4e Colloque international et transdisciplinaire « Langage, littérature, arts et thérapie (École Normale Supérieure de Libreville-Gabon)
4e Colloque international et transdisciplinaire « Langage, littérature, arts et thérapie »
Lieu : École Normale Supérieure (ENS) de Libreville-Gabon
Dates du Colloque : 25 et 26 mai 2026.
Langues du colloque : français, espagnol, allemand ou anglais.
Chronogramme du colloque :
Lancement de l’appel à communication : 20 novembre 2025
La date limite de soumission des propositions : 20 avril 2026.
La notification des propositions retenues : 30 avril 2026.
L’envoi des textes définitifs pour publication des Actes du colloque : 27 juin 2026.
Publication des Actes du colloque : 31 décembre 2026
Argumentaire
Contexte et justification
Les sciences humaines et sociales sont des disciplines qui participent à façonner la personnalité de l’être humain et à influencer ses actes. En mettant en œuvre divers outils et techniques, elles réussissent non seulement à imiter, reproduire et comprendre le réel suivant l’imagination créatrice, mais aussi à modifier la perception de ce réel. L’expression des sentiments et des émotions ainsi que la compréhension du vécu deviennent ainsi des moyens efficaces pour enclencher le processus de thérapie de divers maux broyant le physique, le mental, l’affect et la conscience. Témoin des nombreuses crises culturelles, économiques, politiques qui ébranlent d’une part, la société et d’autre part, l’individu en tant qu’être social interagissant avec son milieu, Fatou Diome considère l'écriture comme une thérapie qui lui donne la possibilité d’accoiser les remous intérieurs : « J'écris tout le temps, c’est ma façon de mettre de l’ordre dans mon chaos, d’analyser ce que je vis, et d’apprendre à accepter et à pardonner, à moi-même comme aux autres ». Dans tous les cas, l’homme est enclin à saisir sa plume pour extérioriser son angoisse existentielle, s’épancher, s’affirmer ou revendiquer. De fait, l’écriture constitue un exutoire, un moyen d’expression du malaise individuel ou collectif. Ainsi le lien étroit entre le langage, la littérature, les arts et la thérapie apparait évident et des auteurs comme Yukio Mishima (1965), Irvin D. Yalom (1992), Fatou Diome (2013), Michaël Uras (2016), Alexandre Gefen (2017) et Chantal Henry (2025) ont respectivement mis en exergue dans leurs œuvres, La musique, Et Nietzshe a pleuré, Impossible de grandir, Aux petits mots les grands remèdes, Réparer le monde, Tanzanothérapie, la capacité des mots à soigner l’esprit et le corps.
Dès lors, les mots écrits et prononcés constituent un excellent outil de libération des souffrances intérieures et un outil de communication des aspirations de l’individu, des communautés, des peuples et de toute l’humanité. Du néant, le lecteur ou le spectateur mène ainsi une certaine exploration de soi, une guérison de ses propres maux et aboutit à une transformation psychique, spirituelle ou morale. Ses expériences personnelles sont exposées au grand jour et lui suggèrent de remettre en cause les nombreuses règles psychosociales qui ne cessent de déployer leur rouleau compresseur sur sa vie souvent vacillante et pleine de conflits intérieurs déstabilisants. Le langage et la littérature tendent la main au lecteur et au spectateur en proie à de multiples maux pour les sortir de cet état de chaos et pour les remettre sur les rails de la thérapie efficace et durable. Oui, les mots au service de la réconciliation de l’être avec lui-même et au service de la catharsis sociale !
Objectifs et problématique
Ce colloque du GRALIFAH a pour objectif de proposer aux participants des réflexions sur le rôle et surtout l’impact du langage et de la littérature dans une approche thérapeutique. Comment fonctionnent le langage et la fiction comme outils de guérison manipulables par les écrivains, les lecteurs, les spectateurs, mais aussi par les professionnels de santé ? Quel est leur impact potentiel ou effectif sur la psyché humaine ? Comment les personnages fictifs utilisent-ils le langage pour entamer le processus de guérison ? Quelle est la puissance des mots dans le texte écrit et le texte oral ? Où en sommes-nous avec les contes, légendes et proverbes ? À l’ère où la technologie a le vent en poupe, que peuvent offrir le langage et la fiction ? Le XXIe siècle marqué par la décadence morale et l’anéantissement de plusieurs normes sociales montre particulièrement un tableau sombre de l’identité humaine. Une perche tendue par la littérature et l’étude du langage utilisé serait d’une grande aide en vue de comprendre et accompagner des processus émotionnels et psychiques.
