Édition
Nouvelle parution
Ayn Rand, Hymne (trad. Catherine Bonneville)

Ayn Rand, Hymne (trad. Catherine Bonneville)

Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne

Il vivait aux fins fonds du futur, le pronom « je », disparu, était remplacé par le pronom « nous ». Dans un monde dépourvu d’amour, il osa aimer la jeune femme de son choix. Dans un monde ayant perdu toute trace de civilisation, il eut le courage de chercher et de trouver la science. Il fut condamné à mort car il avait commis le péché impardonnable : il s’était distingué de la masse sans esprit. Il était homme.

Hymne (Anthem) fut d’abord publié en Angleterre en 1938, puis réécrit pour l’édition américaine en 1946. Ayn Rand, comme le fera plus tard George Orwell dans 1984, décrit un des futurs possibles de notre civilisation. Une vision terrifiante, l’interdiction de se distinguer de son voisin, de penser par soi-même ou d’être original. Les hommes vivent et dorment dans des bâtiments géants où ils ne sont jamais seuls. L’idée de progrès a disparu ainsi que la liberté.

Ayn Rand (1905-1982) est l’auteur d’une oeuvre romanesque à l’influence considérable dans le monde entier. Ont été traduits, aux Belles Lettres, La Grève (Atlas shrugged) et Nous les vivants (We the living).

Lire un extrait...

Écouter un extrait...