« Langage(s) et Traduction » Écrit, oral et corpus multimodaux : l’envers et l’endroit de la variation diamésique et diaphasique (Bucarest)
Colloque International « Langage(s) et Traduction » (VIIIème édition)
Écrit, oral et corpus multimodaux : l’envers et l’endroit de la variation diamésique et diaphasique
9-12 juin 2025, Université de Bucarest
La huitième édition du Colloque international « Langage(s) et Traduction (LangTrad)[1] » s’articule autour de la notion de variation linguistique, telle qu’illustrée par des corpus oraux, écrits ou multimodaux thématiquement divers (langage général ou langages de spécialité – juridique, économique, politique, scientifique, technique, des beaux-arts, des sports, etc.), dont l’exploitation systématique est susceptible de mettre à jour des mécanismes spécifiques conduisant à la multi-stratification de la communication à l’ère du réseautage social et de l’IA. Dans cet environnement socio-culturel à la fois réel et virtuel, où la communication humaine est de plus en plus restructurée par les nouvelles technologies, le non-verbal (notamment visuel ou auditif) prenant de plus en plus le dessus sur le verbal, et la parole (fortement empreinte de mimogestualité) l’emportant sur les messages écrits, eux-mêmes simplifiés et en perte de cohérence sous l’impact du langage « texto » (SMS) – ainsi que le soulignent David & Goncalves 2007 – on peut à juste titre s’interroger sur le présent et sur l’avenir de l’écrit et de l’écriture. Notre civilisation actuelle et future est-elle en train d’abandonner l’écriture ? Si oui, quels mécanismes appliquera-t-on pour que « l’information fournie par chaque parole [soit] retenue en mémoire à court terme assez longtemps pour permettre le décodage linguistique ? » (Sperber, 2002[2]). Si non, comment améliorer les stratégies d’acquisition de l’écrit et de l’écriture ; par quels moyens ?
Ce Colloque de linguistique générale et appliquée est organisé, dans le cadre de l’alliance universitaire CIVIS, conjointement par le Département de Langue et littérature française et par l’École doctorale « Langues et Identités Culturelles », de la Faculté des Langues et Littératures Étrangères de l’Université de Bucarest, en partenariat avec l’AUF-BECO, l’IFR et le programme Erasmus+ de l’UE[3].
Sont invités à exprimer et à défendre leurs points de vue des spécialistes en plusieurs disciplines universitaires intégrées au domaine de la linguistique générale (phonétique et phonologie, morphologie, syntaxe et sémantique grammaticale, sémantique lexicale et lexicologie, sociolinguistique, …) et de la linguistique appliquée (terminologie, traduction et traductologie, didactique des langues notamment).
Contexte général
Ce colloque s’appuie sur trois piliers : CIVIS, DACIA, DIDAFÉ.
Placé sous le signe de l’alliance universitaire européenne et transeuropéenne CIVIS, le colloque, par sa thématique, vise, d’une part, à renforcer le réseau professionnel intra- et extra-européen, en mettant en avant l’esprit de la diversité (en insistant sur le développement d’un véritable plurilinguisme), de l’inclusion, de l’égalité de chances, de l’équité sociale et académique, et, d’autre part, la formation d’une citoyenneté par la sensibilisation des jeunes ou des personnes de tout âge aux défis de la société contemporaine. On envisage ainsi le développement des compétences professionnelles et de la compétence de la littératie informationnelle dans la communication quotidienne, mais aussi littératie médiatique et numérique permettant une juste identification de l’information et évitant la désinformation.
Les deux autres piliers représentent les axes principaux sur lesquels s’appuie la thématique du colloque, issus des recherches effectuées dans le cadre du projet DACIA (Discours multimodal, analyse de corpus interdisciplinaire annoté (en intercompréhension), soutenu par l’AUF et du projet DIDAFÉ (Former à l’enseignement du français écrit en contexte plurilingue et transeuropéen : enjeux, modèles, pratiques innovantes et inclusives), financé par l’Union européenne dans le cadre d’Erasmus+.
