Édition
Nouvelle parution
Kant, La Religion des les limites de la simple raison (nouvelle trad. par J.-P. Fussier)

Kant, La Religion des les limites de la simple raison (nouvelle trad. par J.-P. Fussier)

Publié le par Université de Lausanne

Emmanuel Kant

La Religion comprise dans les limites de la seule raison

Traduction inédite de Jean-Pierre Fussler

Avec la collaboration de : Claude Arlaud

GF-Flammarion (n° 1616) - Philosophie

Paru le 13/11/2019

528 p. —  EAN : 9782081274105 — ISBN : 9782081274105

 

Dès sa parution en 1793, La Religion comprise dans les limites de la seule raison se heurte à la censure : Kant y critique les religions établies, auxquelles il reproche de verser dans la superstition au détriment de la morale. Il leur oppose la religion vraie, que cet ouvrage définit. Nous n’avons pas de devoirs envers Dieu, seulement à l’égard de nous-mêmes et des autres hommes, et les textes sacrés ne valent que parce qu’ils nous rendent attentifs à notre devoir.

Le catéchisme moral doit subordonner entièrement la religion à la raison pratique pure. Constatant que le mal est radical, Kant envisage la religion comme ce qui permet à l’humanité de progresser en la dotant d’une représentation sensible du bien. Cette dernière rend possible l’espérance de la vertu, qui soutient l’individu et l’encourage à s’accomplir en tant qu’être libre.

La présente traduction donne à lire avec nuance et exactitude cette pierre angulaire de la réflexion kantienne, où le philosophe, après avoir examiné ce que l’on peut savoir dans la Critique de la raison pure et ce que l’on doit faire dans la Critique de la raison pratique, s’attache à une troisième question : « Que sommes-nous autorisés à espérer ? »

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"La religion kantienne", par Jean Goldzink (mis en ligne le 17 décembre 2019)

Une édition de poche nous offre une traduction rigoureuse et une annotation méticuleuse (703 notes !) d’un des textes tardifs de Kant les plus fameux. Allons, le XXIe siècle ne commence pas si mal. Mais pourquoi le fils d’une mère piétiste qui, au sortir de l’enfance, ne met plus jamais les pieds dans un temple, décide-t-il de se lancer dans un projet aussi délicat depuis la mort de Frédéric II ? C’est que, outre l’environnement politique prussien et européen, la religion appartient de plein droit à la philosophie. Celle-ci se pose trois questions essentielles : que puis-je savoir ? (métaphysique) ; que dois-je faire ? (morale) ; que m’est-il permis d’espérer ? (religion). Elles se réunissent en une seule : qu’est-ce que l’homme ? (anthropologie).