Essai
Nouvelle parution
P. Quignard, L'homme aux trois lettres (Dernier Royaume, t. XI)

P. Quignard, L'homme aux trois lettres (Dernier Royaume, t. XI)

Publié le par Université de Lausanne

Pascal Quignard

L’homme aux trois lettres

Grasset

EAN: 9782246824879 — 192 p.

 

« Le tome VIII, Vie secrète, se consacrait à la question  "Qu'est-ce que l'amour ?" Le tome IX, Mourir de penser, était consacré à la question "Qu'est-ce que penser ?" Le tome X, L'Enfant d'Ingolstadt, posait la question "Qu'est-ce que la peinture ?"

Le tome XI de Dernier royaume, L'homme aux trois lettres, c'est mon "Qu'est-ce que la littérature ?"
 
C’est ainsi que Pascal Quignard présente ce nouveau tome de Dernier Royaume. Il se pose la question de l’art auquel il a consacré toute sa vie.

Dans la forme « océanique » qui caractérise ces volumes, il explique le bonheur qu’il a retiré de cette passion qui ne s’est jamais démentie.

«  Jaime les livres. J’aime leur monde. J’aime être dans la nuée que chacun d’eux forme, qui s’élève, qui s’étire. J’éprouve de l’excitation à en retrouver le poids léger et le volume à l’intérieur de la paume. J’aime vieillir dans le silence, dans la longue phrase qui passe sous les yeux ».

Cette déclaration ouvre le nouveau merveilleux opus de Pascal Quignard, sans doute le plus autobiographique.

Lire un extrait…

Voir le livre sur le site de l'éditeur…

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"L’écrivain est un voleur solitaire", par Claire Paulian (en ligne le 10 septembre 2020)

Se plonger dans un nouveau livre de Pascal Quignard, c’est comme retrouver un lieu familier, tant l’œuvre de l’auteur, longue dans le temps, a ses motifs et son rythme propres. L’homme aux trois lettres, onzième volume de l’impressionnant cycle Dernier royaume commencé il y a dix-huit ans, ne déroge guère à cette impression de retrouvailles. Mais ici la figure du voleur, « fur » en latin, permet à Pascal Quignard de faire jouer les thèmes et l’écriture discontinue qui lui sont chers tout en mettant au cœur de sa méditation la question de la littérature, dans ce qu’elle a de plus matériel et de plus vertigineux.

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P. Assouline a consacré un billet à ce livre sur son blog larepubliquedeslivres.com…