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Les romanciers du Jour

Les romanciers du Jour

Publié le par Marielle Macé (Source : Patrick Guay)

Les romanciers du jour

Colloque, 6-7 novembre 2008, UQAC.

Le rôle de la collection « Les romanciers du Jour » (des Éditions du Jour, fondée au début des années 1960 par Jacques Hébert) reste aujourd'hui largement méconnu dans l'évolution littéraire au Québec. Plusieurs grands noms y publièrent des oeuvres majeures, dont Marie-Claire Blais (Une saison dans la vie d'Emmanuel), Jacques Ferron (L'amélanchier, Le ciel de Québec) et Victor-Lévy Beaulieu (Race de monde). Mais à côté de ces auteurs consacrés, de très nombreux écrivains, qu'on ne lit plus guère, contribuèrent à faire des éditions du Jour une maison novatrice, en faisant la promotion d'une pratique romanesque moins traditionnelle, plus formaliste, ouverte aux expériences du langage, d'un roman tourné vers l'américanité ou encore du roman féministe. C'est la diversité des écritures nouvelles des romanciers du Jour que nous voudrions explorer dans ce colloque, en accordant l'attention aux oeuvres de romanciers qui ont été généralement délaissés par la critique universitaire.


Le colloque couvre la période 1968-1974 de la collection « Les romanciers du Jour », période inaugurée par l'arrivée de Victor-Lévy Beaulieu à la direction littéraire et qui correspond à l'âge d'or de la maison d'édition, selon la terminologie de Claude Janelle dans son ouvrage Les éditions du Jour. Une génération d'écrivains (1983). Nous proposons aux participants l'étude des oeuvres de Jean-Marie Poupart, Michel Beaulieu, Gilbert Larocque, Pierre Turgeon, Paul Villeneuve, Jacques Benoît, Emmanuel Cocke, André Brochu (Adéodat), Hélène Ouvrard (Le corps étranger), André Carpentier (Axel et Nicolas), Yvon Paré (Anna-Belle), Yves Dupré (Chélée), Pierre-O. Gagnon (À la mort de mes vingt ans), Bruno Samson (L'amer noir), Pierre-A. Larocque (Ruines), Michel Clément (Confidences d'une prune), etc. (voir liste ci-jointe) Toute oeuvre de cette période peut être étudiée, pourvu qu'elle soit d'un « romancier méconnu » ou oublié ; mais il est évidemment possible, dans un esprit de comparaison (aussi bien quant à la dimension formelle des textes qu'en ce qui a trait aux enjeux institutionnels), d'aborder les oeuvres de romanciers consacrés tout en traitant d'oeuvres méconnues. Toute approche critique est bienvenue. Les dépenses des participants seront prises en charge par l'organisation du colloque.