La toute-puissance de la critique, qui a accompagné la sacralisation de la littérature depuis le Romantisme allemand, doit-elle désormais se conjuguer au passé ? "Les difficultés économiques des revues, le tout-numérique, l’innocuité de certains dires critiques, leur remplacement par la figure universelle de l’attaché(e) de presse, le règne du pédagogisme ou, problème plus noble, l’effritement d’un discours critique pris en étau d’une part par l’histoire, de l’autre par la théorie, tout semble en définitive concourir à renvoyer la critique au magasin des accessoires ou des antiquités", fait valoir M. Cerisuelo à l'ouverture de la dernière livraison de la Nouvelle revue d'esthétique qui invite à examen lui-même critique des productions critiques, toutes périodes et tous arts confondus.
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