Actualité
Appels à contributions
Formes discursives et contextes en mutation : perspectives croisées (Safi, Maroc)

Formes discursives et contextes en mutation : perspectives croisées (Safi, Maroc)

Publié le par Marc Escola (Source : Imane El Farssi)

Le laboratoire Langues, Communication, Société et Ingénierie de la Formation (LCSIF) de l’Université CADI AYYAD de Marrakech organise en partenariat avec :   

-        l’Université Paul Valéry Montpellier, France

-        le laboratoire Linguistique, Langues et Parole (LILPA), de l’Université de Strasbourg, France

-        l’Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE), de l’Université de Haute Alsace, France

-        le département des Sciences Humaines de l’Université de Sassari, Italie 

-        le Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Langues, les Littératures, l’Histoire, les Arts et les Cultures de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Sénégal    

-        le Groupe De Recherche en Langues Et Cultures Orales (GRELACO) de l'Université Omar Bongo de Libreville, Gabon   

la 2e édition du colloque international et interdisciplinaire de Safi, Discours et contexte, sous le thème :

« Formes discursives et contextes en mutation : perspectives croisées » 

Les 28, 29 et 30 avril 2026 

 —

Coordinatrice et responsable du colloque

Imane EL FARSSI, Université Cadi Ayyad de Marrakech, Maroc 

Contact :  i.elfarsi@uca.ac.ma

Lieu : Faculté Polydisciplinaire de Safi, 

(Sidi Bouzid, B.P. 4162, 46000 SAFI – MAROC, https://fps.uca.ma )   

La deuxième édition du colloque Discours et Contexte, intitulée « Formes discursives et contextes en mutation : perspectives croisées », explore les transformations des pratiques discursives à l’ère de la globalisation, du numérique et de la fluidité identitaire. Elle interroge la reconfiguration des discours face aux mutations sociales, culturelles et médiatiques, ainsi que leurs fonctions de légitimation, de construction identitaire et d’organisation des rapports de pouvoir. Le colloque examine la diversité et l’hybridation des formes discursives dans diverses sphères et encourage le dialogue interdisciplinaire ainsi que le renouvèlement des approches méthodologiques.

Conférenciers invités

Dominique Maingueneau, professeur émérite, Unité de recherche Sens-Texte-Histoire-Informatique, Sorbonne Université, France. 

Jean-Marie Klinkenberg, professeur émérite, Unité de Sémiotique et Rhétorique, Université de Liège, Belgique.

Sophie Moirand, professeure émérite, Unité de recherche CLESTHIA – Langage, systèmes, discours, Université Sorbonne Nouvelle, France.

 —

La deuxième édition du colloque Discours et Contexte se propose d’explorer le thème : « Formes discursives et contextes en mutation : perspectives croisées ». Dans un monde traversé par la globalisation, la prolifération des médias numériques et la fluidité des identités, les pratiques discursives se renouvellent, se hybridisent et se redéploient selon des dynamiques inédites. Ces transformations invitent à repenser les rapports entre discours, société et technologie, autour d’une question centrale : comment les formes discursives se reconfigurent-elles face aux mutations contextuelles et que révèlent-elles des transformations sociales, culturelles et médiatiques contemporaines, notamment en termes de construction identitaire, de légitimation et de circulation de l’information ?  

Pour appréhender ces mutations et répondre à cette problématique, il convient de se pencher sur le concept fondamental de forme discursive, véritable pivot de cette réflexion. Il renvoie à la manière dont un discours s’organise, se matérialise et s’inscrit dans une situation de communication donnée. Michel Foucault (1969 : 138), dans L’Archéologie du savoir, définit la forme discursive comme un « ensemble de règles anonymes, historiques, toujours déterminées dans le temps et l’espace, qui définissent à une époque donnée les conditions d’exercice de la fonction énonciative ». Cette approche met en lumière la dimension historique et contextuelle du discours, en tant que système de contraintes et de possibles. Dominique Maingueneau (1998, 2014) souligne, pour sa part, que « toute formation discursive se construit dans un certain rapport à son contexte institutionnel, idéologique et interdiscursif », rappelant ainsi que les formes discursives ne sont jamais indépendantes des conditions sociales, politiques et symboliques de leur production. Dans cette perspective, Pêcheux (1975) et Charaudeau (2005) insistent sur la dimension idéologique du discours, en tant qu’espace d’affrontement et de légitimation du sens.