Corpus, multimodalité et variation linguistique
L’intérêt qu’attachent actuellement toutes les sciences aux recherches d’interface/interdisciplinaires, l’avancement et l’intégration des technologies dans tous les domaines de la vie, l’avènement de l’intelligence artificielle mènent à un changement de paradigme de réflexion sur les méthodologies et sur les stratégies de recherche. Dans ce tumulte des transformations réflexives, les sciences du langage ont connu d’importants progrès et ont engendré de multiples occasions de revisite des modalités d’analyse et des contenus analysés. De ce fait, une grande importance est attachée à la linguistique du corpus, formant le plus souvent le noyau dans les recherches en linguistique théorique et appliquée, qu’il s’agisse de la linguistique formelle, linguistique fonctionnelle, phonétique et phonologie, acquisition des langues (souvent en intercompréhension), ou bien du traitement du langage naturel, de la linguistique computationnelle et de la psycholinguistique.
La constitution des corpus doit tenir compte, de plus en plus, du changement des modalités de lecture et d’écriture (production de contenus) qui conduit à une grande variété formelle et substantielle des sources de collecte. De ce fait, la prise en compte des documents multimodaux devient presqu’une nécessité dans l’avancement des recherches actuelles dans tous les domaines.
Se frayant chemin à partir, déjà, des discussions sur le rapport homme-machine (cybernétique), des théories de la sémiotique (Peirce, Morris, Saussure, Eco, Barthes, etc.) ou de la transaction du sens (M.A.K. Hallyday), le concept de « multimodalité » se développe dans les années ’90 par les études sur les documents complexes, bi-modaux (texte-image ; texte-audio), qui puissent révéler la constitution de la compétence de communication dans ses composantes de réception/compréhension/production, (Lebrun, Van Leeuwen, Boutin).
Dans les recherches actuelles (Stein, 2008, Azaoui, 2019) la multimodalité intègre le « discours, l’écriture, l’image, le geste et le son », étant en consonance avec la perspective de Kerbrat-Orecchioni (2012) pour laquelle le concept couvre tant les codes (‘plurisémiotiques’) de communication (la composante linguistique, voco-prosodique et mimo-gestuelle) que la réalisation physique, multicanal : visuel, auditif, tactil.
Nous sommes intéressés à suivre, à partir des corpus collectés, les mécanismes de construction dynamique de la cohérence et de la cohésion du discours multimodal, nous permettant de procéder à des analyses multi-littératies, variationnistes, tout en observant les réseaux d’interactions manifestés tant dans le langagier (de nature prosodique, phonétique et phonologique, morphosyntaxique, logico-sémantico-lexicale, pragmatico-discursive, argumentative) que dans le l’extra- et le non-langagier : intonations, ponctuations, gestuelle, attitudes corporelles : mimique, regard, geste, posture du corps en interaction, etc., (cf. Mondada 2007 ; Goodwin 2003 ; Hausendorf, Mondada & Schmitt 2012 et d’autres).
Variation linguistique et acquisition/pratique du français écrit
Le titre proposé pour le colloque ne mentionne directement que la variation diamésique et la variation diaphasique. Le concept et le terme de variation diamésique (Mioni, 1983 ; Lacaze, 2022 ; Mellon 2014) ont été proposés par (Mioni 1983), pour rendre compte de la variation selon le médium de communication (oral/écrit) en italien contemporain.
En sociolinguistique, la variabilité des langues naturelles est surtout étudiée sous l’éclairage des dimensions (extralinguistiques) concernées. On y privilégie les distinctions entre variation dans le temps (dont sont issues les variétés diachroniques – ou : historiques – d’une langue donnée, appelées aussi : chronolectes), variation dans l’espace (dont procèdent les variétés diatopiques – ou : régionales, appelées aussi : dialectes), variation selon la stratification sociale (dont procèdent les variétés diastratiques (sociétales) – ou : sociolectes), variation selon les genres (hommes/ femmes etc.) appelée aussi variation diagénique, et variation stylistique et/ou situationnelle (dont procèdent les variétés diaphasiques que sont les registres de langue, naguère appelés souvent : niveaux de langue ou répertoires verbaux[4] ou encore styles fonctionnels). Les variations diatopique, diastratique et diagénique concernent par hypothèse des individus différents, la variation diachronique, ou bien des individus différents, ou bien le même individu à des étapes distinctes de sa vie ; par contre, la variation diaphasique concerne un seul et même locuteur à une époque donnée, qui adapte ses façons de parler aux diverses situations de communication (cf. Gadet 1989, 1996, 1998 ; Wachs 2005). Les termes en dia- remontent à ou continuent la terminologie de Coseriu 1956 (variations diatopique, diastratique, diaphasique), 1969 (s’y ajoute la variation diachronique).
