Essai
Nouvelle parution
J.-L. Cornille, Chamoiseau, fils

J.-L. Cornille, Chamoiseau, fils

Publié le par Matthieu Vernet

Compte rendu publié dans Acta fabula (Octobre 2014, vol. 15, n° 8) : "Le roman est marron. Remarques sur la littérature postcoloniale" par Franc Schuerewegen.

 

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Jean-Louis Cornille, Chamoiseau, fils

Paris : Hermann, coll. "Fictions pensantes", 2014.

EAN 9782705688066.

200 p.

Prix EUR

Présentation de l'éditeur :

Dans la plupart des récits qui composent l’oeuvre à présent bien engagée de Patrick Chamoiseau, la scène est toujours la même : un narrateur éminemment discret se met à l’écoute d’un autre, nettement plus âgé que lui, à qui il cède la parole, une parole qu’il se contente pour sa part de "marquer", en la récrivant à sa façon. De cette posture tout à fait remarquable, respectueuse et respectable, on dira que c’est la posture du fils.
Fils spirituel, il l’aura été de Glissant, certainement, mais aussi de tant d’autres auteurs qui composent sa "sentimenthèque", sans omettre les vieux conteurs de l’île dont la voix se meurt. Fils de ses propres oeuvres, il n’en serait donc pas moins relié à d’autres que lui par d’innombrables fils : aussi essayerons-nous de démêler cet enchevêtrement de citations, ce noeud de paroles rapportées, desquelles finit pourtant par se dégager une voix propre et souveraine.
Nous parlerons donc de l’oeuvre plutôt que de l’auteur qu’elle façonne. Des traces qu’elle recueille du passé, des empreintes qu’elle laisse sur la langue à venir, des passages qu’elle force au milieu du présent ; enfin des filières au sein desquelles elle s’inscrit.

Jean-Louis Cornille est l’auteur d’essais sur Rimbaud, Baudelaire, Jarry et Apollinaire, ainsi que sur Cendrars, Céline, Sartre et Bataille. Traducteur occasionnel des écrits de J.M. Coetzee, il vit tantôt à Anvers, tantôt au Cap, où il enseigne à l’université la littérature moderne.

 

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On peut lire sur le site nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:

"Jean-Louis Cornille, drôle de Chamoiseau", par A. Mangeon.