Collectif
Nouvelle parution
M. Frédéric & M. Touret (dir.), L'Atelier de Louis Guilloux

M. Frédéric & M. Touret (dir.), L'Atelier de Louis Guilloux

Publié le par CCIC (Source : Michaël Morel)

L'Atelier de Louis Guilloux

Sous la direction de Madeleine Frédéric & M. Touret.

Rennes : Presses Universitaires de Rennes, coll. "Interférences", 2012.

Louis Guilloux est certes un romancier connu et apprécié. Mais il reste encore à connaître. De La Maison du peuple à Coco perdu, pendant cinquante années, il n'a cessé de renouveler ses conceptions du roman. Pendant cinquante ans, il a été mêlé aux principaux débats de la vie littéraire et intellectuelle de son temps, mais le plus souvent en toute discrétion. Pourtant, l'ouverture récente de ses archives personnelles, déposées à la bibliothèque municipale de Saint-Brieuc invite à relire son œuvre et à l'éclairer. C'est dans son atelier que, réunis en colloque à Cerisy-la-Salle, les auteurs de cet ouvrage sont allés à la recherche de documents souvent inédits pour porter sur ses œuvres un jour nouveau.

Table des matières

Prologue

Première partie. Une œuvre à explorer

Première section. La matière de l'œuvre

Arnaud Flici

Le fonds Louis Guilloux des bibliothèques municipales de Saint-Brieuc

Claire Bustarret

« La matière graphique des manuscrits de Louis Guilloux »

Les matériaux manuscrits : supports et ressources

Le travail du collage

Du document à l’illustration : mise au net ou trompe-l’œil ?

Pierre-Jean Dufief

Dit et non-dit dans les carnets de Louis Guilloux

Tout dire

Savoir se taire

Dire autrement

Deuxième section. Réflexions sur le métier

Yann Martin

Représentations du littérateur et de la littérature dans les romans de Louis Guilloux

Qui écrit ?

Le roman en question

À quoi sert la littérature ? Vérité et mensonges

Gérard Poulouin

Dialoguer avec Palante

Michèle Touret

Quand Louis Guilloux lit Les Fleurs de Tarbes

Une longue histoire

Guilloux lit Paulhan

Un lecteur embarrassé devant un texte diabolique

Cliché et lieu commun

Des effets sur la création

Éloge du délai et du retrait

L’homme muet et le permissionnaire

Du mutisme à l’anonymat

Réduire la liberté du lecteur

Conclusion

Deuxième partie. L'atelier du roman

Première section. Le travail du romanesque

Sylvie Golvet

L’art romanesque de Louis Guilloux et le tournant des années 1930

Louis Guilloux et les circuits catholiques

Caliban parle et les débats sur la culture

Querelles d’école : populistes, prolétariens, communistes

Bilan : se concentrer sur les romans

Critique littéraire et collaborateur de revue : présence problématique

Vers un art de pièces et de morceaux

Madeleine Frédéric

La description dans La Maison du peuple : du thétique à l’éthique

Un début in medias res

Quand le ciel bas et lourd

Un récit de formation

L’art du portrait

Le langage du marteau

L’épilogue

Un topic peut en cacher un autre

Régime doxique, régime esthétique : Guilloux versus Neel Doff

En guise de conclusion, l’ethos ouvrier : classe laborieuse égale classe courageuse

Francine Dugast-Portes

Les anamorphoses du « je » dans Le Pain des rêves et Le Jeu de patience de Louis Guilloux

Des « je » flottants

Le jeu de construction, les jeux des « je »

Les « je » scripteurs

L’engagement textuel des « je »

Le je « franc-tireur »…

Conclusion

Grégoire Leménager

Louis Guilloux, une écriture à hauteur d’homme (le romancier et ses personnages)

Créer des personnages ?

Le personnage comme « signe »

Le personnage comme « énigme »

« Le romancier de la douleur »

L’exigence de pudeur

Refus du jugement, refus du surplomb

Des convictions éthiques aux options poétiques : une narration à hauteur d’homme

Discrétion de Louis Guilloux

Sophie Milquet

Le Labyrinthe de Louis Guilloux : une possibilité de Délivrance ?