Une question non triviale est la question de savoir si ce que l’on appelle styles fonctionnels, au sens de la linguistique soviétique (Vinogradov notamment), ressortit de plein droit à la variation diaphasique (comme semblent l’avoir voulu dire les créateurs même de cette notion[5]) ou bien à la variation diastratique. C’est que les styles fonctionnels étaient, dans ce cadre théorique, tour à tour (et parfois en même temps) envisagés comme un cas de variation intra-locuteur (inter-situationnelle), ou, au contraire, comme une variation inter-locuteurs – selon des critères de classe sociale, mais également selon d’autres critères démographiques (sexe, âge, ainsi que – soulignons-le – études ou profession…). Selon que l’on adopte l’une ou l’autre de ces deux positions on pourra préciser le cas de variation effectivement instancié par les langues de spécialité(s) elles-mêmes en tant que jargons professionnels (cas particulier de « styles fonctionnels » vs « styles expressifs » [6]). Ici, puisque cela conforte aussi les définitions de Coseriu 1956, 1969, nous avons pris le parti d’envisager les jargons professionnels ou technolectes (langages spécialisés – « langues spécialisés » de Lerat 1995) comme styles fonctionnels et donc comme instances de variation diaphasique : un seul et même locuteur tiendra, en contexte professionnel, un autre langage qu’en contexte socio-amical.
En ce qui concerne la variation diamésique, le titre du colloque est censé suggérer que seront envisagés aussi bien les aspects directement visibles de la variation de code écrit et oral, dans les productions langagières et dans leurs analyses linguistiques ou exploitations didactiques, que ce qui l’est moins – notamment, mais pas uniquement, ce que nous appellerons ici la variation diamésique furtive, avec ses effets plus ou moins délétères sur les deux codes, très présente dans des productions et activités de communication personnelle et professionnelle, à l’âge du numérique.
Nous invitons à des réflexions sur le rapport oral/vs/écrit dans l’acquisition du FLE, FOU, FLM, FOS, DNL afin de « dégager des points communs en matière d’enseignement de l’écrit, mais aussi des spécificités qui sont inhérentes aux contextes, aux publics, aux types d’écrits et à leurs fonctions » (projet DIDAFÉ).
Le colloque se propose, donc, de réunir des experts confirmés ou en formation (niveau universitaire et secondaire), autour du thème de la variation linguistique dans ses dimensions diaphasique (variation de registres de langue) et diamésique (ou changement de code écrit vs oral) exploitable, d’une part, à partir de corpus multimodaux et, d’autre part, mise en rapport avec le savoir et le savoir-faire nécessaires à l’acquisition des compétences de l’écrit d’une langue étrangère, en l’occurrence le français. Cette manifestation scientifique visera à mettre en place une réflexion poussée sur les approches linguistiques, terminologiques traductologiques et didactiques de ces formes de variation linguistique, voire langagière.
Nous offrons quelques suggestions (liste non exhaustive) de thèmes qui seraient d’intérêt pour les communications à soumettre :
Linguistique française et linguistique contrastive
L’oral et l’écrit en linguistique descriptive
La GGF – grammaire descriptive de l’écrit et de l’oral
Linguistique de corpus :
Transcription de corpus oraux : normes, stratégies, techniques
Compilation et exploitation de corpus écrits (recherche linguistique, didactique des langues)
Normalisation linguistique de l’oral et de l’écrit
Variation diaphasique et diamésique dans la communication professionnelle
Glottodidactique :
Écrit oralisé et oral scripturalisé en classe de langue
Construction d’une compétence diamésique des apprenants du FLE, FOU, FLM, FOS, DNL
Méthodes, stratégies et techniques de l’écrit et de l’oral
Pratiques de l’écrit et son rapport à l’oral
Registres de langue et enseignement/apprentissage du FLE, FOU, FLM, FOS, DNL
Traductologie et terminologie :
Traduction diamésique (sous-titrage intra- et interlingual, sous-titrage vocal (respeaking), …)
La traduction à vue comme exercice d’une compétence diamésique
Traduction vs interprétation de conférence (deux domaines d’activité structurés autour de l’opposition écrit/oral)
Le traducteur-interprète à l’âge du numérique : un professionnel « entre deux chaises » ?