Ces cadres théoriques trouvent un écho particulier dans les transformations contemporaines des pratiques communicationnelles. L’hybridation des genres discursifs, la reconfiguration des espaces médiatiques, la montée en puissance du numérique et la diversification des pratiques langagières contribuent à brouiller les frontières entre oralité, écriture et image. Ruth Amossy (2010) évoque, à cet égard, « une diversification des formes discursives liée à la prolifération des espaces d’expression et à la fluidité des identités énonciatives ». Ces mutations appellent à reconsidérer les cadres analytiques et les outils conceptuels de l’analyse du discours, afin d’en saisir la complexité sémiotique et interactionne.

L’étude des formes discursives à l’ère du numérique permet de comprendre comment les discours médiatiques, politiques, scientifiques ou artistiques adoptent de nouvelles configurations multimodales, interactives et transmédiatiques. Les réseaux sociaux, les plateformes audiovisuelles et les dispositifs d’intelligence artificielle produisent des formes discursives hybrides où l’auteur, le récepteur et le média s’entrecroisent dans des logiques inédites de co-construction du sens. Ces transformations rendent également possibles la circulation de l’information erronée ou manipulée : désinformation, mésinformation et rumeurs se propagent selon des stratégies discursives sophistiquées, influençant la perception et la compréhension des événements par les publics. L’analyse de ces phénomènes permet ainsi de saisir non seulement la créativité et l’innovation des formes discursives numériques, mais aussi leurs enjeux sociaux, politiques et médiatiques, en termes de légitimation, de contrôle de l’information et de formation de l’opinion publique.

Parallèlement, les contextes institutionnels, éducatifs et politiques connaissent eux aussi des reconfigurations discursives majeures : les discours officiels, administratifs ou pédagogiques s’adaptent à de nouvelles exigences de transparence, d’efficacité et de médiation. Ces dynamiques révèlent les tensions et repositionnements qui traversent les acteurs sociaux face à la transformation des rapports de pouvoir et à la redéfinition des espaces publics.

Les mutations discursives touchent également les sphères culturelles et artistiques, où les discours littéraires, cinématographiques, publicitaires ou médiatiques deviennent des lieux privilégiés d’observation des recompositions symboliques du monde. L’analyse de ces formes, à la croisée du social et du symbolique, permet de saisir comment la culture, dans sa diversité, devient à la fois un espace de création et un laboratoire de recomposition du sens.

Ces évolutions invitent enfin à une réflexion épistémologique sur les méthodes et outils d’analyse du discours. La complexité croissante des formes discursives contemporaines, leur dimension multimodale et leur inscription dans des environnements numériques nécessitent de revisiter les approches linguistiques, sémiotiques et communicationnelles. Cette réévaluation critique est d’autant plus nécessaire qu’elle touche aussi les pratiques éducatives et les modalités de transmission du savoir, lesquelles se transforment sous l’effet de la numérisation et des nouvelles médiations pédagogiques.

Ainsi, en articulant la dimension formelle du discours à sa dimension contextuelle, ce colloque ambitionne de mettre en lumière la richesse et la complexité des interactions entre langage, société et technologie. Il vise à dégager des perspectives croisées entre linguistique, analyse du discours, sciences de la communication, sémiotique et études culturelles, afin de comprendre comment les formes discursives participent, dans leur diversité, à la construction du monde contemporain.

Ce colloque se fixe pour objectifs de :

– promouvoir une réflexion interdisciplinaire sur les formes discursives et leurs mutations contextuelles ;

– renouveler les approches théoriques et méthodologiques de l’analyse du discours ;

– valoriser les études de terrain et les analyses empiriques de corpus variés ;

– interroger les rapports entre discours, pouvoir et représentations sociales ;

– encourager les échanges entre chercheurs, praticiens et acteurs du champ médiatique et culturel

 Dans cette perspective, les propositions de communication peuvent porter, entre autres, sur les axes thématiques suivants (non exhaustifs) :

Axe 1 : Conceptualisations et mutations des formes discursives

Revisiter les fondements conceptuels et théoriques des formes discursives, en examinant leur transformation contemporaine et les dynamiques internes des régularités énonciatives selon des approches pragmatiques, critiques, multimodales et interdiscursives.

Axe 2 : Formes discursives et mutations sociales

Étudier les reconfigurations des formes discursives engendrées par les évolutions sociales, politiques et culturelles, notamment dans les discours institutionnels, militants ou identitaires, et analyser comment ces pratiques discursives traduisent et influencent les recompositions sociales.

