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Postérités de Verlaine (Lille)

Postérités de Verlaine (Lille)

Publié le par Marc Escola (Source : Benoît ABERT)

POSTÉRITÉS DE VERLAINE 

Appel à communication pour le Colloque des 15-16 novembre et 3 décembre 2022 (Lille-Metz)

Université de Lille – Laboratoire Alithila (Analyse Littéraire et Histoire de la Langue) / Maison natale du poète Paul Verlaine (Metz) 

De Verlaine, si célèbre dans le panthéon des lettres mais dont la figure a été tellement caricaturée qu’elle en est devenue un lieu commun, il semblerait que l’on puisse dire, reprenant le constat de La Bruyère teinté d’une certaine amertume : « tout est dit, et l’on vient trop tard1 ». De fait, que pourrait-il rester aujourd’hui à découvrir au sujet d’un poète si communément étudié, depuis les bancs de l’école lorsqu’il s’agit de réciter la (trop ?) fameuse « Chanson d’automne » jusqu’à ceux de l’Université – pensons notamment au programme de l’agrégation 2008, qui comprenait ses trois recueils aujourd’hui les plus célébrés (Poëmes saturniens, Fêtes galantes et Romances sans paroles2) ?

Ce postulat, en réalité, repose sur un malentendu ainsi que sur une lecture pour le moins parcellaire de l’œuvre. Depuis les deux volumes de la Pléiade édités par Jacques Borel en 1962 et 19723 et qui se caractérisent par des jugements de valeur souvent définitifs sur tel ou tel texte, la critique a peu à peu pris conscience que la richesse et l’intérêt de l’œuvre verlainienne ne prenaient pas fin avec la parution de Sagesse, et que bien d’autres aspects restaient à explorer. Ainsi Solenn Dupas a-t-elle notamment accordé toute sa place à ce qu’on a coutume d’appeler, avec une nuance de dédain, le « second Verlaine4 ». De même Elina Absalyamova a-t-elle récemment révélé toute la richesse que représente l’œuvre critique de l’auteur, sans la limiter à l’opuscule des Poètes maudits5. Ces deux exemples, néanmoins, demeurent du domaine de l’exception, et il reste beaucoup à dire sur tout un pan de l’œuvre du poète – si tant est qu’on limite Verlaine à cette dénomination, lui dont les ouvrages de prose occupent un volume pour le moins imposant mais, aujourd’hui encore, presque unanimement dévalué6

Si la critique universitaire, par ses recherches et ses découvertes perpétuelles, se donne de fait pour objectif de « prolonger » l’œuvre d’un auteur en en explorant les moindres parcelles et en dépliant ses zones d’ombre, la littérature contemporaine (que l’on peut assez arbitrairement faire commencer au début des années 80) s’est de son côté découvert la passion d’en prolonger la vie, ainsi que le formule Thierry Beinstingel à propos de Rimbaud7. Par l’éclosion de formes narratives nouvelles aux appellations multiples (biofiction, fiction biographique, exofiction, biographie romancée, biographie fictive…), les grandes figures du passé (historiques, politiques, militaires, artistiques…) ont su (re)prendre l’avantage sur les personnages désincarnés de la génération précédente. Reprenant parfois à leur compte certaines techniques bien connues des hagiographes ou des romanciers de l’âge classique, les écrivains contemporains ont trouvé dans une sorte de rapport dialectique entre vérité et fiction le terreau de nouvelles expérimentations, pour le plus grand plaisir du lectorat. La vie de la figure narrée (ce qu’on en ignore tout autant que ce que l’on en sait) se distingue de ce que serait la vie d’un simple personnage, et devient dès lors une sorte de matrice perpétuelle, génératrice de multiples directions dans lesquelles l’œuvre contemporaine s’engouffre comme à loisir, allant deçà, delà et explorant de nouvelles perspectives – à l’aune desquelles la critique, à son tour, trouvera souvent de quoi alimenter son analyse de l’hypotexte. C’est donc bien souvent grâce à l’apport que représente sa postérité littéraire que l’œuvre d’un auteur prend toute sa valeur et déploie son ampleur véritable, à la faveur de procédés d’écriture et de réécriture multiples : bien plus que d’un « simple » phénomène de réception8, c’est bien d’une véritable re-production qu’il s’agit en ce cas, la figure de l’auteur survivant à l’auteur lui-même ainsi que s’en amuse Patrick Besson lorsqu’il fait dialoguer le couple infernal : « VERLAINE. C’est embêtant. Imagine qu’on reste dans l’Histoire comme poètes. Eh bien, on restera dans l’Histoire comme poètes pédés. / RIMBAUD. On ne restera pas dans l’Histoire9 ! » 

