Écrire, lire, diffuser, créer ensemble des espaces littéraires sur des espaces immatériels : interactions et coopérations - Appel à articles pour un numéro spécial dans la revue Les Cahiers du Numérique
Appel à soumission – Articles pour un numéro dans la revue Les Cahiers du Numérique (LCN)
http://lcn.revuesonline.com
“Écrire, lire, diffuser, créer ensemble des espaces littéraires sur des espaces immatériels : interactions et coopérations”
Sous la direction de Leslie ASTIER, Sylvie BOSSER, Valérie STIENON et Bérengère VOISIN
Contexte
La production littéraire numérique se caractérise par des formes d’interactions et de coopérations multiples et évolutives, qui concernent tout à la fois les processus d’écriture, de lecture ou de diffusion des textes. Aussi l’intérêt porté aux pratiques d’écriture, de lecture et de diffusion des textes “à plusieurs” en contexte numérique est-il susceptible d’éclairer la compréhension de la société actuelle, selon plusieurs paramètres :
1. Les plateformes et les interfaces d’écriture numérique ainsi que les manières d’écrire ensemble se développent considérablement partout dans le monde et certains chercheurs affirment pouvoir y trouver une sorte de décodage culturel et sociétal (Jenkins, 2006).
2. Les frontières entre auteur/lecteur/éditeur tendent à se modifier. Le lecteur n’est plus seulement récepteur et responsable de l’actualisation des textes, mais il engage aussi des actes de lecture et d’écriture. Les formes de préconisations se diversifient, qu’il s’agisse des médias utilisés, de leurs interactions ou de leur capacité à modifier les textes originels et/ou à produire des discours paratextuels inscrits dans plusieurs formes de dialogue. De la même manière, l’auteur expose, partage, modifie ses textes – autant d’actions consécutives aux interactions avec les lecteurs. Les éditeurs et diffuseurs, quant à eux, initient, développent et entretiennent des relations avec des auteurs/lecteurs qui interagissent sur un grand nombre de plateformes, interfaces, blogs, chaînes youtube, réseaux sociaux.
3. Les espaces numériques d’écriture où les textes sont exposés/partagés/développés/amendés intéressent non seulement les auteurs et les lecteurs de la littérature dite populaire, mais aussi ceux des formes les plus exigeantes et expérimentales, aux deux pôles extrêmes des échelles de valeurs habituellement convenues.
Il nous semble particulièrement important de souligner que les trois pôles de l’analyse ne doivent pas être envisagés dans une simple perspective de juxtaposition. A contrario, ils forment un ensemble cohérent et pertinent au sein duquel l’empowerment du lecteur tient une large place.
La question de la plateformisation de la culture comme nouvel intermédiaire a déjà donné lieu à plusieurs travaux (Jeanpierre et Roueff, 2014). Par ailleurs, l’appétence pour l’auto-édition, ainsi que les enjeux auctoriaux de posture symbolique et économique ont aussi trouvé leur place dans une approche socio-économique (Bosser, 2019). Dans une société marquée à la fois par une injonction à la créativité (Proulx, 2017) et par une revendication/légitimité de la créativité amateur (Flichy, 2010), ce sont surtout les auteurs qui ont jusqu’à présent bien plus retenu l’attention scientifique dans le cadre du crowdsourcing (Howe, 2009), ainsi que les plateformes qui leur permettent d’être présents (Bosser, 2016 et 2019). L’étude spécifique du lecteur comme adjuvant particulièrement important dans le processus socioéconomique – pour reprendre ici le modèle d’affaire (Benghozi, 2012) – est restée jusqu’à présent relativement peu développée, hormis celle du lecteur/blogueur qui participe à la promotion du livre (Bois, Saunier et Vanhée, 2015). L’interaction auteur/lecteur via les plateformes a été, en outre, plutôt envisagée sous l’angle de l’affect (Deseilligny, 2017). On pense également aux apports récents des travaux de Marc Jahjah sur les réseaux sociaux.
