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Hemingway et l’Amérique du Sud : la fabrique transculturelle du vivant (Le Mans & en ligne)

Hemingway et l’Amérique du Sud : la fabrique transculturelle du vivant (Le Mans & en ligne)

Publié le par Marc Escola (Source : Rédouane Abouddahab)

Hemingway et l’Amérique du Sud : la fabrique transculturelle du vivant 
 
Colloque international hybride (en présentiel et en distanciel),

organisé à l’Université du Mans (laboratoire 3L.AM), les 23 et 24 novembre 2023 

 
 L’étude de la transculturalité chez Hemingway telle que proposée dans ce colloque international, s’inscrit dans une triple dimension : expérientielle, transtextuelle et intersubjective. Dans la perspective d’Hemingway la transculturalité est une pratique inspirée de sa passion pour la nature et les possibilités de partage et de transmission non contraintes que la focalisation sur celle-ci en tant que bien universel, rend possibles. Cela dit le désir d’un homme et d’un artiste avide de découverte et ouvert au monde et à l’altérité culturelle (linguistique, gastronomique, artistique...). 
 
Ce désir se nourrit d’un sens élevé de la curiosité mais aussi de la nécessité de se réaliser en tant que sujet. Il se traduit par une vie aventureuse, rythmée par des traversées nombreuses de frontières (sud-américaines, asiatiques, africaines, européennes) et de longs séjours en divers pays, ainsi que par l’appropriation continue d’autres traits culturels grâce à l’échange et au partage concrets avec les autres, puis leur incorporation dans son univers fictionnel. Ils prennent forme et vie dans le tissu transtextuel de son écriture mais aussi dans la vision éthique et l’attitude de ses narrateurs et/ou protagonistes qui mettent en scène et intériorisent par l’acte fictionnel l’expérience transculturelle vécue par Hemingway.
 
Cette triple dimension de la transculturalité offre un cadre de réflexion à la fois ouvert et précis sur les relations entre Hemingway et le monde, ici resserré sur l’Amérique du Sud (au sens géopolitique), et Cuba en particulier.
 
La figure d’Hemingway est à jamais liée à Cuba, et réciproquement. La légende dit même que le fantôme d’Hemingway rôderait encore et toujours à Finca Vigía, la demeure où il vécut, qui est aujourd’hui la propriété de l’île et a été reconvertie en un musée qui abrite des milliers d’ouvrages et autres objets qui sont autant de souvenirs de la présence du Prix Nobel sur l’île. Cuba a été une source certaine d’inspiration pour l’auteur, qui y écrit une grande partie des œuvres publiées à titre posthume (Le Jardin d’Eden, Iles à la dérive, Le dernier beau coin de pays, Paris est une fête…), mais aussi l’œuvre qui lui valut le Pulitzer en 1953: Le vieil Homme et la mer. L’auteur a confié à un journaliste : « […] Ce Prix appartient à Cuba, car mon œuvre [Le vieil homme et la mer] a été conçue et créée à Cuba, avec les habitants de Cojimar, dont je suis citoyen. Mon pays d’adoption est présent dans toutes les traductions, et c’est ici que se trouvent mes livres et mon chez-moi », avant de conclure que Cuba, son « pays d’adoption », était le lieu où il se sentait vraiment chez lui. C’est là une affirmation de filiation extrêmement puissante. Les liens entre Hemingway, son œuvre et Cuba sont indéniables, concrets, tangibles; on en trouve même de nombreuses manifestations plus ou moins étonnantes, et qui constituent aujourd’hui une ressource touristique capitale pour l’île.
 
Hemingway a découvert La Havane en 1928 au cours d’un voyage vers la Floride où il allait résider jusqu’en 1940 avec Pauline Pfeiffer, sa deuxième épouse. Les Hemingway ont quitté Paris en 1928 et se sont installés à Key West, une toute petite ville insulaire située à l’extrémité occidentale de l’archipel des Keys, et faisant face à Cuba, située à 145 kilomètres de l’autre côté du Golfe du Mexique. Hemingway s’est mis à fréquenter régulièrement la Perle des Antilles durant les années 1930, avant de s’y installer définitivement après son divorce avec Pauline en 1940. Hemingway a acheté une grande propriété (la Finca Vigia) située dans la banlieue de la Havane, où il allait vivre avec sa troisième femme Martha Gellhorn puis Mary Welsh, sa quatrième et dernière épouse. Conformément à la volonté d’Hemingway, Mary a fait don de la propriété au gouvernement cubain, qui l’a transformée en un musée (le musée Ernest Hemingway de Cuba ou Finca Vigia).  
 