En réalité, peu de figures littéraires ont su avoir une destinée post mortem plus fertile que celle de Verlaine, hormis peut-être celle de Rimbaud, qui lui est étroitement associée et dont il a lui-même contribué à façonner les contours à travers ses propres textes de critique10. Ainsi, depuis Rimbaud le fils11 de Pierre Michon (1991) jusqu’au récent débat sur la panthéonisation des deux compagnons d’enfer, la silhouette de Verlaine a su prendre une place croissante dans la production littéraire contemporaine, à travers des œuvres de tout genre et de toute portée, allant de celles qui lui sont spécifiquement consacrées – notamment la trilogie de Guy Goffette12, le Ô Verlaine ! de Jean Teulé13 ou Verlaine. Faire parler les morts de Stephan Huynh-Tan14 – jusqu’à celles qui l’intègrent dans la matrice textuelle sans pour autant en faire le moteur central de l’œuvre (pensons au dernier roman de François-Henri Désérable, Mon maître et mon vainqueur15 ou, pour prendre un exemple plus ancien, Le Lys rouge d’Anatole France16). 

L’objectif de ce Colloque est donc de questionner et d’analyser les diverses figures de Verlaine que nous a livrées la postérité. Le spectre d’étude se veut par conséquent extrêmement vaste. En effet, si la période contemporaine et ultra-contemporaine sera privilégiée, des propositions peuvent tout à fait s’attarder sur la première postérité de Verlaine, qui s’est en réalité construite de son vivant – parfois par l’intermédiaire de l’auteur lui-même. Par ailleurs, d’autres formes d’art que la littérature sont tout à fait envisageables en tant que matériau à analyser, tant il est vrai que l’auteur des Poëmes saturniens a su inspirer à partir de son nom et de la figure du poète maudit une variété incommensurable d’artistes (peintres, sculpteurs, chanteurs, auteurs de bande dessinée, cinéastes…). 
Par son organisation reliant le monde universitaire et celui de la culture, le Colloque poursuivra également cet objectif d’échange entre les disciplines, particulièrement fécond lorsqu’il s’agit d’analyser la postérité d’une œuvre ou d’un artiste. C’est ainsi qu’une des trois journées se tiendra à Metz, ville natale de Verlaine, dans des lieux à forte valeur symbolique, depuis sa maison natale gérée par l’association « Les Amis de Paul Verlaine » jusqu’à l’Hôtel de ville, en passant par la Médiathèque qui porte aujourd’hui son nom. Par ailleurs, la parole sera également donnée à des artistes de tous domaines dont l’œuvre s’inspire de la figure de Verlaine, afin de faire dialoguer le monde de la recherche universitaire et celui de la création ultra-contemporaine. 

Dans cette optique de triple ouverture géographique, historique et disciplinaire, différents axes de recherche seront envisagés (cette liste est loin d’être exhaustive et reste ouverte à tout autre type de proposition) : 

1. Autour de la vie : Quelle est l’utilisation faite du matériau biographique originel par les auteurs et artistes ultérieurs ? Comment ces derniers ont-ils parfois adapté (transformé ?) une vie réelle en récit « exemplaire » ? Certains éléments de la vie de Verlaine sont-ils privilégiés par rapport à d’autres – et si oui pourquoi ? Quel fut le rôle de Verlaine dans l’élaboration de sa propre figure d’auteur et dans la narration de sa geste ? 