La crise sanitaire de l’année 2020 qu’auront eu à traverser les individus, en modifiant les formes de vie et en posant les échanges numériques comme une nécessité et une contrainte absolue, aura probablement eu l’effet d’un catalyseur en matière de lecture et d’écriture numérique.
Thème du numéro spécial
Nous nous proposons de rendre compte dans ce numéro spécial intitulé « Écrire, lire, diffuser, créer ensemble des espaces littéraires sur des espaces immatériels : interactions et coopérations » des formes de coopérations et d’interactions qui peuvent aujourd’hui émerger, se consolider, se développer sur des espaces immatériels et qui relient d’une manière ou d’une autre auteur(s), lecteurs et éditeurs/diffuseurs. Nous interrogerons également leurs rapports avec nos formes de vie réelle.
Il s’agirait de mieux cerner la complexité d’une reconfiguration des acteurs et des rôles au sein de ce qui est aujourd’hui désigné comme un véritable écosystème littéraire, au sens développé par Lionel Ruffel (2018) :
« J’emploie à dessein ce terme, écosystème, qui a débordé les champs de la pensée écologique ou économique, pour être utilisé par la théorie des médias […]. Si l’on en reste à la conception kantienne du livre alors la communication littéraire est abstraite. Seul l’auteur et l’éditeur dialoguent effectivement, et le médium littéraire est bien un support intermédiaire dans un dispositif de communication inégal entre un auteur individuel et une masse anonyme. Les approches environnementales prennent au contraire acte de ce qu’il est désormais très difficile (disons plus que jamais) de distinguer dans les cultures du sens acteurs, objets, messages, sujets, formes. On a plutôt la sensation d’être plongé dans un milieu, c’est-à-dire dans un médium que nous formons à mesure que nous le traversons et qu’il nous forme. La distinction entre un milieu englobant et un organisme y évoluant ne fonctionne pas dès lors que nous sommes produits par ce milieu que nous participons à constituer. Le médium n’est donc pas distinct de nous, il ne distingue pas les auteurs d’un côté, les lecteurs de l’autre. »
Nous aimerions mettre en lumière dans ce numéro des études de cas qui permettront de rendre compte de la vitalité et de la diversité des formes de coopération actuelles. Les corpus proposés appartiendront au champ littéraire et/ou au champ de l’art contemporain. Ils pourront tout autant s’appuyer sur les outils et notions théorisés précédemment, tels que la notion d’écrilecture (Barbosa 1992 et 1996 ; Broudoux et Kembellec 2017), de readwrite, de geste (Serge Bouchardon), de l’usage de l’hyperlien et de l’animation (Alexandra Saemmer 2015), de délinéarisation et de relationalité (Marie-Anne Paveau 2017 et 2021) et les écrits d’écran (Emmanuël Souchier et alii), que proposer de nouveaux concepts.
Seront particulièrement appréciées les propositions d’articles qui permettront :
- De mieux connaître les bêta-lecteurs présents sur les plateformes d’écriture (et du même coup les plateformes elles-mêmes) pour circonscrire des profils sociologiques types, caractériser des mécanismes de lecture et d’écriture, différencier ceux qui relèvent des modalités de lecture et d’écriture sur le web et/ou sur mobile (et mesurer ainsi l’écart entre les interactions auteurs/lecteurs en contexte numérique) de ceux qui leur préexistaient dans un processus d’édition et de diffusion papier et/ou différé.
- De se demander dans quelle mesure cette interaction, qui se traduit notamment par des commentaires, des like (Deseilligny, 2017), des statistiques, etc., inscrit la pratique auctoriale dans une économie de l’attention (Citton, 2014) ou encore dans une injonction performative.