Les discussions et échanges lors des communications de ce colloque visent à explorer les liens entre la littérature, le langage et la psychothérapie, à créer un creuset favorisant un dialogue interdisciplinaire. Les enseignants-chercheurs en arts, en communication, les littéraires, les philosophes, les spécialistes des sciences du langage, les didacticiens, les sociologues et les psychologues y sont attendus pour, d’une part, décrire et présenter des processus de guérison par les mots et, d’autre part, partager des expériences cliniques. Ce sera également une opportunité de lecture de productions littéraires utilisées en psychothérapie.
Honneur aux mots car ils construisent la perception des êtres humains, en leur permettant de nommer, de structurer et de transformer leurs expériences psychiques ! Comme l’affirme Aaron Beck, « La thérapie cognitive cherche à soulager les tensions psychologiques en corrigeant les idées fausses et les signaux de soi. En corrigeant les croyances erronées, nous pouvons mettre fin aux réactions excessives. » Lorsque la fiction, les sciences du langage, la philosophie et la psychothérapie se rencontrent, l’on aboutit à une compréhension de soi et de l’autre, puis s’ensuivent épanouissement personnel et alchimie de la résilience.
La contribution des arts et des lettres à la résilience des communautés est de plus en plus perceptible dans les pays en crise comme au Sahel où le théâtre, les spectacles de contes, la chorégraphie redonnent de l’espoir aux populations en détresse. Il importe, de ce fait, de créer des espaces de réflexion autour de possibles liens entre les diverses formes d’expressions artistiques et une vie communautaire pacifiée. Ainsi, le colloque international sur la thématique : « Langage, littérature, arts et thérapie » vient à point nommé pour donner la parole à la communauté scientifique, questionner la fonction thérapeutique des expressions artistiques et littéraires, surtout dans un contexte mondial marqué par des rapports conflictuels entre États, communautés et individus.
Axes thématiques
Les contributions scientifiques attendues pourront s’inscrire dans les axes ci-après :
· Littérature et sociétés en crise
· Littérature et souffrances intérieures
· Littérature et transformations sociales
· Littératures et thérapie
· Sciences du langage et thérapie en productions littéraires
· Langage et pratiques psychothérapeutiques
· Pratiques innovantes : la narration thérapeutique et l’écriture de soi
· Langage / Arts et thérapie sociale
· Communication en temps de crise
· Théâtre et décrispation sociale
· Crises identitaires et expressions littéraires
· Oralité et dédramatisation du malaise social
· Psychopédagogie et expressivité du langage ou des productions artistiques
· Psychologie et société.
Ces axes thématiques ne sont pas exhaustifs, les propositions peuvent découler de disciplines connexes qui n’ont pas été évoquées ici.
Procédure de soumission
Les intentions de communication doivent obligatoirement contenir les éléments suivants :
✓ Le titre de la communication,
✓ Nom, prénoms(s), statut, institution d’attache, courriel, contact téléphonique, ✓ Le titre de l’axe auquel se rattache la communication, ✓ Un résumé en français et en anglais de 400 mots maximum.
✓ Mots-clés : 5 mots maximum.
On doit y trouver l’enjeu de la recherche, la problématique, le cadre théorique, la méthodologie, les principaux résultats, les éléments de la discussion et les principales références bibliographiques.
Protocole de rédaction
Les articles complets (Interligne : simple, polices : Times New Roman, taille : 12, doivent être envoyés au plus tard, le 27 juin 2026.
Les textes proposés doivent être saisis en interligne simple, police Times New Roman corps ou taille 12 et prénoms (minuscule) nom (majuscule). Chaque auteur devra préciser son affiliation : prénom (minuscule), nom (majuscule), titre et grade, institution d’attache, adresse électronique. Longueur des articles : les articles font environ 30 000 à 40 000 signes espaces compris et notes de bas de pages comprises. Les textes d’un volume supérieur seront renvoyés à leur auteur pour modification. La structure de l’article, doit être conforme aux règles de rédaction scientifique selon que l’article est une contribution théorique ou résulte d’une recherche de terrain. La structure de l’article scientifique doit être présentée comme suit :
1- Pour un article qui est une contribution théorique et fondamentale : Titre, Prénom et Nom de l’auteur, Institution d’attache, Adresse électronique, Résumé en Français, Mots clés, Abstract, Keywords, Introduction (justification du thème, problématique, hypothèse/objectifs scientifiques, approche), Développement articulé, Conclusion, Bibliographie.