2. Autour du genre : Existe-t-il des genres privilégiés qui se révèleraient particulièrement aptes à rendre compte de telle ou telle facette de la figure verlainienne ? Les démarcations entre genres sont-elles nettes dans les œuvres en question ? S’il y a confusion des genres, quels sont les symptômes et les résultats de ce processus ? Où se situe la frontière entre genres littéraires et non littéraires, nobles et populaires dans un cas comme celui de Verlaine ? Cette distinction (si elle existe) influe-t-elle sur la création d’une double figure d’auteur ? 

3. Autour du couple vérité / fiction : Est-il possible d’établir, tant dans la vie de Verlaine que dans les œuvres qui en sont issues, une démarcation nette entre vérité et fiction ? Certains artistes entretiendraient-ils sciemment une confusion entre les deux ? Est-il possible d’établir certaines frontières à partir desquelles le Verlaine mis en jeu et en texte n’est plus le Verlaine originel mais la vision que s’en fait l’artiste ? 

4. Autour du lectorat : Dans quelle mesure tel ou tel emploi de la figure de Verlaine se trouve-t-il inféodé au type de lectorat visé ? S’agit-il d’un processus conscient et / ou volontaire de la part de l’écrivain ? Y a-t-il soumission de la matière biographique et historique à une visée idéologique en arrière-plan ? 

5. Autour de l’autonomie de Verlaine face à Rimbaud : Quelle est la place dévolue à Rimbaud dans les écrits sur Verlaine (et inversement) ? Écrirait-on aujourd’hui des œuvres dont Verlaine est la figure centrale s’il n’y avait eu Rimbaud ? Verlaine a-t-il pâti de la comparaison avec l’auteur des Illuminations ou lui a-t-elle permis de trouver une consistance qu’il n’aurait pas eue autrement ? En quoi les destinées de ces deux figures diffèrent-elles (ou non) sous la plume de la postérité ? 

6. Autour du style : Y a-t-il un angle d’approche esthétique majoritaire dans les œuvres qui font de Verlaine leur figure centrale ? Le style choisi par tel ou tel auteur pour écrire sur Verlaine a-t-il quelque chose à voir avec le style de Verlaine lui-même ? Est-il le même que dans les autres œuvres de l’auteur en question ou s’en démarque-t-il d’une quelconque façon ? 

7. Autour des enjeux sociétaux : La figure de Verlaine est-elle (ré)utilisée (à tort ou à raison) pour sa valeur symbolique potentielle correspondant aux mutations du monde contemporain ? Les rockers y voient-ils une muse, les mouvements LGBT un étendard ? Quelle place le monde éducatif accorde-t-il aujourd’hui à Verlaine (dans les manuels scolaires, à l’Université…) ?  Quelle est la valeur sociologique, voire commerciale de la marque « Verlaine » aujourd’hui ? 

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Calendrier et conditions de soumission 

Les propositions de communication, comprenant un titre, un résumé de 500 mots environ ainsi qu’une courte biobibliographie, sont à envoyer avant le 30 juin 2022 aux deux adresses suivantes : abertbenoit@orange.fr et admmaisondeverlaine@gmail.com

Le comité scientifique sélectionnera les propositions qui lui sembleront les plus pertinentes et communiquera sa décision avant le 31 juillet 2022. 

Merci d’indiquer sur votre proposition vos préférences et / ou vos empêchements en termes de lieux et de dates. 

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Le colloque se tiendra en deux temps : 

- les mardi 15 et mercredi 16 novembre 2022 à l’Université de Lille (Maison de la Recherche, bâtiment F, salle F0.13 ; Domaine universitaire du Pont de bois, 59653 Villeneuve d’Ascq) 

- le samedi 3 décembre 2022 à Metz (Maison natale du poète Paul Verlaine / Médiathèque Verlaine / Grand salon de l’Hôtel de ville de Metz). 