Statut éditorial

Résumé

Les axes du roman

Un passé qui ne passe pas

Les bas-côtés de l’événement

« Qu’aurais-je dû être ? »

Une délivrance ?

Quelqu’un à qui parler…

Conclusion

Sabrina Parent

Épuisement et événement dans Coco perdu. Essai de voix

État de l’art et réception médiatique de l’œuvre

Genèse de l’œuvre : les parutions antérieures

« Vingt billets, nouvelle inédite de Louis Guilloux »

« Essai de voix »

« Coco perdu »

Genèse de l’œuvre : ce que révèlent les archives

Point de vue énonciatif

Les « Sénateurs »

Deux femmes

Point de vue de la diégèse

Raconter Tout

Faire taire l’Histoire

Réflexions finales : épuisement et événement

Deuxième section. Le goût du romanesque

Alexandra Vasic

Le Pain des rêves ou la tentation du romanesque inavouable

De La Maison du peuple au Pain des rêves : le récit d’enfance à l’épreuve du romanesque

Itinéraires romanesques de la trahison dans Le Pain des rêves

Le romanesque, écueil de la démobilisation ou nouvelle modalité de la critique sociale ?

Une mise à distance critique du romanesque ou un plaisir inavoué ?

Alain Schaffner

Le Pain des rêves (1942) : enfance vécue, enfance rêvée

Un récit d’enfance exemplaire

« Des expériences profondes qui sont celles de toute enfance »

Un récit de vocation ?

Mojgane Zareh-Motekasses

La rhétorique de Louis Guilloux, miroir d’une féminité charmante et périlleuse

La femme, fatalité du destin de l’homme

L’« Inquiétante étrangeté » : Toinette/la bossue

Le charme castrateur de Zabelle

Le rire de la trahison : Gisèle

Cyril Piroux

Nicolas Gogol, lecture de Louis Guilloux

Louis Guilloux, à l’ombre de « l’arbre-Gogol »

Le Sang noir, une satire sociale

Cripure et son binocle ou le « fantastique du non-fantastique »

Maïa, l’illusion dévoilée

Troisième partie. Les frontières du roman

Première section. Le roman et ses marches

Christian Cavalli

Faire bruire le silence

Diversité critique et silence

Le contraste initial dans Labyrinthe

La conquête de la subjectivité dans La Confrontation

Le silence murmuré ou l’écriture à propos de rien

Valérie Poussard

Les trois récits de déportation du Jeu de patience

L’impératif du témoignage

La vérité du témoignage

Le témoignage de la femme du pasteur

Le témoignage du lycéen

L’abbé Vallée

Guilloux à la lumière de Lévinas

Deuxième section. Les formes transfrontalières

Philippe Baudorre

Les « textes de presse » de Louis Guilloux, du texte à l’hypertexte : labyrinthe ou jeu de patience ?

Les textes de presse de Louis Guilloux – quelques éléments de description

Volume et répartition dans le temps

Genres

Visibilité et accessibilité de ces textes. La question de la « seconde vie »

Conclusion de la 1re partie

Quelques propositions de valorisation

Conclusion

Jean-Baptiste Legavre

Louis Guilloux et le journalisme, une écriture à l’encre sympathique

Un rêve inachevé ?

La haine des puissants de la presse ?

Un rapport compliqué aux savoir-faire journalistiques

La figure inhibitrice de l’Écrivain

Bérénice Dartevelle

Louis Guilloux, description et cinéma

Le déni de description

Stratégie fonctionnelle

Mimésique ou sémiosique ?

Mimésique

Mathésique

Camouflage

Justification

Le style descriptif comme mise en scène du dénuement

Qualification

Alternatives à la qualification traditionnelle

Onomatopées

Chansons

Rythme

Refus de l’image-affection

Mise en scène de la négation

Onomatopée syntaxique

L’exception bourgeoise

Syntaxe cinématographique

Plan d’ensemble fixe

L’exception bourgeoise

Image subjective

Description-cinéma

Focalisation

Ressources audio-visuelles

Écriture scénaristique

BibliographieLes auteursCahier d’illustrations