
Vera Gajiu (dir.), "Hier tout était plus beau". Mémoires (dés)ordonnées dans les écritures francophones venues de l’Est
Ce volume, édité par Vera Gajiu et publié dans la collection Feuillages du Gruppo di studio sul Cinquecento francese, réunit les Actes de la XIVe Journée de la Francophonie (le 19 mai 2022) de l'Université de Vérone intitulée : "Hier tout était plus beau" : mémoires (dés)ordonnées dans les écritures francophones venues de l'Est.
Le recueil vise à interroger la place de la mémoire dans les œuvres de Benjamin Fondane, Elsa Triolet, Romain Gary, Agota Kristof, Dmitri Bortnikov, Gisèle Prassinos et d'autres auteurs réunis ici autour du thème du mal du pays et du mal de la langue, comme aussi autour de la réflexion sur l'identité et l'exil.
La Francophonie d'hier est d'une importance cruciale pour la Francophonie de l'avenir. Si donc ces mémoires (dés)ordonnées évoquent directement ou indirectement les événements historiques récents, c'est parce qu'une littérature de la mémoire historique existe, résiste et prend position. Bien que ces auteurs francophones translingues n'aient pas partagé le même passé, ils représentent chacun un monde à l'envers et ils restent jusqu'à la fin de leur vie des étrangers parmi les étrangers.
Sommaire
Vera Gajiu
Michel Carassou
Benjamin Fondane entre l'exil et l'errance
Marina Ortrud M. Hertrampf
Fabio Libasci
Une autre vie dans une autre langue. Romain Gary et l’invention de soi dans «La promesse de l’aube»
Diana Mistreanu
Riccardo Benedettini
«Nous sommes devenus faibles et vulnérables». Ágota Kristof et les inconvénients de la liberté
Valeria Marino
Le temps n’est rien de Gisèle Prassinos: cyclicité du récit, spectralité du souvenir
Vera Gajiu
Costellazioni letterarie romene: Anne de Noailles, Marthe Bibesco, Vintilă Horia e Dumitru Țepeneag
Giampaolo Caliari
La scrittura come riscatto sociale nell’opera narrativa di Panaït Istrati
Sara Gorusanovic