Figure emblématique des arts et des lettres du début du 20esiècle, mécène flamboyante, Marie Laure de Noailles fut aussi l'autrice d’une œuvre étonnante – mêlant poésie, fiction et essais littéraires – jusqu’alors oubliée. Exhumé à l’automne dernier par les éditions Seghers et les éditions 7L et republié dans une édition de luxe (sur beau papier, reliée, cartonnée, entoilée), La Chambre des écureuils, son roman le plus abouti souvent comparé à Bonjour tristesse, a connu un succès encourageant. Saluée par la presse, favorablement accueillie en librairie, cette nouvelle édition fit passer l’œuvre littéraire de celle que l’on prénommait « la vicomtesse du bizarre » de l’oubli à la reconnaissance.
Après cette première collaboration fructueuse, Seghers et 7L poursuivent leur mise en lumière de l’œuvre de Marie Laure de Noailles avec la parution, à l’automne 2024, de Journal d’un peintre suivi de Lettres provençales. Publiés respectivement en 1957 et en 1966, ces deux essais littéraires développent, à travers une succession de courts textes, une réflexion passionnante sur quelques-uns des sujets de prédilection de son auteur : l’art, la Provence, l’histoire, la création, la poésie…