- De rendre compte du rôle pivot joué par le lecteur dans le modèle socio-économique des plateformes/médiatisations étudiées, mais également de déterminer dans quelle mesure cette implication du lecteur constitue une source féconde pour l’édition traditionnelle, générant une meilleure connaissance des attentes, notamment dans le secteur des littératures de genre (polar, fantasy, young adult, etc.). Si l’espace auctorial et éditorial est désormais reconfiguré par le numérique (Mandel et Sonnac, 2012), celui du lecteur l’est tout autant. Pour autant, il ne s’agit pas ici d’analyser le relatif usage des ebooks en France, mais bien plutôt les logiques et enjeux de la plateformisation littéraire, nouvel espace d’intermédiation (Bullich et Guignard, 2014), au sein duquel les consommateurs/lecteurs participent de l’économie créative.
- De rendre compte de dispositifs créatifs et collaboratifs en ligne et/ou sur des réseaux sociaux dans le domaine littéraire et se demander si ces frontières nouvellement redéfinies produisent des nouvelles formes artistiques elles-mêmes hybrides.
- De réfléchir à ces enjeux collectifs : écrire à plusieurs, relire à plusieurs, diffuser à plusieurs est-ce renoncer à son propre style, fédérer une communauté autour d’un projet ? Proposer des dispositifs d’écriture plus souples, plus conformes à des formes de vie contraintes ? Définir les enjeux esthétiques qui se jouent dans l’émergence de pratiques hybrides entre lecture et écriture (Abrahams et Guez, 2019) ?
- De déterminer dans quelle mesure l’art contemporain s’empare de ce champ d’interaction, qu’il s’agisse de formes accueillies et/ou hébergées par des institutions culturelles, sur les sites des artistes eux-mêmes ou dans le cadre de pratiques amateurs.
- De se demander si la sérialité ouvre un champ particulièrement propice aux interactions en matière de production collaborative en ligne et quels en seraient les mécanismes.
- D’étudier le devenir d’un texte alors qu’il s’inscrit dans des nouvelles logiques d’éditorialisation (Vitali-Rosati, 2016) où l’indexation ou l’augmentation de son contenu vont lui permettre de s’actualiser bien après la fin de son écriture. De penser l’annotation et le renvoi dans les environnements numériques pour ouvrir des nouvelles manières de modéliser et pratiquer l’écriture comme milieu (Rongier, 2017) ou encore comme tressage (Merzeau, 2013).
Bibliographie indicative
Abrahams Annie et Guez Emmanuel, (2019), « “The machinic author” Artist’s Statement : The Reading Club », Journal of Creative Writing Studies, vol. 4, URL: https://scholarworks.rit.edu/jcws/vol4/iss1/8.
Abrahams Annie, (2019), « Diffractive Reading in the Reading Club », Communication eloCork, 2019, URL : https://aabrahams.files.wordpress.com/2019/07/diffractive-1.pdf.
Barbosa Pedro, (1992), Metamorfoses do real. Criaçâo literaria e computador, Lisboa, Universidade nova de Lisboa.
Barbosa Pedro, (1996), A Ciberliteratura. Criaçâo Literária e Computador, Lisboa, Cosmos.
Baroni Raphaël et Gunti Claus (dir.), (2020), Introduction à l’étude des cultures numériques : la transition numérique des médias, Paris, Armand Colin.
Benghozi Pierre-Jean, (2012), « Enjeux et leçons des modèles d’affaires innovants de la culture », dans Pierre-Jean Benghozi (dir.), Entreprises culturelles et Internet : Contenus numériques et modèles d’affaires innovants, actes du séminaire GIS « Culture, Médias & Numérique », Paris, ministère de la Culture et de la Communication, p. 11-26.
Bois Géraldine, Saunier Émilie et Vanhée Olivier, (2015/1), « La promotion des livres de littérature sur Internet. L’agencement réputationnel des éditeurs et des blogueurs », Terrains & Travaux, n°26, p. 63-81.
Bomsel Olivier, (2010), L’Économie immatérielle. Industries et marchés d’expérience, Paris, Gallimard.
Bomsel Olivier (dir.), (2013), Protocoles éditoriaux. Qu’est-ce que publier ?, Paris, Armand Colin.
Bon François, (2011), Après le livre, Paris, Seuil.
