Compte rendu publié dans Acta fabula (Janvier 2016, vol. 17, n° 1) : "La dette, les corps & la crise de l’individu" par Héctor G. Castaño.
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Samuel Weber, Inquiétantes singularités
Traduit de l'anglais par Charles Coustille
Paris : Éditions Hermann, coll. "Le bel aujourd'hui", 2014.
EAN 9782705687915.
331 p.
Prix 32EUR
Présentation de l'éditeur :
Inquiétantes singularités réunit diverses études sur plusieurs aspects de la question de la singularité, qui, depuis la Réforme protestante, reste une des plus puissantes apories des sociétés contemporaines. A la suite de certains écrits de Walter Benjamin, notamment de son étude du drame baroque allemand et d'un court fragment intitulé "Le capitalisme comme religion", les essais de ce volume cherchent à comprendre comment la promesse chrétienne du salut individuel est de plus en plus remise en question par une expérience historique de la singularité et de la finitude irréductible du vivant.
Poétique et politique, en théorie et en pratique, sont interprétées comme des tentatives pour résoudre ce que Benjamin décrit comme des problèmes religieux qui manquent d'une solution religieuse. La crise financière actuelle est aussi interprétée comme un effet "théologico-économique" de cette expérience.
Samuel Weber a étudié avec P. de Man et T. W. Adorno. Il a enseigné à l’Université libre de Berlin-Ouest avant de fonder la revue « Glyph » aux États-Unis où elle a joué un rôle important dans l’introduction des penseurs « post-structuralistes ». Dramaturge en Allemagne avant de devenir professeur de littérature allemande et comparée à Northwestern University (Chicago / Evanston) et directeur du Paris Program in Critical Theory, il a écrit sur Freud, Lacan, Balzac et Walter Benjamin et travaille actuellement sur la question de la singularité et ses rapports avec la politique et la poétique.
Sommaire :
Introduction. Des métamorphoses :
« Pas de soucis ! »
I. Vers une politique de la singularité : protection et projection
II. L’angoisse : une appréhension inquiétante
de la psychanalyse ?
III. Nuages . D’une possible relation
entre la terreur et l’esthétique
IV. La vie nue et la vie en général
V. L’argent, c’est du temps :
pensées sur le crédit et la crise
VI. La faute, la mort et les « traits unaires »
VII. La singularité de la connaissance littéraire
VIII. L’incommensurable
IX. Plus de soucis – De l’avenir.
Entretien entre Samuel Weber
et Charles Coustille
Remerciements
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