2- Pour un article qui résulte d’une recherche de terrain : Titre, Prénom et Nom de l’auteur, Institution d’attache, Adresse électronique, Résumé en Français, Mots clés, Abstract, Keywords, Introduction, Méthodologie, Résultats et Discussion, Conclusion, Bibliographie.
Les passages cités sont présentés entre guillemets. Lorsque la phrase citant et la citation dépassent trois lignes il faut aller à la ligne, pour présenter la citation (interligne 1) en retrait, en diminuant la taille de police d’un point.
Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les cas, de la façon suivante :
• (Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms de l’auteur. Nom de l’auteur, année de publication, pages citées) ;
• Initiale(s) du Prénom ou des Prénoms de l’auteur. Nom de l’auteur (année de publication, Pages citées).
Le texte principal de l’article doit être structuré en paragraphes et sous paragraphes en utilisant jusqu’à trois niveaux typographiques.
• 1er niveau minuscule, gras, 14.
• 2ème niveau minuscule, non gras, 12.
• 3ème niveau italique, non gras, 11.
Respecter 2 interlignes entre chaque niveau avant le titre. Les tableaux, les figures et les photos doivent être numérotés chacun, dans l’ordre croissant à partir d’une seule séquence, en utilisant les chiffres romains pour les tableaux et arabes pour les figures et les photos. Ils doivent être cités dans le texte par leurs numéros (figure1, tableau I, photo1).
• NB : Titre du tableau au-dessus et aligné à gauche.
• Titres des figures et photos en dessous et alignés à gauche.
• Citer les sources des différentes illustrations.
Les illustrations : nous demandons enfin à chaque auteur de joindre à son article des illustrations (photo, carte, dessin, graphique…) en bonne résolution. Chaque illustration doit comporter un numéro, un titre, une légende et l’auteur. Les illustrations doivent être intégrées aux textes, cependant, les photos et les cartes doivent être envoyées également séparément dans un fichier source. En format Adobe Illustrator (AI) pour les cartes et JPG pour les photos. La bibliographie sera classée selon les normes ci-après:
Ne sont présentées dans les références bibliographiques que les références des documents cités.
Les références bibliographiques sont présentées par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Les divers éléments d’une référence bibliographique sont présentés comme suit :
NOM et Prénom(s) de l’auteur, Année de publication, titre, Lieu de publication, Éditeur, pages(s) occupées par l’article dans la revue ou l’ouvrage collectif. Le titre de l’article est présenté entre guillemets, celui d’un ouvrage, d’un mémoire ou d’une thèse, d’un rapport, d’une revue ou d’un journal est présenté en italique. Pour l’Éditeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le Nom et le numéro/volume de la revue (pour un article).
Par exemple :
• ANATE Kouméalo, 2002, « L'imaginaire de la communication à travers le concept de parole en Afrique et en Occident », Communication et organisation, Revue scientifique francophone en communication organisationnelle, n°22, novembre 2002, Université Bordeaux Montaigne, [en ligne] https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.2773, consulté le 3 mars 2024.
• IBINGA Marcelle, ZUE ELIBIYO Mexcent, 2018, Production scientifique au Gabon - tentative de réponse aux questionnements sociaux. Tentative de réponse aux questionnements spéciaux, Paris, Publibook, 278 p
• NSA NDO Joëlle Fabiola, 2024, « La transmission des savoirs comme voie de socialisation de l'individu dans L'étape de Paul Bouget », Revue GRALIFAH n°2, vol.1, novembre 2024, p.70-78.
Publication des actes du colloque
Le présent colloque s’articulera autour de plusieurs panels en fonction des thématiques prédéfinies. Les articles retenus paraîtront dans la revue du GRALIFAH dans la rubrique consacrée aux Actes du colloque après évaluation des articles par le comité scientifique et le comité de lecture fin décembre.