Bonnet Gilles, (2018), « La lecture à voix autre : les lectubeurs », communication du 25 mai 2018, Actes du colloque Art, Littérature et réseaux sociaux, 22 au 27 mai 2018, CCi Cerisy, URL : https://art-et-reseaux.fr/la-lecture-a-voix-autre-les-lectubeurs/.
Bouchardon Serge, (2009), Littérature numérique : le récit interactif, Paris, Lavoisier.
Bouchardon Serge, (2011), « Des figures de manipulation dans la création numérique », Protée, 39, p. 37-46.
Bouchardon Serge, (2014), La Valeur heuristique de la littérature numérique, Paris, Hermann.
Bouquillion Philippe, Miège Bernard et Mœglin Pierre, (2013), L’industrialisation des biens symboliques : les industries créatives en regard des industries culturelles, PUG, Grenoble.
Bourdieu Pierre, (1977), « La production de la croyance. Contributions à une économie des biens symboliques », Actes de la recherche en sciences sociales, vol.13, n° 1, p. 3-43.
Bosser Sylvie, (2016), « Kindle Direct publishing : perspectives et enjeux pour la plateforme d’autoédition d’Amazon en France », colloque « De l’injonction de la créativité à sa mise en œuvre : quel parallèle entre monde de l’art et monde productif », MSH Ange-Guépin, Nantes, 9-10 avril 2015 (colloque avec actes : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01413687).
Bosser Sylvie, (2019), « La plateforme d’auto-édition Librinova au prisme de la reconfiguration de l’intermédiation littéraire », tic & société, n°13 (1-2), p. 195-223.
Bosser Sylvie, (2019), « L’auto-édition, un vecteur de bibliodiversité ? », Bibliodiversity.
Broudoux Évelyne et Kembellec Gérard, (2017), « Introduction à l’écrilecture scientifique et aux modalités techniques de son augmentation », dans Gérard Kembellec et Évelyne Broudoux (dir.), Écriture augmentée dans les communautés scientifiques. Humanités numériques et construction des savoirs, Iste Editions, p. 19-38, URL: https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01494369/document.
Bourdaa Mélanie, (2021), Les fans. Publics actifs et engagés, Caen, C&F Editions, 2021.
Bullich Vincent et Guignard Thomas, (2014), « Les plateformes de contenus numériques : une nouvelle intermédiation ? », dans Laurent Jeanpierre et Olivier Roueff (dir.), La culture et ses intermédiaires. Dans les arts, le numérique et les industries créatives, Paris, Éditions des Archives contemporaines, p. 201-210.
Catoir-Brisson Marie-Julie et Vial Stéphane (dir.), (2017), Design et innovation dans la chaîne du livre. Écrire, éditer, lire à l’ère numérique, Paris, Presse Universitaire de France.
Citton Yves, (2014), Pour une écologie de l’attention, Paris, Le Seuil.
Couleau Christèle et Hellégouarc’h Pascale (dir.), (2010/2), Les Blogs : écritures d’un nouveau genre ?, Itinéraires, n°2. URL: https://journals.openedition.org/itineraires/1916.
Couleau Christèle, Deseilligny Oriane et Hellégouarc’h Pascale (dir.), (2015/3), Ethos numériques, Itinéraires, URL: https://journals.openedition.org/itineraires/2953.
Deseilligny Oriane, (2017), « Reformuler les processus éditoriaux, déplacer l’imaginaire du best-seller ? Formes, conditions et mythologies du succès en contexte numérique », FIXXION, n°15, p. 118-129.
Deseilligny Oriane et Wrona Adeline, (2020/1), « Peut-on habiter en poète les dispositifs médiatiques ? », Communication & langages, n° 203, p. 27-43.
Deseilligny Oriane et Ducas Sylvie (dir.), (2013), L’auteur en réseau, les réseaux de l’auteur, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest.
Flichy Patrice, (2010), Le sacre de l’amateur. Sociologie des passions ordinaires, Paris, Le Seuil, coll. « La République des idées ».
