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Nouvelle parution
Gabriel Garcia Márquez, Le scandale du siècle. Écrits journalistiques

Gabriel Garcia Márquez, Le scandale du siècle. Écrits journalistiques

Publié le par Faculté des lettres Université de Lausanne

Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien.

Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ».

Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.

Traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli. 

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Les contes vagabonds de Gabriel García Márquez", par Albert Bensoussan (en ligne le 2 mars 2023).

Comme beaucoup d’écrivains, Gabriel García Márquez (1927-2014) fut d’abord un journaliste et un chroniqueur prolifique, n’ayant jamais cessé d’écrire et de publier dans divers périodiques, (El País, à Madrid, El Espectador, à Bogotá, Momento, à Caracas…). N’a-t-il pas déclaré, justifiant sa profession : « Le journalisme est une nécessité biologique de l’homme » ? Son éditeur habituel en France a eu l’idée de rassembler bon nombre de ces chroniques – chair de sa chair –, données comme « écrits journalistiques », et qu’on qualifierait plutôt de contes vagabonds, tant l’errance de l’écrivain y est grande, et son talent de conteur éclatant et séduisant à chaque page.