
Originaires d’Haïti, d’Iran, d’Ukraine, de Turquie, d’Argentine, d’Afrique ou de France, neuf poètes et écrivains unissent leurs plumes pour rappeler combien la littérature est une arme de résistance contre l’obscurantisme et l’oppression.
Comment la littérature peut-elle devenir un acte de résistance ? Comment exister et écrire quand des pouvoirs censurent et emprisonnent ? Que deviennent le droit de lire et de dire par temps de guerre et dans des régimes autoritaires ?
C’est à ces questions qu’ont répondu les membres de l’Académie des écrivain·es sur les droits humains, organisée par l’Université de Strasbourg et l’Eurométropole de Strasbourg dans le cadre de Strasbourg Capitale mondiale du livre UNESCO 2024. Neuf écrivain·es du monde entier se sont uni·es pour rappeler la puissance de résistance de la littérature contre les désordres du monde, mais aussi pour faire état des menaces qui pèsent sur le livre et sur les auteur.es. Dans des formes littéraires variées comme le poème, l’essai réflexif ou le témoignage, ils lancent un cri d’alarme et appellent à agir.
Sommaire :
Claude Ber
Diptyque pour une réflexion sur « littérature et droits humains »
1. L’ouvert
2. Célébration de l’espèce
Roja Chamankar
La table des négociations
Possible
Statistiques
Entretien avec Roja Chamankar
Jean D’Amérique
Avale ça et ferme ta gueule
Minute de silence
Cathédrale des cochons
Hawad
La furigraphie pour dépasser le crépuscule
Extrait de Sueur d’acier
Alberto Manguel
Tenir sa langue
Entretien avec Alberto Manguel
Carole Carcillo Mesrobian
28 jours à Yahidne
Serge Pey
Dernier bombardement
Grève de la poésie pour les droits humains
Pinar Selek
La prison et l’exil : 15 ans après…
Luba Yakymtchouk
Langue maternelle
Ce que les soldats russes qui occupent l’Ukraine écrivent sur les murs