Gefen Alexandre, (2020/1), « Les amateurs », Nouvelle revue d’esthétique, n° 25, p. 5-8. URL: https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2020-1-page-5.htm.
Gervais Bertrand, (2004), « Naviguer entre le texte et l’écran. Penser la lecture à l’ère de l’hypertextualité », dans Les défis de l’édition à l’ère de l’hypertexte, Lyon, Enssib, p. 49-68, consulté sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain URL: http://oic.uqam.ca/en/system/files/garde/56903/documents/naviguer_entre_le_texte_et_lecrana.pdf.
Goldsmith Kenneth, (2011), Uncreative Writing: Managing Language in the Digital Age, New York, Columbia University Press.
Howe Jeff, (2009), Crowdsourcing. Why the Power of the Crowd is driving the Future of Business, New York, Three Rivers Press.
Wolfgang Iser, (1976), L’Acte de lecture, théorie de l’effet esthétique, trad. fr. par Évelyne Sznycer, Bruxelles, Mardaga, 1985.
Jahjah Marc, (à paraître), « Du “Web 2.0” à “Candide 2.0” : programmes, maîtres et communautés de vérité en terre impensée », dans Pascal Robert (dir.), L’impensé numérique, tome 2, ⟨halshs-02455357⟩
Jahjah Marc et Jacquot Clémence, (2020), « L’énigme du textiel littéraire », dans Marie-Anne Paveau et Ingrid Meyer (dir.), Textuel, textiel : repenser la textualité numérique, Corela.
Jahjah Marc, (2016), « La temporalisation des marginalia de lecture : l’élan vital et la pierre tombale », dans Marc Perelman (dir.), Les Temps du livre, Presses universitaires de Paris Ouest.
Jenkins Henry, (2006), La culture de la convergence. Des médias au transmédia, Paris, Armand Colin, 2013.
Legendre Bertrand, (2019), Ce que le numérique fait aux livres, Presses universitaires de Grenoble.
Mandel Cécile et Sonnac Nathalie (dir.), (2012), L’auteur au temps du numérique, Paris, Éditions des Archives contemporaines.
Marquet Chloé, (2018), Booktubeurs, nouveaux représentants de la critique littéraire ?, Paris, Trèfle communication [mémoire de master publié, université de Cergy-Pontoise].
Monjour Servanne, (2020/3), « La littérature numérique n’existe pas. La littérarité au prisme de l’imaginaire médiatique contemporain », Communication & langages, n° 205, p. 5-27. URL : https://www.cairn.info/revue-communication-et-langages-2020-3-page-5.htm.
Merzeau Louise, (2013), « Éditorialisation collaborative d’un événement. L’exemples des Entretiens du nouveau monde industriel 2012 », Communication et organisation, 43, 2013, p. 105-122.
Miège Bernard, (1984), Capitalisme et industries culturelles, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble.
Moeglin Pierre, (2007), « Des modèles socio-économiques en mutation », dans Philippe Bouquillion et Yolande Combès (dir.), Les industries de la culture et de la communication en mutation, Paris, L’Harmattan.
Paveau Marie-Anne, (2021), « Quand la littérature se lit avec les mains. Délinéarisation et relationalité dans l’écrilecture numérique », ODILL, V. 1, n°1, URL: http://revues.univ-biskra.dz/index.php/odill/article/view/4525.
Paveau Marie-Anne, (2017), L’Analyse du discours numérique. Dictionnaire des formes et des pratiques, Paris, Hermann, collection « Cultures numériques ».
Paveau Marie-Anne, (2015), « Technodiscours rapporté », Technologies discursives [carnet de recherche], URL: https://technodiscours.hypotheses.org/606.
Paveau Marie-Anne, (2015), « En naviguant en écrivant. Réflexions sur les textualités numériques », dans Jean-Michel Adam (dir.), Faire texte. Unité(s) et (dis)continuité, Besançon, PUFC, p. 339-355.