 Les repas du midi sont pris en charge par l’organisation du Colloque. Les éventuels frais d’hébergement seront étudiés au cas par cas, en fonction de l’éloignement géographique du communicant. 

Les actes du Colloque sont destinés à faire l’objet d’une publication sous forme papier ou numérique. 

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Comité d’organisation 

ABERT Benoît (Doctorant chargé d’enseignement, Université de Lille) 

CHAUDIER Stéphane (PR, Université de Lille) 

HIRSCHI Stéphane (PR, Université de Valenciennes) 

THOMAS Bérangère (Fondatrice de « La Maison natale de Verlaine » à Metz) 

Comité scientifique 

ABERT Benoît (Doctorant chargé d’enseignement, Université de Lille) 

ABSALYAMOVA Elina (MCF, Université de Paris-13) 

CHAUDIER Stéphane (PR, Université de Lille) 

GOUVARD Jean-Michel (PR, Université de Bordeaux-Montaigne) 

HIRSCHI Stéphane (PR, Université de Valenciennes) 

SAINT-AMAND Denis (PR, Université de Namur) 

THOMAS Bérangère (Fondatrice de « La Maison natale de Verlaine » à Metz) 

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Notes 

[1] Jean de La Bruyère, Œuvres complètes (édition établie et annotée par Julien Benda), Paris, Gallimard, NRF, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n°23, 1951 [1934], p. 65. 

[2] Paul Verlaine, Fêtes galantes, Romances sans paroles précédé de Poèmes saturniens (édition établie par Jacques Borel), Paris, Gallimard, NRF, coll. « Poésie / Gallimard », n°93, 1973. 

[3] Paul Verlaine, Œuvres poétiques complètes (texte établi et annoté par Yves-Gérard Le Dantec ; édition revue, complétée et présentée par Jacques Borel), Paris, Gallimard, NRF, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n° 47, 1962 [1938], et Œuvres en prose complètes (texte établi, présenté et annoté par Jacques Borel), Paris, Gallimard, NRF, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », n° 239, 1972. 

[4] Solenn Dupas, Poétique du second Verlaine – un art du déconcertement entre continuité et renouvellement, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », n°9, 2010. 

[5] Elina Absalyamova, Paul Verlaine critique littéraire : aspects biographique, esthétique et discursif, Thèse Paris-IV Sorbonne sous la direction de Bertrand Marchal et Nadejda Buntman, 7 décembre 2012. 

[6] Voir par exemple Michel Décaudin, selon lequel Verlaine, dans sa prose, « se laisse aller au bavardage intempestif » et « esquive les vrais problèmes au profit de l’anecdote (« Verlaine et la tentation de la prose », in Cahiers de l’Association Internationale des Études françaises, n° 43, 1991, pp. 271-272).

[7] Thierry Beinstingel, Vie prolongée d’Arthur Rimbaud, Paris, Le Livre de Poche, n°35100, 2018 [2016]. 

[8] Au sujet de Rimbaud, voir notamment Adrien Cavallaro, Rimbaud et le rimbaldisme. XIXe-XXe siècles, Paris, Hermann, 2019. Concernant Verlaine, semblable travail n’a pas encore été mené. 

[9] Patrick Besson, Et la nuit seule entendit leurs paroles, Paris, Mille et une nuits, n°539, 2008 [1998], p. 17. 

[10] Voir notamment Les Poètes maudits et Les Hommes d’aujourd’hui, mais également, entre autres, les « Nouvelles notes sur Rimbaud » et « Arthur Rimbaud. Chronique ». 

[11] Pierre Michon, Rimbaud le fils, Paris, Gallimard, coll. « L’Un et l’Autre », 1991. 

[12] Guy Goffette, Verlaine d’ardoise et de pluie, Paris, Gallimard, coll. « L’Un et l’Autre », 1996 ; L’Autre Verlaine, Paris, Gallimard, coll. « Folio », n°4925, 2008 [2007] ; Verlaine, Paris, Buchet / Chastel, coll. « Les auteurs de ma vie », 2020. 