Le concordancier du traducteur et les glossaires d’interprétation
Terminologie outillée pour les traducteurs et pour les interprètes
Sections :
Phonétique et Morphosyntaxe
Sémantique et Lexicologie
Terminologie
Langages spéciaux
Traduction spécialisée /vs/ Traduction littéraire
Pragmatique et Argumentation
Didactique
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Soumission des propositions :
Les propositions comprendront :
- un titre ;
- cinq mots clefs ;
- une bibliographie de quatre titres maximum ;
- un développement en 500 mots environ (approx. une page A4, TNR, 12) présentant la problématique, le cadre méthodologique, le corpus analysé, les principaux résultats escomptés.
Les propositions de communication et de table ronde seront soumises avant le 15 avril 2025 à l’une des adresses suivantes :
- soniaberbinski@yahoo.com">soniaberbinski@yahoo.com
- ancamarinavelicu@gmail.com">ancamarinavelicu@gmail.com
- oana.i.moldoveanu@gmail.com">oana.i.moldoveanu@gmail.com
Langues de communication – français, roumain, mais sont acceptées aussi les communications en : langues romanes, anglais, allemand.
Les communications donneront lieu, après expertise des textes définitifs par le comité de lecture, à une publication en volume aux éditions de l’Université de Bucarest (Editura Universităţii din Bucureşti - Bucharest University Press), classe A pour la Philologie. Les auteurs sont priés d’indiquer de manière explicite la section à laquelle ils voudront s’inscrire.
Organisation des interventions :
- Communications individuelles (25 minutes+5 minutes de débat/questions)
- Tables rondes (3 intervenants pour 45 min (10’/participant) + 15 min d’échanges)
- Conférences plénières (45 minutes + 10 minutes de débat/questions)
- Atelier didactique (1h30)
Calendrier :
1er appel à communications : 10 janvier 2025
2ème appel à communications : 15 mars 2025
3ème appel à communications (clôture) : 15 avril 2025
Notification aux auteurs : 25 avril 2025
Colloque : Travaux du colloque : 9-12 juin 2025
Lieu de la manifestation :
Université de Bucarest, Faculté de Langues et Littératures Étrangères.
Forme d’organisation : en présentiel (préférable) et (à la limite) en hybride.
Frais d’inscription :
80 euros (enseignants/chercheurs) ; 50 euros (étudiants) ; présentation en ligne – 50 euros.
Comité scientifique :
Roxana Magdalena Bârlea (Université Aix-Marseille, France)
Sonia Berbinski (Université de Bucarest, Roumanie)
Marco Cappellini (Université Lyon 1/Laboratoire ICAR, France)
Mariella Causa (Université Bordeaux Montaigne, France)
Lidia Cotea (Université de Bucarest, Roumanie)
Lorena Dedja (Université de Tirana, Albanie)
Martine Derivry (Université de Bordeaux, France)
Daniela Dinca (Université de Craiova, Roumanie)
Dan Dobre (Université de Bucarest, Roumanie)
Pierre Escudé (Université de Bordeaux, France)
Olga Stefana Galatanu (Université de Nantes, France)
Laurent Gautier (Université de Bourgogne, France)
Aranzazu Gill Casadomet (Universidad Autonoma de Madrid, Espagne)
Sabina Gola (Université Libre de Bruxelles, Belgique)
Mohammed Jadir (Université Hassan II, Mohammedia-Casablanca, Maroc)
Julien Longhi (Université Paris Cergy, France)
Vanja Manić-Matić (Université de Novi Sad, Serbie)
Carine Matulik (Université Bordeaux Montaigne, France)
Christine Martinez (Université de Varsovie, Pologne)
Wiltrud Mihatsch (Université de Tübinguen, Allemagne)
Eldina Nasufi (Université de Tirana, Albanie)
Maurice Niwese (Université de Bordeaux)
Cristina Petraş (Université A.I.Cuza, Iaşi, Roumanie)
Henri Portine (Université Bordeaux Montaigne, France)
Laurence Rouanne (Universidad Complutense de Madrid, Espagne)
Cristiana Teodorescu (Université de Craiova, Roumanie)
Sneźana Gudurić (Université de Novi Sas, Serbie)
Elona Toro (Université de Tirana, Albanie)
Anca-Marina Velicu (Université de Bucarest, Roumanie)
Valérie Villa (Université Bordeaux Montaigne, France)
Ivana Vilić (Université de Novi Sas, Serbie)
Visan Ruxandra (Université de Bucarest, Roumanie)
Comité d’organisation :
Université de Bucarest : Sonia Berbinski (soniaberbinski@yahoo.com">soniaberbinski@yahoo.com), Anca-Marina Velicu, Lucia Vişinescu, Oana Ilinca Moldoveanu (oana.i.moldoveanu@gmail.com">oana.i.moldoveanu@gmail.com), doctorants de l’ED-LIC.