La vie d’Hemingway à Cuba a laissé des traces indélébiles que les visiteurs de l’île ne manquent pas d’apprécier. Outre la Finca Vigia le nom et le souvenir d’Hemingway sont associés à la Marina Hemingway, le plus grand port de plaisance de l’île, où l’on organise annuellement un tournoi international de pêche, le « Tournoi Hemingway » (« Torneo Hemingway »). La fontaine de l’hôtel El Viejo y el mar, ainsi nommé après le célèbre récit d’Hemingway, reproduit une scène grandeur nature du combat entre le « vieil homme » et l’espadon. Les traces d’Hemingway sont visibles dans des bars de la ville, dans les statues édifiées en son honneur, dans les lieux qu’il affectionnait tels que le bar Floridita (où l’on trouve une statue grandeur nature de l’auteur), l’hôtel Ambos Mundos, le restaurant Bodeguita del Medio… Son souvenir imprègne non seulement les lieux mais aussi les goûts, par exemple la variante du célèbre daïquiri cher à Hemingway et qui porte depuis le nom affectueux de « Papa Hemingway ». Présent dans la mémoire culturelle de l’île, l’écrivain nord-américain l’est également dans sa mémoire politique. Lorsque Fidel Castro a pris le pouvoir en 1959, Hemingway n’a pas évacué l’île comme les autres Américains qui y vivaient et comme l’y invitait avec insistance l’ambassadeur des États-Unis. Bien au contraire, il a soutenu publiquement les objectifs révolutionnaires de Castro, ce qui a fort déplu à Hoover, patron du FBI, et à ses agents.
 
Cuba a été une source d’inspiration importante pour Hemingway dès les années 1930. L’écriture de trois œuvres importantes et d’autres mineures a été inspirée de sa vie à Cuba et de ses expéditions de pêche dans le Gulf Stream. Lorsqu’il a obtenu le Prix Nobel en 1954 Hemingway a décidé d’offrir la prestigieuse médaille au peuple cubain et non pas au gouvernement de Batista. C’est pourquoi il a rendu hommage à ce lien indéfectible qui le lie au peuple cubain et à sa culture, en décidant de remettre la médaille à la Virgen de la Caridad del Cobre, patronne de Cuba et des pêcheurs de Cojímar, église qu’évoque le célèbre pêcheur Santiago à un moment difficile de son récit, lorsqu’il promet d’y faire une offrande s’il parvient à ramener le poisson entier à bon port. 
 
Le protagoniste du Vieil homme et la mer est d’origine espagnole ; il vit à Cuba et rêve souvent à l’Afrique quand il ne pêche pas. Cette géographie culturelle complexe, conçue par un écrivain étatsunien, rappelons-le, dit un puissant intérêt pour l’altérité culturelle et pour l’hybridation des différences chez Hemingway. Elle n’est pas spécifique à l’appropriation de la culture cubaine par Hemingway, mais relève d’une vision transculturelle des différences, saisissable dans le multilinguisme de son écriture, dans la géographie composite de son œuvre, l’incorporation spontanée de traits culturels de divers pays par ses personnages. Bien que central, cet aspect n’a pas encore été abordé par les commentateurs. 
 
L’ouverture transculturelle autant biographique que littéraire chez Hemingway porte plus loin que le cosmopolitisme des modernistes qu’il a découvert et apprécié dans les années 1920 pendant son séjour comme « expatrié » à Paris. Chez cet écrivain la culture en partage est vivante. Certes, il y a une intertextualité « savante » dans ses œuvres mais elle est canalisée dans et par les conduits de la concrétude, l’expérience quotidienne du vivant... 
 
Pour Hemingway la rencontre culturelle est d’abord expérientielle. Comme il l’écrit : « T’occupe pas des églises, des bâtiments gouvernementaux ou des places au centre des villes. Si tu veux découvrir une culture, passe une nuit dans ses bars ». John Dewey ou Antonin Artaud auraient certainement apprécié cette philosophie culturelle qui comprend la culture comme une organisation des forces de la vie, « propriété » non pas des États ni des idéologies, mais des citoyens qui la nourrissent par leurs désirs et par leurs capacités créatives spontanées.
 
