
Caractériser la force avec laquelle une image, devant nous, se souvient et celle avec laquelle elle nous demande d’identifier ce dont elle est le souvenir : tel est le propos de J.-C. Bailly dans son dernier livre, L'imagement (Seuil, Fiction & Cie). Il propose de considérer l’image, toute image, comme une énigme et comme l’espace incarné d’une expérience qu’il appartient à ceux qui la voient (regardeurs de Duchamp, regardants de Poussin !) de refaire. L’imagement nomme aussi bien les processus qui conduisent aux images que les chemins qu’elles suivent pour instiller dans la pensée la puissance de leur silence. Étoilée en treize chapitres, l’enquête traverse toutes les époques de l’art et parcourt les modes les plus variés de constitution de l’image. Fabula vous invite à feuilleter l'ouvrage…