
« La durée est, non pas une donnée, mais une œuvre. »
Malgré les images du flux et de la mélodie popularisées par la philosophie bergsonienne, la durée n’a rien d’un écoulement continu. Elle se construit dans le discontinu des instants, suivant une alternance rythmique d’arrêts et de reprises. Bachelard vérifie cette intuition neuve en abordant la psychologie des actes de l’esprit, l’esthétique du rythme musical ou poétique, les formes de la causalité physique et les dynamiques de la vie affective. Du « temps vibré » de la mécanique quantique aux « temps superposés » du rêve ou de la pensée abstraite, se dessine un projet original, promis à une longue postérité : la « rythmanalyse ». On y trouve une leçon de sagesse : le secret du vrai repos est dans une existence bien rythmée.
Sommaire
Présentation de l'ouvrage (E. During)
La dialectique de la durée
Avant-propos
CHAPITRE PREMIER. – Détente et néant
– II. – La psychologie des phénomènes temporels
– III. – Durée et causalité physiques
– IV. – Durée et causalité intellectuelles
– V. – La consolidation temporelle
– VI. – Les superpositions temporelles
– VII. – Les métaphores de la durée
– VIII. – La Rythmanalyse
Dossier critique par Élie During
Table analytique
Notes
Bibliographie
Index des noms propres
Index des noms communs
Notice éditoriale