L’intérêt manifeste d’Hemingway pour le monde hispanique en général, sa manière d’ancrer le littéraire dans le vivant – ce qui élargit en soi le socle transculturel de sa vision du monde et les possibilités d’hybridations littéraires, explique en partie l’attrait qu’il a exercé sur beaucoup d’écrivains sud-américains tel Gabriel Garcia Marquez, lequel considérait Hemingway comme son « maestro ». D’ailleurs certains commentateurs ont pu identifier la présence transtextuelle d’Hemingway dans l’œuvre de l’écrivain colombien.[1] Et si l’on ne peut affirmer que le fantôme de l’auteur hante réellement les lieux, il est bel et bien toujours présent dans le cœur et l’esprit des écrivains cubains. On peut ainsi citer le roman de l’auteur au succès désormais international Leonardo Padura, qui en a fait une figure centrale de son roman Adiós Hemingway (2001). Dans une perspective transculturelle étendue, on peut également citer le roman Cuba Libre(2021), de l’écrivain belge Claude Rappé, dont le protagoniste rencontre à Cuba Hemingway, Fidel Castro et Che Guevara.[2]
 
Ainsi, ce sont aussi des connexions intangibles qui unissent définitivement Hemingway aux intellectuels hispano-américains. En tant que journaliste tout d’abord, il a laissé une marque suffisamment profonde pour qu’une chaire de journalisme de l’Instituto Internacional de Periodismo José Martí de La Havane porte son nom – tout un symbole: une chaire baptisée du nom d’un États-Unien, au sein d’un institut portant le nom de l’une des figures les plus emblématiques de l’identité révolutionnaire cubaine. C’est ainsi une reconnaissance explicite de l’influence de l’écriture journalistique d’Hemingway, à qui sont régulièrement consacrées des conférences organisées par l’Institut.[3]García Márquez affirma ainsi que « aucun écrivain – en dehors de José Martí, bien sûr, n’a été l’objet d’autant d’hommages, à autant de niveaux ».[4] On voit bien l’importance de l’auteur dans la culture cubaine, élevé au même rang que l’un des pères fondateurs de la nation.
 
Nul doute donc qu’Hemingway, dont les œuvres sont par ailleurs largement enseignées aux élèves de l’île, fait partie intégrante de la formation littéraire cubaine. De nombreux articles élogieux consacrés à l’auteur ont ainsi été publiés à Cuba dès les années 1950. (Il faut cependant noter les points de vue plus critiques de certains intellectuels, parmi lesquels quelques commentaires de Tomás Gutiérrez Alea dans son film Memorias del subdesarrollo (1968), ou encore les mots d’Edmundo Desnoes dans le roman du même nom: « Nosotros / los cubanos / salimos muy mal parados en la obra de Hemingway ».)
 
Cuba est ainsi indéniablement présente dans l’œuvre d’Hemingway à bien des niveaux. Une biographie récente, publiée aux États-Unis (Ernesto: The untold story of Hemingway in Revolutionary Cuba, d’Andrew Feldman, 2019) affirme également que l’écriture d’Hemingway fut influencée par le roman Contrabando (1938), du journaliste cubain Enrique Serpa, qu’il aurait connu – et croisé notamment au bar El Floridita.
 
Il semble donc que si l’on peut aisément arguer qu’Hemingway est une figure incontournable de l’héritage culturel de l’île, tant dans son patrimoine tangible qu’intangible, des transferts culturels plus profonds auraient eu lieu entre les États-Unis et Cuba, par l’intermédiaire de cette figure littéraire emblématique. Quelle est l’étendue des empreintes artistique, culturelles, journalistique laissées par Hemingway chez les écrivains latino-américains, et inversement (sachant que l’expérience latino-américaine d’Hemingway s’est largement concentrée sur Cuba, puisqu’il n’a connu qu’un bref séjour au Mexique et au Pérou), dans les domaines de la civilisation, de la littérature et du journalisme? Par ailleurs, on peut également se pencher sur la figure du personnage mexicain dans l’œuvre d’Hemingway (par exemple dans la nouvelle « Le joueur, la nonne et la radio »), la réception de son œuvre dans d’autres pays de l’Amérique du Sud. Cette dimension transtextuelle peut également être examinée à l’aune de la transculturalité conçue comme une fabrique littéraire du vivant. Telles sont les questions centrales que nous pourrions étudier lors de ce colloque américaniste, auxquelles on peut associer les thématiques connexes de l’hybridité culturelle, du transfert culturel, du bilinguisme, de la traduction et de l’interculturalité.