Axe 3 : Discours médiatiques, informationnels et communicationnels : désinformation et mésinformation

Examiner les discours produits, diffusés et médiatisés dans les médias traditionnels et numériques, en analysant leur structuration, leur circulation et leur impact sur les pratiques communicationnelles. Cet axe inclut l’étude de la désinformation, de la mésinformation, de la manipulation de l’information et des stratégies discursives mises en œuvre pour influencer l’opinion publique.

Axe 4 : Formes discursives et construction des identités

Analyser la manière dont les discours construisent et représentent les identités individuelles, collectives et institutionnelles, et leur rôle dans la formation d’imaginaires et de représentations sociales dans des contextes en mutation.

Axe 5 : Discours et rapports de pouvoir

Interroger les stratégies discursives de légitimation, de persuasion, de résistance ou de domination symbolique, et explorer comment les discours reflètent et transforment les rapports de pouvoir et les enjeux idéologiques.

Axe 6 : Discours institutionnels, éducatifs, politiques, économiques et scientifiques

Étudier les transformations des discours officiels, administratifs, politiques, économiques, éducatifs et scientifiques, en analysant leurs normes, genres, fonctions didactiques et dispositifs communicationnels face aux mutations contextuelles et aux exigences de médiation du savoir et de l’action publique.

Axe 7 : Discours artistiques, culturels et littéraires 

Explorer les interactions entre discours et création artistique (cinéma, littérature, théâtre, arts visuels, industries créatives) ainsi que les spécificités du discours littéraire, et analyser leur rôle dans la construction symbolique, narrative et médiatique du réel.

 Axe 8 : Formes discursives et plurilinguisme

Examiner comment la diversité linguistique et interculturelle influence la production, la circulation et la réception des discours, ainsi que les stratégies de reformulation et de créativité discursive.

Axe 9 : Méthodes et outils d’analyse des formes discursives

Proposer des réflexions sur les méthodologies et instruments analytiques permettant de saisir la complexité des discours contemporains et leurs interactions avec les contextes variés.

Axe 10 : Approches interdisciplinaires et comparatives des formes discursives

Favoriser le dialogue entre disciplines (linguistique, analyse du discours, sémiotique, sociologie, études culturelles, sciences de l’information et de la communication) afin d’éclairer la diversité et la complexité des rapports entre discours et contextes.

Axe 11 : Didactique des discours et médiations du savoir 

Analyser les dimensions didactiques des discours en interrogeant les dispositifs d’enseignement/apprentissage, la didactisation des genres et le développement des compétences langagières et des littéracies en contextes plurilingues et interculturels.

Axe 12 : Discours, espaces et médiations sociales et culturelles

Analyser les discours de médiation scientifique, culturelle, politique et sociale dans leurs espaces de circulation (médias, institutions, musées, espaces publics, dispositifs numériques), en interrogeant leurs acteurs, supports et pratiques, ainsi que leur rôle dans la mise en relation des savoirs, des publics et des territoires et dans la construction du lien social.

Ces axes, conçus pour rester ouverts à la diversité des approches et des questionnements, ont pour ambition de favoriser des perspectives transversales et pluridisciplinaires, permettant d’explorer le discours dans sa dimension dynamique, à la fois en tant que produit social, forme symbolique et espace d’interaction entre discours, pensée et société. Ils invitent à examiner les pratiques discursives sous l’angle de leur évolution, de leur hybridation et de leur capacité à traduire et à façonner les transformations socioculturelles, médiatiques et institutionnelles.

En définitive, cette deuxième édition du colloque Discours et Contexte se veut un espace de réflexion collective et de dialogue scientifique, réunissant des chercheurs de divers horizons désireux d’explorer conjointement les formes discursives et leurs contextes en mutation. Elle ambitionne de constituer un lieu d’échanges et de confrontation intellectuelle, permettant de mettre en lumière la complexité, la richesse et la plasticité des pratiques discursives contemporaines dans toutes leurs manifestations.

Langues du colloque

Les langues du colloque sont : le français, l’arabe et l’anglais. 

Modalités de soumission

Les interventions peuvent être sous forme de communications orales ou de posters scientifiques. Les propositions devront comporter les informations suivantes :  nom, prénom, statut, institution d’attache, intitulé de la communication ou le titre du poster scientifique, l’axe thématique, un résumé de 500 mots maximum, des mots clés (5maximum), bibliographie sommaire, l’adresse mail, le numéro de téléphone et une notice biobibliographique de l’auteur. 