[13] Jean Teulé, Ô Verlaine !, Paris, Julliard, coll. « Pocket », n°12827, 2004. 

[14] Stéphan Huynh-Tan, Verlaine. Faire parler les morts, Paris, Éditions La Bibliothèque, 1998. 

[15] François-Henri Désérable, Mon maître et mon vainqueur, Paris, Gallimard, coll. « NRF », 2021. 

[16] Anatole France, Le Lys rouge (éd. Marie-Claire Bancquart), Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique », n°2431, 1992 [1894]. 

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Bibliographie indicative 

ANTHOLOGIE, Tombeau de Verlaine, textes réunis, présentés et annotés par Jacques Drillon, Paris, Gallimard, coll. « Le Cabinet des lettrés », 1995 

BARRÈS Maurice, « À l’hôpital », in Le Voltaire, 31 octobre 1887 

BARRÈS Maurice, « À Paul Verlaine », in La Revue illustrée, 1er septembre 1890 

BERNADET Arnaud, L’Exil et l’Utopie. Politiques de Verlaine, Publications de l’Université de Saint-Étienne, coll. « Le XIXe siècle en représentation(s) », 2007  

BERNADET Arnaud, Poétique de Verlaine. « En sourdine, à ma manière », Paris, Classiques Garnier, coll. « Études romantiques et dix-neuviémistes », n°44, 2014 

BERSAUCOURT Albert (de), Paul Verlaine, poète catholique, Paris, Henri Falque, 1909 

BESSON Patrick, Et la nuit seule entendit leurs paroles, Paris, Éditions du Rocher, 1998

BLOTTIÈRE Alain, Azur noir, Paris, Gallimard, coll. « NRF », 2020 

BONTOUX Gilles, Absinthe, Carpentras, Noir au Blanc, 2015 [2011] 

BUISINE Alain, Verlaine. Histoire d’un corps, Paris, Tallandier, coll. « Figures de proue », 1995

CASANAVE Daniel, JAGODZINSKI Bernard et LARCENET Patrice, Verlaine. Une saison en enfer, Paris, Les Rêveurs, 2008 (bande dessinée) 

CAZALS Frédéric-Auguste et LE ROUGE Gustave, Les Derniers Jours de Paul Verlaine, préface de Maurice Barrès, Paris, Arléa, 2011 [1911] 

COLLECTIF, Paul Verlaine. Les poèmes en BD, coll. « La Littérature en BD », Rouen, Petit à Petit, 2003

COLLECTIF, Rimbaud, Verlaine et zut, Paris, Classiques Garnier, coll. « Rencontres », n°420, 2019 

COLLECTIF, Verlaine 1896-1996, actes du Colloque international des 6-8 juin tenu à l’Université de Dijon, Martine Bercot (dir.), Klincksieck, 1998 

COLLECTIF, Verlaine à la loupe, Colloque de Cerisy, 11-18 juillet 1996, dir. Jean-Michel Gouvard et Steve Murphy, Paris, Honoré Champion, n°46, 2000 

CRIMON Jean-Louis, Verlaine avant-centre, Grand Prix Sport et Littérature 2001, Bordeaux, Le Castor Astral, coll. « Escales du Nord », 2001 

DELAHAYE Ernest, Verlaine, Paris, Messein, 1919 

DÉSÉRABLE François-Henri, Mon maître et mon vainqueur, Paris, Gallimard, coll. « NRF », 2021 

DULOT Alain, Tous tes amis sont là, Paris, La Table Ronde, 2022 

ÉTIEMBLE René, Le Mythe de Rimbaud. Structure du mythe, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées », 1952 

FAURE Philippe, Moi, Paul Marie Verlaine, père et mère, Creil, Bernard Dumerchez Éditeur, 1995 

FRANCE Anatole, « Gestas », in L’Étui de nacre, Paris, Calmann-Lévy, 1892 

GARDES Gilbert, Monsieur Paul Verlaine, poète, Lyon, LUGD, coll. « Hommes et Régions », 1996 

