de création mais aussi d’analyse, un organe spécifique de lecture de la poésie contemporaine, qui donne à lire un éventail riche et varié des poètes d’aujourd’hui, tant dans le monde qu’en France, sans inféodation à une esthétique particulière. C’est en même temps un instrument de lecture de cette poésie, souvent d’accès difficile. De là de nombreuses rubriques visant à éclairer la production poétique actuelle : « L’invité » est une personnalité qui donne sa vision du fait poétique contemporain. « L’entretien » a lieu avec un poète de premier plan ou un éditeur. « Contrepoints » reproduit des œuvres d’un plasticien. Dans « Vis-à-vis » sont commentés des textes d’un poète d’aujourd’hui. « Échos » donne la parole à un spécialiste de poésie. « De l’autre côté du miroir » rend hommage à des poètes disparus. La revue se clôt par de substantiels comptes rendus de livres récents. PLS s’adresse à un public cultivé : enseignants, étudiants, mais aussi toutes personnes désirant découvrir ou mieux connaître la poésie actuelle.
LE NUMÉRO 11
Dans ce numéro 11 de Place de la Sorbonne, les textes de poésie de langue française ont ceci de remarquable qu’ils sont autant dus à des autrices et des auteurs confirmés qu’à de jeunes poètes. D’autre part, cette livraison fait la part belle aux femmes aient la part belle, à la fois les poètes françaises (Esther Tellermann), du Brésil d’aujourd’hui (substantiel dossier de Patrícia Lavelle et Guillaume Métayer), ou des États-Unis (Louise Glück, prix Nobel de littérature en 2020). Place de la Sorbonne ne laisse pas d’être en phase avec l’actualité poétique. Ainsi, deux écrivains dont on commémorait récemment le centenaire de la mort, Victor Segalen (mai 1919) et Paul-Jean Toulet (septembre 1920), sont à l’honneur dans ce numéro – tout comme le travail des éditeurs de poésie contre vents, virus et marées : ici les remarquables éditions Al Manar et leur responsable, Alain Gorius. Deux grands poètes d’aujourd’hui font l’objet d’une étude détaillée : William Cliff et Dominique Fourcade. Enfin, la rubrique « Contrepoints » donne à admirer les toiles originales et saisissantes du peintre Maxime Biou, né en 1993, lauréat du prix artistique Fénéon 2019.
Sommaire
L’invité
Christian Doumet
L’entretien
Alain Gorius
Poésie contemporaine de langue française
François Amanecer
Jeanine Baude
Anne-Cécile Causse
Jacques Demarcq
Ariane Dreyfus
Laurent Grison
Astrid Maes
Victor Malzac
Raphaëlle Muller
Sarah Pirard
Manon Thiery
Langues du monde
Voix de femmes : poésie (et politique) dans le Brésil d’aujourd’hui
Patrícia Lavelle
Ana Martins Marques
Angélica Freitas
Izabela Leal
Josely Vianna Baptista
Leila Danziger
Lubi Prates
Lu Menezes
Marília Garcia
Nina Rizzi
Simone Brantes
***
Quatre poèmes de Louise Glück
Contrepoints
Maxime Biou
Vis-à-vis
William Cliff – Laurent Fourcaut
Échos
Jacques Le Gall, "Le temps d'une salutation. Paul-Jean Toulet (5 juin 1867-6 septembre 1920)
Patrick Née, "Mythe et maneria dans la poétique d'Esther Tellermann"
Laurent Fourcaut, "magdaléniennement de Dominique Fourcade: "les grands systèmes de poésie""
De l’autre côté du miroir
Comptes rendus