Les propositions devront parvenir, au plus tard le 8 février 2026, via la plateforme de gestion de congrès scientifiques Sciencesconf, à l’adresse suivante : https://discours2026.sciencesconf.org 

Pour toute question ou demande d’information complémentaire, les auteurs sont invités à s’adresser à l’adresse suivante :» discours.contexte26.fps@gmail.com  

Frais d’inscription

Enseignant·e·s- chercheur·e·s : 600 dirhams marocains (DH)

Doctorant·e·s : 400 dirhams marocains (DH)  

Les frais d’inscription comprennent le kit du communicant, les déjeuners, les pauses café et la participation au programme culturel.   

Publication 

La publication des travaux issus du colloque fera l’objet de deux supports complémentaires. Les articles sélectionnés seront d’abord publiés dans la revue CLEFS (IMIST, CNRST), revue officielle du laboratoire LCSIF. Une seconde publication, sous la forme d’un ouvrage collectif publié auprès d’une maison d’édition internationale, est également prévue à l’issue de l’évènement, à partir d’une sélection de textes. Seules les communications effectivement présentées lors du colloque, transmises dans les délais impartis et ayant obtenu un avis favorable à l’issue d’une évaluation scientifique en double aveugle, seront retenues pour publication.

Calendrier du colloque

o   Diffusion de l’appel à communications : 15 novembre 2023

o   Date limite de soumission : 8 février 2026 

o   Notification aux auteur-e-s : 22 février 2026 

o   Date du colloque : 28, 29 et 30 avril 2026  

o   Soumission d’articles : 31 mai 2026 

o   Publication dans la revue CLEFS : juillet 2026

o   Publication de l’ouvrage collectif : décembre 2026

— 

Programme culturel

Une excursion permettant de découvrir l’économie et le patrimoine local de la ville de Safi est programmée à l’issue du colloque. La participation sera sur inscription préalable. 

Les informations sur les modalités de participation à la visite culturelle seront données ultérieurement aux participant-e-s.

Bibliographie sélective

-        Achard-Bayle, Guy (dir.), « Contextes », Pratiques, n° 129-130, 2006.

-        Adam, Jean-Michel, Éléments de linguistique textuelle, Liège : Pierre Mardaga, 1990.

-        Amossy, Ruth, L’argumentation dans le discours, Paris : Armand Colin, 2010.

-        Amossy, Ruth (dir.), Analyse du discours et sociocritique, Littérature, n° 140, décembre 2005.

-        Angenot, Marc, Dialogues de sourds. Traité de rhétorique antilogique, Paris : Mille et une nuit, collection Essais, 2008.

-        Angenot, Marc, Un état du discours social, Longueuil : Le Préambule, 1989.

-        Bakhtine, Mikhail, Problèmes de la poétique de Dostoïevski, Lausanne : L’Age d’homme, 1998.

-        Bourdieu, Pierre, Ce que parler veut dire, Paris : Fayard, 1982.

-        Bourdieu, Pierre, Langage et pouvoir symbolique, Paris : Seuil, collection « Points », 2001.

-        Bourdieu, Pierre, Les Règles de l’art, éd. Revue et corrigée, Paris : Seuil, collection « Points », 1998.

-        Bourdieu, Pierre, « L’économie des échanges linguistiques », Langue française, n° 34, 1977, pp. 17-34.

-        Bronckart, Jean-Paul, Activité langagière, textes et discours. Pour un interactionnisme socio-discursif, Neuchâtel et Paris : Delachaux et Niestlé, 1997.

-        Charaudeau, Patrick & Maingueneau, Dominique (dir.), Dictionnaire d’analyse du discours, Paris : Seuil, 2002.

-        Cossuta, Frédéric & Maingueneau, Dominique, « Analyse des discours constituants », Langages, n° 117, 1995, pp. 112-125.

-        David, Jérôme, « Du bon usage littéraire des contextes », Études de lettres, n° 2, 2001, pp. 151-175.

-        Dhondt, Reindert & Martens, David, « Un réseau de concepts. Entretien avec Dominique Maingueneau au sujet de l’analyse du discours littéraire », Interférences littéraires/Literaire interferenties, n° 8, mai 2012, pp. 203-221.

-        Esquenazi, Jean-Pierre, Sociologie des œuvres, Paris : Armand Colin, 2007.

-        Esquenazi, Jean-Pierre & Glinoer, Anthony, « Contexte », dans Anthony Glinoer & Denis Saint-Amand (dir.), Le lexique socius, URL : http://ressources-socius.info/index.php/lexique/21-lexique/188-contexte

-        Fontanille, Jacques, Formes de vie, Liège : Presses Universitaires de Liège, 2015.

