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Critiques croisées : lieux, modalités et figures de la confrontation franco-italienne

Critiques croisées : lieux, modalités et figures de la confrontation franco-italienne

Publié le par Ivanne Rialland (Source : Frédérique Dubard de Gaillarbois et Davide Luglio)

Appel à communication

Colloque « Critiques croisées : lieux, modalités et figures de la confrontation franco-italienne »

Équipe Littérature et Culture Italiennes

(E.L.C.I - EA 1496)

Université Paris-Sorbonne, les 21 et 22 juin 2012

Responsables scientifiques : Frédérique Dubard de Gaillarbois et Davide Luglio

(Université Paris-Sorbonne - E.L.C.I)


 

 

 

Le colloque voudrait confronter les regards échangés entre l'Italie et la France en tentant de mettre en lumière le pan négatif, critique, obscur d'une relation qui ne serait pas toujours admirative, « rosea », correcte, encore moins amoureuse ou fraternelle…

Les deux pays ont connu au cours de leur longue histoire toutes sortes de conflits, frictions, malentendus, réels et symboliques. On aimerait baliser cet « envers » moins à travers les événements contingents - l'histoire des conflits - que par le biais des lieux et des figures qui ont symboliquement incarné la différence, l'opposition voire le rejet d'une culture par rapport à l'autre. Le but étant de mettre au jour ce sur quoi, tout au long des siècles, a porté la critique et les formes qu'elle a revêtues, en soulignant les constantes mais aussi l'émergence, au fil du temps, de polémiques nouvelles ‑ liées soit à des événements, soit à des personnalités ‑ dans la perception de l'autre.

La relation à l'autre pourra être déclinée selon toutes sortes de modalités : de la virulence à la condescendance, de la caricature sommaire à la critique argumentée, de la satire à l'ironie policée.

Il s'agira de mettre en évidence comment chacun des deux pays a recouru à l'autre pour s'en dissocier ensuite, voire le rejeter, comment le modèle a pu devenir contre-modèle.

Ainsi l'Italie a pu être un modèle, d'abord littéraire, puis artistique, et plus largement un relais de la culture classique dont la France s'est ensuite émancipée. Les modalités et tonalités de cet affranchissement d'une tutelle culturelle nous intéresseront particulièrement. Inversement, la France a pu représenter un modèle culturel et politique pour l'Italie; modèle contesté et concurrencé dont ce colloque voudrait également mettre en évidence les ressorts et les implications.

On pourra, bien sûr, songer à des figures emblématiques d'une Italie ou d'une France négatives, à des lieux; ces objets d'admiration consensuels qui se convertissent en clichés répulsifs et lieux communs politiques ou esthétiques ; ou encore aux querelles, linguistiques et culturelles, qui ont opposé les deux pays.

Le colloque se voudrait ouvert aussi bien sur le plan disciplinaire que chronologique, souhaitant reconstituer l'histoire, voire la préhistoire de ces « mauvaises » relations franco-italiennes et de certains clichés qui auraient « la vie dure ».

 

 

 

Les propositions de communication (2500 caractères environ, en français ou en italien) assorties d'une brève notice bio-bibliographique, sont à adresser avant le 20 novembre 2011 à Frédérique Dubard de Gaillarbois frederiquedubard@orange.fr et Davide Luglio davide.luglio@paris-sorbonne.fr.

 

L'Université Paris-Sorbonne prendra en charge l'hébergement des communicants pour les nuits du 20, 21 et 22 juin.

 

Les actes du colloque feront l'objet d'une publication.