Paveau Marie-Anne (dir.), (2014), Textualités numériques, Itinéraires, 2014/1. URL: https://journals.openedition.org/itineraires/2258.
Paveau Marie-Anne, (2013), « Technodiscursivités natives sur Twitter. Une écologie du discours numérique », Epistémè, 9, p. 139-176.
Polizzi Gilles et Réach-Ngô Anne (dir.), (2012), Le livre « produit culturel » ? De l’invention de l’imprimé à la révolution numérique, Paris, Orizons, coll. Universités.
Proulx Serge, (2017), « L’injonction à participer au monde numérique », Communiquer. Revue de communication sociale et publique, n°20, p. 15-27.
Rongier Sébastien, (2017), « Le Général Instin, les vies multiples du littéraire », Fabula / Les colloques, Internet est un cheval de Troie, URL: http://www.fabula.org/colloques/document4184.php.
Rosenthal Olivia et Ruffel Lionel, (2010), « La littérature exposée : les écritures contemporaines hors du livre », Littérature, n°160, Paris, Armand Colin.
Ruffel Lionel, (2018/2), « Publier en dialoguant. Sur les formations en « création littéraire », A contrario, n° 27, p. 21-32.
Saemmer Alexandra, (2015), Rhétorique du texte numérique : figures de la lecture, anticipations de pratiques, Lyon, Presses de l’Enssib.
Souchier Emmanuël, Candel Étienne et Gomez-Mejia Gustavo, avec la collaboration de Valérie Jeanne-Perrier, (2019), Le numérique comme écriture : théories et méthodes d'analyse, Paris, Armand Colin, coll. “Codex”.
Vitali-Rosati Marcello, (2016), Qu’est-ce que l’éditorialisation?, Sens public. URL: http://sens-public.org/articles/1184/.
Comité de lecture du numéro spécial
Leslie ASTIER, École Supérieure d’Art et de Design/ÉSAD Orléans
Jan BAETENS, Université de Leuven
Sylvie BOSSER, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
Philippe BOUQUILLON, Université Sorbonne Paris Nord
Sophie JEHEL, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
Everardo REYES, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
Alexandra SAEMMER, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
Valérie STIENON, Université Sorbonne Paris Nord
Gaëlle THEVAL, Université de Rouen/Lyon
Bérengère VOISIN, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
Format de soumission
La procédure de soumission se déroulera en deux étapes. Dans un premier temps, les auteurs prospectifs signalent leur intention en envoyant un résumé court de 500 mots maximum avant le 30 juin 2022. Ce résumé sera accompagné de 5 mots clés.
Les auteurs dont les résumés sont retenus seront invités à soumettre l’article complet pour le 15 janvier 2023.
L’article fera l’objet d’une expertise en double aveugle par les membres du comité de lecture du numéro spécial. La longueur attendue se situe entre 25.000 et 30.000 signes (hors notes, bibliographies, etc.). Les consignes rédactionnelles de la revue sont disponibles à l’adresse suivante : https://lcn.revuesonline.com/appel.jsp
Les résumés et articles complets sont à envoyer simultanément à Leslie ASTIER, Bérengère VOISIN, Sylvie BOSSER et Valérie STIENON aux quatre adresses : lastier@esad-orleans.fr, berengere.voisin04@univ-paris8.fr, sylvie.bosser@univ-paris8.fr, valerie.stienon@univ-paris13.fr
Calendrier de soumission
Réception des résumés : 30 juin 2022
Sélection des résumés et réponse aux auteurs : 15 juillet 2022
Réception des articles complets : 15 janvier 2023
Réponse aux auteurs : 15 mars 2023
Réception des versions définitives : 15 avril 2023
Parution du numéro spécial : été 2023
Pour toute question concernant le thème ou les modalités de soumission, contactez :
Bérengère VOISIN/Sylvie BOSSER/Valérie STIENON/Leslie ASTIER :
berengere.voisin04@univ-paris8.fr
sylvie.bosser@univ-paris8.fr
valerie.stienon@univ-paris13.fr
lastier@esad-orleans.fr