Helen Scott, François Truffaut, "Mon petit Truffe, ma grande Scottie". Correspondance, 1960-1965
« Mon petit Truffe, ma grande Scottie ». Helen Scott et François Truffaut se rencontrent à New York en janvier 1960, lorsque le jeune cinéaste s’y rend auréolé du succès de son premier film, Les Quatre Cents Coups. Dès qu’elle l’aperçoit débarquant de l’avion, cette attachée de presse influente a le coup de foudre. Leur amitié fusionnelle commence à cet instant.
Entre 1960 et 1965, période où ils se sont le plus écrit, Scott vit à New York et se consacre à la promotion de la Nouvelle Vague et de l’œuvre de Truffaut aux États-Unis. Au gré de cette sélection de lettres inédites, on suit la genèse de Jules et Jim, de La Peau douce, de Fahrenheit 451, mais aussi du livre d’entretiens mythique entre Hitchcock et Truffaut dont Helen Scott fut la cheville ouvrière.
Dans ces échanges pleins d’esprit, l’intime l’emporte souvent sur le professionnel : Truffaut, grand épistolier, se confie sur ses amours et ses doutes, tandis que Scott s’épanche à son tour, éprise de celui qu’elle considère comme un génie, son « ruffaut chéri », son « Truffe », son « beau gosse ».
Témoignage précieux sur le cinéma français outre Atlantique, cette correspondance fulgurante se lit comme un roman.
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