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Appels à contributions
Littérature Young Adult (revue Nuit Blanche)

Littérature Young Adult (revue Nuit Blanche)

Publié le par Mihai Duma (Source : Emmanuelle Lescouet)

Après avoir exploré l’espoir comme moteur littéraire et éditorial, Nuit Blanche poursuit sa relance en se tournant pour son 78e numéro vers un territoire foisonnant, mais encore trop souvent méconnu : la littérature Young Adult (YA), plus rarement appelée « jeune adulte » en français.

Segment de l’édition en pleine effervescence, le YA connaît une croissance remarquable, tout en demeurant paradoxalement sous-estimé, réduit trop souvent à un simple divertissement ou à un âge passager du lectorat.

Pourtant, ce champ est aujourd’hui un véritable laboratoire d’écriture, où se redessinent les frontières des genres, se forgent de nouvelles voix, et s’expérimentent des récits capables de relier l’intime et le collectif à travers des jeux de focales, de constructions et de co-constructions narratives audacieuses.

Des sous-genres entiers y naissent ou s’y réinventent : fantasy revisitée, science-fiction éthique, thrillers inclusifs, romances critiques, récits d’anticipation ou d’apprentissage élargi. Sous leurs dehors accessibles, ces œuvres interrogent nos représentations, nos utopies et nos contradictions.

Ce numéro souhaite mettre en lumière :

  • pourquoi le YA séduit aujourd’hui un public large, aux âges variés, en quête de récits réconfortants, de mondes réparateurs ou de critiques profondes du réel ;
  • comment la diversité des écritures, des personnages et des univers rend visibles une pluralité de vécus, d’identités et de représentations ;
  • en quoi le YA constitue une porte d’entrée pour de nouvelles générations de lecteur·rice·s et un terrain d’expérimentation pour les auteur·rice·s émergent·e·s.

À travers analyses, portraits, critiques et créations originales, ce dossier cherchera à vulgariser et à contextualiser ce champ pour notre lectorat adulte fidèle, tout en affirmant la place du YA comme un pan majeur de la culture littéraire contemporaine.

Avec ce numéro, Nuit blanche poursuit le fil amorcé : montrer comment la littérature peut devenir un lieu de réflexion, de transmission et d’espérance, et rappeler qu’oser lire autrement, c’est déjà penser demain.

Articles possibles 

Toutes les formes littéraires et narratives sont les bienvenues : roman, poésie, théâtre, bande dessinée, récit graphique, littérature jeunesse, jeux narratifs, balados, récits numériques ou hybrides, performance. Le dossier accueillera également des propositions de vulgarisation destinées à élargir les perspectives critiques auprès d’un lectorat curieux, non spécialiste, mais exigeant.

Ce numéro accueillera des contributions variées, articulées autour des pistes suivantes :

  • Articles de fond, formes, langages, héritages, effets critiques.
  • Portraits d’auteur·rices, cela peut inclure des entretiens.
  • Études de réseaux d’œuvres, mettant en lumière une constellation thématique, éditoriale ou esthétique.
  • Réflexions sur les enjeux de traduction.
  • Analyses de tendances contemporaines, repérables dans les librairies, les maisons d’édition, les festivals.
  • Critiques d’œuvres récentes, voir appel critique sur le site.
  • Textes d’atelier ou de création réflexive.
  • Rubriques satellites, plus libres, ouvertes à la forme brève, fragmentaire ou interdisciplinaire.

Modalité de soumission

Les auteur·rices sont invité·es à soumettre une proposition d’article pour le 26 janvier 2026, avant l’envoi du texte complet, afin de valider la pertinence de l’angle proposé et d’assurer l’harmonisation du dossier. Cette proposition peut être très brève (quelques lignes), selon les besoins de chacun·e, mais doit permettre de saisir le projet de l’article.

Les textes doivent être rédigés en français.
Les propositions (titre, intention, format envisagé, notice bio-bibliographique) doivent être envoyées à redaction[at]nuitblanche.com.
Les articles complets sont attendus au plus tard le 23 mars 2026, dans un format éditable (.docx ou .odt).
Chaque texte fera l’objet d’une révision éditoriale et d’une révision linguistique accompagnée de commentaires, avant validation finale.

Un·e auteur·rice publié·e ne peut critiquer ses propres œuvres ou les œuvres publiées dans la même maison d’édition ou collection. Il est également demandé aux auteur·rices de signaler tout possible conflit d’intérêt avec l’auteur·rice ou les auteur·rices mobilisé·es dans le texte.

Les articles sélectionnés pour publication seront rémunérés à hauteur de 35$ par tranche de 350 mots.