Fiche d’inscription
Nom :
Prénom :
Identifiant : M. / Mme/ Mlle
Intitulé de la communication :
Affiliation :
Statut (enseignant.e, chercheur.e, doctorant.e, etc.) :
Courriel :
Adresse professionnelle :
Adresse personnelle :
Tél. (facultatif) :
Langue de communication :
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Bibliographie (sélection)
Azaoui, B. (2019). Multimodalité, transmodalité et intermodalité : Considérations épistémologiques et didactiques. Revue de recherches en littératie médiatique multimodale, 10. https://doi.org/10.7202/1065526a
Barré-De Miniac, C. (2000). Le rapport à l’écriture. Presses universitaires du Septentrion.
Causa M. (2012). Le répertoire didactique : une notion complexe. Dans M. Causa (dir.), Formation initiale et profils d’enseignants de langues : enjeux et questionnement (p.16-72). De Boeck, coll. Pédagogies en développement.
Causa M. et Vlad M. (2008). Être enseignant de langues à l’heure européenne : analyse comparée des représentations, croyances et savoirs des futurs enseignants de français langue étrangère. Dans P. Blanchet, D. Moore et S. Asselah-Rahal (dir.), Perspectives pour une didactique des langues contextualisée (p. 115-127). AUF.
Chartrand, S.-G. et Blaser, C. (dir.) (2008). Le rapport à l’écrit : un outil pour enseigner de l’école à l’université. Presses universitaires de Namur.
Coseriu, E. (1956). La geografía lingüística, Montevideo, Universidad de la República. Facultad de Humanidades y Ciencias. Instituto de Filología. Departamento de Lingüística.
Coseriu, E. (1969). Einfürhung in die strukturelle Linguistik, Tübingen, Narr.
Dolinin, K. A. (2003). Le réalisme socialiste en linguistique, Cahiers de l’ILSL, n° 14, 85-100.
Gadet, F. (1989). Le français ordinaire, Paris, Colin.
Gadet, F. (1996). « Niveaux de langue et variation intrinsèque », in : Paul Bensimon, Didier Coupaye (eds), Palimpsestes 10, Niveaux de langue et registres de la traduction : textes de référence, Centre de recherches en traduction et stylistique comparée de l’anglais et du français, Paris : Presses Sorbonne Nouvelle.
Gadet, F. (1998). « Cette dimension de variation que l’on ne sait nommer », in Sociolinguistica 12, Variationslinguistik/Linguistics of variation/la linguistique variationnelle, Tübingen, Niemeyer, 53-71.
Hausendorf, H. Mondada, L., Schmitt R. (ed.). (2012). Studies of the German language: Research of the Institute for the German Language: – Tübingen: Narr Publ.
Kerbrat-Orecchioni, C. (2012). « Analyser du discours : le cas des débats politiques télévisés ». Actes du Congrès Mondial de Linguistique Française – CMLF 2012 (p. 25-
42).https://www.linguistiquefrancaise.org/articles/shsconf/pdf/2012/01/shsconf_cmlf12_000338.pdf
Kress, G., Leeuwen, T. van. (2020). Reading Images (3rd ed.). Routledge.
