Édition
Nouvelle parution
J. d'Adelswärd-Fersen,  Messes Noires. Lord Lyllian (1905)

J. d'Adelswärd-Fersen, Messes Noires. Lord Lyllian (1905)

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Patrick Cardon)

Jacques d'Adelswärd-Fersen, Messes Noires. Lord Lyllian (1905)

Édtion de Jean-Claude Féray et Jean de Palacio.

Montpellier : Éditions QuestionDeGenre/GKC, 2011.

172 p.

Prix : 17EUR. 

EAN13 : 9782908050684.

www.gaykitschcamp.com

Présentation du livre, par Patrick Cardon:

"Le succès de Jacques d'Adelswärd-Fersen (1880-1923) ne se dément pas. Les éditions originales ou anciennes de ses livres se vendent aujourd'hui à des prix remarquables. Je lui ai consacré en 1991 un dossier, enrichi en 1993, qui permet de com prendre dans quel contexte polémique son oeuvre s'est développée. On doit à Mirande Lucien d'avoir donné une image assez exacte d'Akademos, revue que Fersen a fondée en 1909 et soutenue toute l'année et qui peut à juste titre être considérée comme la première revue homosexuelle française. Jean-Claude Féray a attiré notre attention sur son oeuvre littéraire aux éditions Quintes-feuilles. Alors qu'il vient de publier Jeunesse (1907), je suis heureux d'avoir enfin pu mettre la dernière main à cette réédition de Lord Lyllian (1905).
Lord Lyllian est un roman à clefs où se rencontrent les sommités homosexuelles de la fin du xixe : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp — et Fersen lui-même — ainsi que leurs égéries les actrices Ellen Terry et Sarah Bernhard. Les amateurs de ces personnages devenus de véritables icônes se réjouiront de la manière dont Adelswärd-Fersen les met en scène avec des dialogues très camp que Wilde n'aurait pas reniés et dans des poses mélodramatiques à souhait. J'espère que, comme moi, vous tomberez amoureux de Lord Lyllian, dans une nouvelle édition portée par d'éminents spécialistes respectivement de la littérature homosexuelle et de la littérature décadente, Jean-Claude Féray et Jean de Palacio."
 Patrick Cardon