Et si les blessures, les douleurs, les éreintements de la « nature » étaient langage… Et si les divers corps et silhouettes du monde, rivières, montagnes, océans, glaciers et sols… étaient, à force d’exploitation, de prédation, en voie d’inventer leur grammaire, exigeant leur représentation ? Et si un fleuve, la Loire, et les divers éléments terrestres écrivaient une constitution ?
Cette colère du vivant, de la Terre, nous forcerait à élargir nos enclos humains, à sortir de nos solitudes, à remettre en cause en profondeur l’ontologie des modernes, divisant le monde entre « sujets » et « objets »… en reconnaissant la qualité de « personne » à des entités autres qu’humaines.
Voici donc l’histoire d’un soulèvement légal terrestre, un chemin pour des métamorphoses…