-        Fontanille, Jacques, Pratiques sémiotiques, Paris : PUF, 2008.

-        Foucault, Michel, L’archéologie du savoir, Paris : Gallimard, 1969.

-        Genette, Gérard, Seuils, Paris : Éditions du Seuil, 1987.

-        Greimas, Algirdas Julien, Sémantique structurale (3e éd.), Paris : Presses Universitaires de France, 2002.

-        Heinich, Nathalie, Être écrivain, Paris : La Découverte, 2000.

-        Kerbrat-Orecchioni, Catherine, « Contexte », dans Charaudeau, Patrick & Maingueneau, Dominique (dir.), Dictionnaire d’analyse du discours, Paris : Seuil, 2002, p. 136.

-        Kerbrat-Orecchioni, Catherine, « Le traitement du contexte en analyse du discours en interaction », dans Sandré, M. (éd.), Analyses du discours et contextes, Limoges : Lambert-Lucas, 2007.

-        Krieg-Planque, Alice, « La notion de ‘formule’ en analyse de discours. Cadre théorique et méthodologique », Besançon : Presses universitaires de Franche-Comté, 2009.

-        Lahire, Bernard, « La variation des contextes dans les sciences sociales. Remarques épistémologiques », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 51, n° 2, 1996, pp. 381-407.

-        Landowski, Eric, La société réfléchie. Essais de socio-sémiotique, Paris : Seuil, 1989.

-        Maingueneau, Dominique, Analyser les textes de communication, Paris : Nathan, 1998.

-        Maingueneau, Dominique, L’analyse du discours, Hachette, 2007, « Genres de discours et modes de généricité », Le Français aujourd’hui, n° 159, 1991, pp. 29-35.

-        Maingueneau, Dominique, Le Discours littéraire. Paratopie et scène d’énonciation, Paris : Armand Colin, 2004.

-        Marcoccia, Michel, Analyser la communication numérique écrite, Paris : Armand Colin, 2016.

-        Meizoz, Jérôme (dir.), dossier « Discours en contexte. Théorie des champs et analyse du discours », COnTEXTES, n° 1, 2006, URL : http://contextes.revues.org/229

-        Paveau, Marie-Anne, L’analyse du discours numérique : Dictionnaire des formes et des pratiques, 2017.

-        Pêcheux, Michel, L’analyse automatique du discours, Paris : Dunod, 1969.

-        Pêcheux, Michel, Les vérités de La Palice : Linguistique, sémantique, philosophie, Paris : Maspero, 1975.

-        Pêcheux, Michel & Maldidier, Denise, L’inquiétude du discours, Paris : Éd. des Cendres, 1990.

-        Sapiro, Gisèle, La Guerre des écrivains, Paris : Fayard, 1999.

-        Schmoll, Patrick, « Contexte(s) », Scolia, n° 6, 1996.

-        SY, Kalidou, « Co-énonciation, communautés sémiotiques et sémiosis », dans Transmission en acte. Hommage à Jacques Fontanille, eds Isabelle Klock-Fontanille & Valéry de Luca, Limoges : PULIM, 2022.

-        Verón, Eliseo, La sémiosis sociale, Buenos Aires : Gedisa, 1988.

-        Viala, Alain, « Contextualisation », dans Le dictionnaire du littéraire [2002], sous la direction de Paul Aron, Denis Saint-Jacques & Alain Viala, Paris : PUF, collection « Quadrige », 2004.

-        Viala, Alain, « Éléments de sociopoétique », dans Molinié, Georges & Viala, Alain (dir.), Approches de la réception, Paris : PUF, 1993, pp. 137-297.

-        Zima, Pierre, Manuel de sociocritique, Paris : L’Harmattan, 1985.

Comité local d’organisation 

o   Les membres du laboratoire LCSIF. 

o   Les doctorants du laboratoire LCSIF. 

o   Les étudiants du Master Communication Médias et Industries Créatives (CMIC).  

Comité d’organisation international 

o   Greta KOMUR, ILLE, Université de Haute Alsace, France.

o   Lorenzo DEVILLA, département des Sciences Humaines, Université de Sassari, Italie.

o   Moussa COULIBALY, Université Assane Seck, Ziguinchor, Sénégal.

o   Pamphile MEBIAME-AKONO, GRELACO, Université Omar Bongo, Gabon.

o   Rudolph SOCK, LiLPa, Université de Strasbourg, France.   

o   Souâd Zaouani-Denoux, Université Paul Valéry Montpellier, France.