Notes

[1] Voir Gabriel García Márquez, « Mon Hemingway à Moi », Revue Feuilleton, n° 21, octobre 2017. http://www.editions-du-sous-sol.com/article/hemingway-a-moi/ Sandra J. Clifton a consacré un livre (publié à compte d’auteur) aux relations entre les deux écrivains. Voir Sandra J. Clifton, Ernest Hemingway and Gabriel García Márquez: Cultural Ascendancy and the Shaping of Literary Figures, 2011.
[2] Cette tendance à réinventer Hemingway comme un personnage romanesque, filmique ou dramatique, est suffisamment importante pour que Ron McFarland lui consacre un ouvrage entier. Voir Ron McFarland, Appropriating Hemingway. Using him as a Fictional Character, Jefferson, North Carolina, McFarland and C° Inc, 2015.
[3] Comme le cours d’été sur le travail journalistique d’Hemingway (série de séminaires donnés en août 2001 par le professeur Douglas LaPrade, de l’université d’Illinois), la célébration des 80 ans du premier contact d’Hemingway avec Cuba (qui donna lieu à une rencontre internationale), ou encore la conférence sur  « Los inicios de Hemingway en el periodismo » donnée le 24 juin 2011, etc.
[4] Gabriel García Márquez, “Ningún escritor – salvo José Martí, por supuesto – ha sido objeto en Cuba de tantos homenajes a tantos niveles”, inNorberto Fuentes, Hemingway en Cuba, Editorial Letras cubanas, 1984, p. 17.

Bibliographie
 
- Hemingway et l’Amérique du Sud 
- Brasch, James D., “Hemingway’s Doctor: José Luis Herrera Sotolongo Remembers Ernest Hemingway”, Journal of Modern Literature, vol. 13, no. 2 (Jul., 1986), pp. 185-210.
- Clifton, Sandra J., Ernest Hemingway and Gabriel García Márquez: Cultural Ascendancy and the Shaping of Literary Figures, 2011.
- Dettman, Jonathan, “Eclipse and Re-emergence of a Critical Discourse on Hemingway in Cuban Literature and Film”, The Latin Americanist, vol. 58, no 3 (September 2014), pp. 31-50. https://doi.org/10.1111/tla.12035
- Feldman, Andrew, Ernesto: The untold story of Hemingway in Revolutionary Cuba, 2019.
- Fuentes, Norberto, Hemingway en Cuba, La Habana, Editorial Letras cubanas, 1984.
- Grimes Larry, and Sylvester Bickford, Hemingway, Cuba, and the Cuban Works, Kent, Ohio, The Kent State University Press, 2013.  
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- Márquez, Gabriel García, « Mon Hemingway à Moi », Revue Feuilleton, n° 21, octobre 2017. http://www.editions-du-sous-sol.com/article/hemingway-a-moi/
- McFarland, Ron, Appropriating Hemingway. Using him as a Fictional Character, Jefferson, North Carolina, McFarland and C° Inc, 2015.
- Oberhelman, Harley D. The Presence of Hemingway in the Short Fiction of Gabriel García Márquez, Fredericton, N.B. (Canada), York Press, 1994.
- Padura, Leonardo, Adios Hemingway, roman traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis, Paris, Métailié, 2005.[Adiós Hemingway, Sao Paolo, Brésil, Companhia das letras, 2001.]
- Rappé, Claude, Cuba Libre, Marcinelle, Belgique, LiLys Éditions, 2021.
- Rowlandson, William, “Cabrera Infante and Parody: Tracking Hemingway in ‘Tres Tristes Tigres’”, The Modern Language Review, vol. 98, no. 3 (2003), pp. 620–33.
- Samuelson, Arnold, With Hemingway: A Year in Key West and Cuba, New York, Random House, 1984.
 
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Le colloque aura lieu à l’Université du Mans le 23 et 24 novembre 2023 en présentiel et par Zoom, et sera ouvert aux spécialistes américanistes dans le domaine de la littérature, des arts, du cinéma, de la linguistique, de l’histoire et de la civilisation, des sciences humaines et sociales. Les langues de communication acceptées seront l’anglais, l’espagnol et le français.

Les propositions (comportant un titre, ainsi qu’un résumé de 300 à 500 mots) seront à adresser conjointement et avant le 30 juin 2023 aux deux adresses suivantes:
 
- Rédouane Abouddahab : r.abouddahab@free.fr

- Lucie Valverde : Lucie.Valverde@univ-lemans.fr   



Comité scientifique
 
Rédouane Abouddahab, Professeur de littérature nord-américaine (États-Unis), à l’Université du Mans.
Elisabeth Bouzonviller, Professeure de littérature nord-américaine (États-Unis), à l’Université de St-Etienne.
Éléonore Lainé-Forrest, Maîtresse de conférences en littératures nord-américaine et australienne, à l’Université de Nouvelle-Calédonie.
Assia Mohssine, Maîtresse de conférences en études hispaniques et hispano-américaines à l’Université Blaise Pascal (Clermont II).
Françoise Moulin-Civil, Professeure émérite de littérature et culture d’Amérique latine à Cergy Paris Université.
Lucie Valverde, Maîtresse de conférences en littérature hispano-américaine, à l’Université du Mans.