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Nouvelle parution
V. Jankélévitch, Philosophie morale. La mauvaise conscience ; Du mensonge ; Le mal ; L'austérité et la vie morale ; Le pur et l'impur ; L'aventure, l'ennui, le sérieux ; Le pardon

V. Jankélévitch, Philosophie morale. La mauvaise conscience ; Du mensonge ; Le mal ; L'austérité et la vie morale ; Le pur et l'impur ; L'aventure, l'ennui, le sérieux ; Le pardon

Publié le par Marc Escola

Philosophie morale

La mauvaise conscience ; Du mensonge ; Le mal ;

L'austérité et la vie morale ; Le pur et l'impur ;

L'aventure, l'ennui, le sérieux ; Le pardon

Vladimir Jankélévitch

Françoise Schwab (Editeur)

Date de parution : 09/01/2019
Editeur : Flammarion
Collection : Mille & une pages
ISBN : 978-2-08-147327-0
EAN : 9782081473270
Nb. de pages : 1182 p.

 

Vladimir Jankélévitch, philosophe du devenir et grand théoricien de la morale, a laissé une oeuvre immense. Composé de textes rares, jalons essentiels de sa pensée, cet ouvrage regroupe les premiers livres de morale du penseur. Entre le premier et le dernier écrit de cette somme, quelque trente ans se sont écoulés (1933, année de sa thèse, La Mauvaise Conscience, et 1967, parution du Pardon). Ce laps de temps équivaut à un nombre d'années qui pèse du poids de la douleur infinie.

Avant, la vie d'un jeune et brillant universitaire, à la pensée nimbée d'irrationalisme. Après, l'existence continuée de celui que les épreuves de la guerre ont tant marqué. Le philosophe d'âge mûr, chassant les idéologies teintées de romantisme, unissant la pensée et l'action, fait de la volonté le commencement et la fin de tout car, dit-il, "la volonté peut tout, la volonté est plus forte que la mort".

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage:

"Vers le pardon", par Jean Lacoste

"Qu’on ne confonde pas cet épais volume de « philosophie morale » avec le Traité des vertus que Vladimir Jankélévitch a publié en 1949 et qu’il considérait comme sa réplique à L’Être et le Néant de Sartre. Le présent ouvrage, particulièrement utile, rassemble sept essais que le philosophe français a publiés entre 1933 (La mauvaise conscience) et 1967 (Le pardon). Des textes où l’on retrouve le ton inimitable – une savante oralité – qui a séduit tant d’auditeurs, la même richesse un peu voyante de références empruntées au grec, au russe, à la musique, une pensée à la fois claire et mouvante, « fluante et fluide », qui prend plaisir à manier avec brio des mots rares et nouveaux. Mais surtout cet ensemble met en évidence la cohérence (sur plus de trente ans) de la pensée de Jankélévitch, en même temps qu’un sensible glissement. Car au fond cette pensée du temps est tragique."