Édition de Bertrand Degott
Postface de Lucie Albertini-Guillevic
Le texte de ces Sonnets a été établi à partir de documents couvrant pour l’essentiel la période 1953-1958, que Guillevic nomme ses « basses eaux poétiques ».
Même s’il a, par la suite, considéré comme une erreur son recours au sonnet, le poète a toujours plaidé la cohérence et l’adéquation : « Ce n’est pas ma poésie à moi, ce n’est pas ma voix, mais c’est quand même un certain moi ; je ne le renie pas. »
Ce volume se veut donc avant tout témoignage – de ce « certain moi » bien sûr, mais aussi de la complexité et des contradictions de son oeuvre poétique.
Se trouvent rassemblés ici pour la première fois les recueils 31 sonnets (Gallimard, 1954) et L’Âge mûr (Éditions Cercle d’art, 1955), ainsi que l’Épître à Jean Tortel (Europe, mars 1955) et une centaine de sonnets, pour la plupart inédits.