Président d’honneur du comté scientifique

ADAM Jean-Michel, Université de Lausanne, Suisse.

Comité scientifique 

•  Abdennacer LAFRIFRA, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abderrahmane AMSIDDER, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc

•  Abdeljalil AMIME, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abdeljalil HANOUCHE, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abdelkrim AOUL, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abdelkbir ELMINAOUI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abdelouahed MABROUR, Université Chouaib Doukkali, El Jadida, Maroc

•  Abdellah GHAZI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abdellatif EL AZOUZI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Abdelfettah IDRISSI NACER, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc 

•  Adil EL FILALI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Adil OUATAT, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Ahmed KADIM, Université Cadi Ayyad, Maroc

•  Ali FALLOUS, Université Moulay Ismaïl, Maroc

•  Amal FETTAL, Université Hassan II, Maroc

•  Annie KUYUMCUYAN, Université de Strasbourg, France

•  Amina ERRADI, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc 

•  Baboucar DIOUF, Université Assane Seck, Ziguinchor, Sénégal

•  Biram SÈNE, Université Assane Seck, Ziguinchor, Sénégal 

• Brahim AIT OMAR, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc 

•  Djim Ousmane DRAME, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal

•  Driss MESQUINE, Université Moulay Ismaïl, Maroc

•  Duygu Öztin-Passerat, Université Dokuz Eylül, Izmir, Turquie

•  El-Habib DARKAOUI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Fabrice MARSAC, Université de Strasbourg, France       

•  Fathallah DAGHMI, Université de Poitiers, France

•  Fouad BRIGUI, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, FLDM, Maroc

•  Gilbert NIGUEMA ENDAMNE, Université Omar Bongo, Gabon

•  Ghislain D. MEGNE M’ELLA, Université Omar Bongo, Gabon 

•  Greta KOMUR, Université de Haute Alsace, France      

•  Habib SALHA, Université de la Manouba, Tunisie

•  Hassan MAKHAD, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Hassan ENNASSIRI, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc 

•  Hicham ZARI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Imane EL FARSSI, Université Cadi Ayyad, FPS, Maroc

•  Isabelle BILLOO, Université de Lille 3, France

•  Jacques FONTANILLE, Université de Limoges, France

  • Jamal SAIDI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

  •  Julie Boissonneault, Université Laurentienne, Canada

  •  Juliane HOUSE, Université de Hambourg, Allemagne

  •  Khadija EL ATRI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

  •  Khadija YOUSSOUFI, Université Ibn Zohr, ESEF, Agadir, Maroc

  •  Khalfallah NAJMEDDINE, Université de Lorraine, France 

  •  Lahcen BAMMOU, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

  •  Leila MESSAOUDI, Université Ibn Tofaïl, Kénitra, Maroc

  •  Leila KHATEF, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc 

  •  Lorenzo DEVILLA, Université de Sassari, Italie

  •  Ludovic BORIS POUNTOUGNIGNI NJUH, Université Assane Seck, Ziguinchor, Sénégal

  •  Madiha TOUAB, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Marc QUAGHEBEUR, Association Européenne d’Études Francophones, Bruxelles, Belgique

•  Mohammed SAISSI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Moussa COULIBALY, Université Assane Seck, Ziguinchor, Sénégal

•  Naim RACHID, Université Cadi Ayyad, Maroc

•  Pamphile MEBIAME-AKONO, Université Omar Bongo, Gabon

•  Patrick CHARAUDEAU, Université Sorbonne Paris Nord, France

•  Rachid EL GANBOUR, Université Mohammed Premier, Oujda, Maroc

•  Rachid EL KOURRI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Régine BATTISTON, Université de Haute Alsace, France     

•  Rudolph SOCK, Université de Strasbourg, France

•  Said LAQABI, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Salma BARTIZA, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

•  Sanae NASRI, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, ENSAF, Maroc

•  Seghier Tab, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, France 

•  Sangoul Ndong, Université Assane Seck, Ziguinchor, Sénégal

•  Souâd OUSSIKOUM, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc 

•  Souâd Zaouani-Denoux, Université Paul Valéry Montpellier, France 

•  Stéphane BALAS, Université Paul Valéry Montpellier, France 

•  Theodorine NTO AMVANE, Université Omar Bongo, Gabon

•  Thierry GUILBERT, Université de Picardie Jules Verne, France.