GOFFETTE Guy, Verlaine d’ardoise et de pluie, Paris, Gallimard, coll. « L’Un et l’Autre », 1996 

GOFFETTE Guy, L’Autre Verlaine, Paris, Gallimard, coll. « Folio », n°4925, 2008 [2007] 

GOFFETTE Guy, Verlaine, Paris, Buchet / Chastel, coll. « Les auteurs de ma vie », 2020 

GUITTON René, Arthur et Paul, la déchirure, Paris, Robert Laffont, 2018 

HAMPTON Christopher, Total Eclipse, New York, Samuel French, 1985 [1969] 

HOLLAND Agnieszka, « Rimbaud – Verlaine » (scénar. Christopher Hampton), 1997 [titre original : « Total Eclipse », 1995] (cinéma) 

HUYNH-TAN Stéphan, Verlaine. Faire parler les morts, Paris, Éditions La Bibliothèque, 1998 

ILHEM H., Les Mauvais Gentlemen, auto-édition, 2020 

LE FEBVE DE VIVY Léon, Les Verlaine, préface de Thomas Braun, Bruxelles, Miette, 1928 

LEPELLETIER Edmond, Paul Verlaine. Sa vie, son œuvre, Paris, Mercure de France, 1907 

LONG Didier, Rimbaud / Verlaine. Éclipse totale (d’après Christopher Hampton), Renauld & Richardson, L’avant-scène théâtre / Collection des quatre-vents, 2017 

MALLARMÉ Stéphane, « Tombeau de Verlaine », in Poésies, Bruxelles, Deman, 1899 [1897]

MAULPOIX Jean-Michel, Les 100 Mots de Verlaine, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », n°4215, 2021 

MONKIEWICZ Bronislawa, Verlaine critique littéraire, Genève-Paris, Slatkine Reprints, 1983 [1928] 

MICHON Pierre, Rimbaud le fils, Paris, Gallimard, coll. « L’Un et l’Autre », 1991 

MORICE Charles, Verlaine. L’homme et l’œuvre, Paris, Léon Vanier Éditeur, 1888 

MUHIDINE Timour, Un cœur double, Éditions Hors Commerce, coll. « Hors Bleu », n°20, 1999 

NADAL Octave, Paul Verlaine, Paris, Mercure de France, 1961 

PACHEU Jules, De Dante à Verlaine, études d’idéalistes et mystiques, Hachette Livre BNF, 2019 [1897] 

PINON Nicolas, Alcool, drogues… et création artistique ? Essai de mise en perspective à travers la figure paradigmatique de Paul Verlaine, Louvain-la-Neuve, Presses Universitaires de Louvain, 2013 

PORCHÉ François, Verlaine tel qu’il fut, Paris, Flammarion, 1933 

RICHTER Florence, Ces fabuleux voyous – crimes et procès de Villon, Sade, Verlaine, Genet, Paris, Hermann Éditeurs, 2010 

RAYNAUD Ernest, L’Assomption de Paul Verlaine, précédé de Considérations sur Paul Verlaine, Paris, Mercure de France, 1912 

TEULÉ Jean, Ô Verlaine !, Paris, Julliard, coll. « Pocket », n°12827, 2004 

THIRAULT Philippe et DELOYE Olivier, Ô Verlaine !, d’après le roman de Jean Teulé, Paris, Steinkis, 2021 (bande dessinée) 

TUGNY Emmanuel, Verlaine gisant précédé de Les Derniers Jours de Paul Verlaine par Gustave Le Rouge, libretto, Paris, Publie.net papier, 2015 [2013] 

VALLÉE Vincent, Verlaine avoue Rimbaud, préface de Daniel Charneux, Mons, Éditions du Rapois, 2017 

WYSTUP Christine, La Sorcière verte, auto-édition, 2020.

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Responsables 

Benoît ABERT et Bérangère THOMAS .