Lacelle, N., Boutin, J.-F., & Lebrun, M. (2017). La littératie médiatique multimodale appliquée en contexte numérique - LMM@. Presses de l’Université du Québec.
Lacaze, G. (2022). Réflexions autour de la variation diamésique. E-rea- Revue électronique d’études sur le monde anglophone 19.2, 10.4000/erea.13428. hal-03698766
Lerat, P. (1995). Les langues spécialisées, Paris : PUF.
Mello, H. (2014). Methodological issues for spontaneous speech corpora compilation: The Case of C-ORAL-BRASIL. Spoken Corpora and Linguistic Studies, edited by Tommaso Raso and Heliana Mello, Studies in Corpus Linguistics, vol. 61, Amsterdam/Philadelphia, John Benjamins Publishing Company, p. 27-68.
Mioni, A. (1983). Italiano tendenziale: osservazioni su alcuni aspetti della standardizzazione. Scritti linguistici in onore di Giovan Battista Pellegrini, édité par Paola Benincà et Giovan Battista Pelligrini, Pisa, Pacini, 1983, p. 495-517.
Mondada, L. (2007), “Multimodal resources for turn-taking: Pointing and the emergence of possible next speakers”, Discourse Studies, vol. 9 no 2, p. 195-226.
Niwese, M. (dir.) (2022). L’écriture du primaire au secondaire, du déjà-là aux possibles. Résultats du projet ÉCRICOL. Peter Lang.
Sperber, D. (2002) L’avenir de l’écriture. Colloque virtuel “text-e”, in Text-e: Le texte à l’heure de l’Internet, Gloria Origgi & Noga Arikha eds., 2003 Paris: Bibliothèque Publique d’Information. Consulté sur https://www.dan.sperber.fr/?p=77
Stein, P. (2008). Multimodal instructional practices. Dans J. Coiro, M. Knobel, C. Lankshear et D. J. Leu (dir.), Handbook of research on new literacies (p. 871-898). Londres, Royaume-Uni : Routledge.
Vinogradov, V. V. (1963). Stilistika. Teorija poètičeskoj reči. Poètika. [Stylistique. Théorie du langage poétique. Poétique]
Vinogradov, V. V. & Gvozdev, A. N. (1952). Očerki po stilistike russkogo jazyka, Moskva. [Essais de stylistique du russe]
Wachs, S. (2005). Passer les frontières de registres en français : un pas à l’école, in : Stéphanie Galliani, Valérie Spaëth, Francis Yaiche (coord.), Synergies France n°4 /2005, Contacts des Langues et des Espaces. Frontières et Plurilinguisme, 169-177.
[1] Nous revenons au titre initial, après avoir déroulé la manifestation sous l’intitulé étendu « Langage(s), Discours et Traduction (LangDTrad) » pour trois éditions consécutives.
[2] Dan Sperber (2002) L’avenir de l’écriture. Colloque virtuel “text-e”, in Text-e: Le texte à l’heure de l’Internet, Gloria Origgi & Noga Arikha eds., 2003 Paris: Bibliothèque Publique d’Information. Consulté sur https://www.dan.sperber.fr/?p=77
[3] AUF-BECO – Agence universitaire de la francophonie – Bureau Europe centrale et orientale ; IFR – Institut français de Roumanie.
[4] Notion qui émarge la notion de registre, puisqu’un répertoire (au sens de Gumperz) peut comporter par hypothèse plus d’un registre), et que d’autre part, un registre relève d’une certaine langue-culture, tandis que le répertoire verbal d’un sujet parlant peut comporter y compris des variétés procédant de langues différentes (voir la notion désignée par le terme de code switching).
[5]« La doctrine des styles de langue était appelée, d’un côté, à exclure du concept de langue littéraire » nationale les « dialectes territoriaux et les jargons de classes », et, de l’autre, à y intégrer toute la diversité « permise » des emplois langagiers, en confirmant, par-là, la thèse de son unité » (Dolinin 2003 : 88).
[6]Pour la notion de style expressif (solennel, moqueur, comique…) en tant qu’opposée à celle de style fonctionnel, cf. Vinogradov & Gvozdev (1952).