
Alors que Le Hussard sur le toit est en passe de devenir le best-seller du moment, la "Bibliothèque de la Pléiade" propose un nouveau volume des romans de Giono, dans les éditions établiers par P. Citron, H. Godard, J. et L. Miallet, L. Ricatte et R. Ricatte, et nouvellement préfacée par D. Labouret. Sous le blason d'un Roi sans divertissement et autres romans, on retrouvera, outre le titre éponyme : Colline, Le Chant du monde, Pour saluer Melville, Mort d'un personnage - Faust au village, Le Moulin de Pologne, L'Homme qui plantait des arbres, Ennemonde et autres caractères ainsi que L'Iris de Suse. "Giono est-il le plus grand romancier de ce temps", se demandait Roger Nimier en 1952, l'année du Moulin de Pologne, roman du Destin. L'actualité est venue nous rappeler que Giono est un romancier de tous les temps.
Paraît également ces jours-ci, sous la direction de G. Berthomieu et S. Milcent-Lawson, un recueil d'études sur Jean Giono. Une Poétique de la figuration (Classiques Garnier), qui croise les regards de spécialistes de l’œuvre avec ceux de chercheurs spécialistes de rhétorique, de stylistique et d’analyse du discours.
Un Cahier de L'Herne supervisé d'A. Castiglione et M. Sacotte est aussi consacré au romancier, qui fait la part belle aux textes méconnus et donne la parole à des écrivains contemporains (Lionel Bourg, Belinda Cannone, René Frégni, Sylvie Germain, Gilles Lapouge, Marie-Hélène Lafon, Richard Millet, Pierre Michon, Catherine Soullard et Éric Vuillard) pour célèbrer le pouvoir fécondant d’une voix et d’une écriture dont l’invention, dans la langue et les formes, n’en finit pas de surprendre. Fabula vous invite à feuilleter ce dernier ouvrage…
Signalons aussi, au sommaire de mars de notre revue des parutions Acta fabula le compte-rendu proposé par A. Marion des Patrimoines gioniens publiés sous la direction de Michel Bertrand & André Not.