Le protocole de rédaction est à consulter sur le site : Normes éditoriales - GRALIFAH (revuedugralifah.com)
Les propositions de résumé sont attendues au plus tard pour le 20 avril 2025 (à minuit) : gralifah@gmail.com ; pingdewinde@yahoo.fr
Comité d’organisation
Présidente du comité d’organisation : Marina Myriam ONDO
Vice-Président : Pingdewindé Issiaka TIENDREBEOGO
Coordinateurs :
- Dr. (MC) Marina Myriam ONDO (École Normale Supérieure, Gabon)
- Dr. (MC) Pingdewindé Issiaka TIENDREBEOGO, (Université Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso)
Membres :
Dr. (MA) Mexcent ZUE ELIBIYO (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Faustin MEZUI M'OKANE (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Arnold NGUIMBI (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Joëlle Fabiola NSA NDO (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Eléonore NGOMA VOUMBI (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Alix Nina MBOUMBA ép. MIDEPANI (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Marius BAVEKOUMBOU (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Elie Stelle MOUSSODJI (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Nadège NGOLO ép. EYA'A (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Carine MENGUE MBA (Université Omar Bongo, Gabon)
Dr. (CR) Judicaël GNANGUI (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. (CR) Fred Paulin ABESSOLO MEWONO (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. (CR) Fabrice Nicaise AGYUNE NDONE (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. Mélissa Christel MENGUE MOUYOMBI (IUSO, Gabon)
Dr. Will’s MORO NGOMO (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. Vanessa ONANGA (Université Omar Bongo, Gabon)
Dr. Ivan Lionel NGNIEHAWHE TAMBA (Université Omar Bongo, Gabon)
Ornela Diane MENGUE (Doctorante, Université Omar Bongo, Gabon)
Emma-Flore MEZOCK-ASSEH (Doctorante, Université Omar Bongo, Gabon)
Eya KODAH (Doctorante, Université Omar Bongo, Gabon)
Rêve EDOU MFOUMEZOK ép. OBIANG NGUEMA (Doctorante, Université Omar Bongo, Gabon)
Comité scientifique
Pr. Gilbert NGUEMA ENDAMNE (École Normale Supérieure, Gabon)
Pr. Eugénie EYEANG (École Normale Supérieure, Gabon)
Pr. Pamphile MEBIAME-AKONO (Université Omar Bongo, Gabon)
Pr. Théodorine NTO AMVANE (Université Omar Bongo, Gabon)
Pr/HDR. Ludovic OBIANG (IRSH-CENAREST, Gabon)
Pr/HDR. Géorice Berthin MADEBE (IRSH-CENAREST, Gabon)
Pr/HDR. Steeve Robert RENOMBO (Université Omar Bongo, Gabon)
Pr/HDR. Pierre NDEMBY MAMFOUMBY (IRSH-CENAREST, Gabon)
Pr. Pierre-Claver MONGUI (Université Omar Bongo, Gabon)
Pr. Yolande NZANG BIE (Université Omar Bongo, Gabon)
Pr. Paul Achille MAVOUNGOU (Université Omar Bongo, Gabon)
Pr. Sylvère MBONDOBARI (Université Bordeaux Montaigne, France)
Pr. Sylvie CHALAYE (Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3/France)
Pr. Alexie TCHEUYAP (Université de Toronto, Canada)
Pr Bernard MULLER (IRIS – Université Sorbonne Paris Nord/ France)
Pr. Macaire EYUPAR EPIETUNG (Université de Kinshasa, RDC)
Pr. Bledé LOGBO (Université Felix Houphouët Boigny/ Côte d’Ivoire)
Pr. Liviu DOSPINESCU (Université Laval/ Canada)
Pr. Dominique Klognimban TRAORÉ (Université Félix Houphouët Boigny / Côte d’Ivoire)
Comité de lecture
Dr. (MC) Annie BEKA BEKA (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Rodrigue NDONG NDONG (Université Omar Bongo, Gabon)
Dr. (MC) Clarisse Maryse MIMBUIH M'ELLA (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Hubert EDZODZOMO ONDO (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Charles Philippe ASSEMBE ELA (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Jean-Aimé PAMBOU (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Emmanuelle NGUEMA MINKO (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Alexandre MOUSSAVOU (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Donald NZE WAGHE (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Hodabalou ANATE. (Université de Lomé, Togo)
Dr. (MC) Mexin EBANE (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Cyriaque S. AKOMO-ZOGHE (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MC) Dacharly MAPANGOU (Université Omar Bongo, Gabon)
Dr. (MR) Achille MANFOUMBI-MVE (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. (MR) Gyno Noël MIKALA (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. (MR) Edgard Maillard ELLA (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. (MR) Ludwine MABIKA MBOKOU (IRSH-CENAREST, Gabon)
Dr. (MA) Vinyikê Dzodzi SOKPOH (Université de Lomé, Togo)
Dr. (MA) Armel NGUIMBI (École Normale Supérieure, Gabon)
Dr. (MA) Barthelemy KABORÉ (Université Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso)
Dr. (MA) Nibaoué Edith DAH (Université Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso)