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Appels à contributions
Il corpo invaso nella letteratura italiana dei secoli XIX-XXI / Le corps envahi dans la littérature italienne (XIXe-XXIe siècles)

Il corpo invaso nella letteratura italiana dei secoli XIX-XXI / Le corps envahi dans la littérature italienne (XIXe-XXIe siècles)

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Université Grenoble Alpes - Laboratoire LUHCIE)

Call for Papers

Il corpo invaso
nella letteratura italiana dei secoli XIX-XXI

Giornata di studi, 31/05/2022, Université Grenoble Alpes, laboratorio LUHCIE

 
Da qualche decennio una fioritura di studi in svariati campi disciplinari ha rovesciato la tradizionale preminenza accordata in Occidente alla dimensione psichica dell’essere umano (mente, spirito, anima, intelletto) per dare spazio al corpo, non come semplice sostrato materiale e biologico, ma come costrutto storico dagli statuti vari, pensato e sentito in modi culturalmente assai differenziati, e immerso in una folta rete di relazioni sociali, politiche e simboliche. Da un punto di vista cognitivo poi, il corpo è sempre più considerato come il vero centro attivo della nostra costruzione della realtà, luogo di formazione della coscienza e di strutturazione del senso e fulcro di tutte le relazioni. « Il n’y a plus de limites entre le corps et le monde : ils s’entrelacent dans toute sensation, ils constituent un seul et même tissu. De même, il y a une ouverture immédiate du corps propre au corps d’autrui, parce qu’il n’y a plus de corporéité simple, mais d’intercorporéité » (Michela Marzano, Dictionnaire du corps, PUF, 2007, p. IX).

Sulla scorta di questa ondata di riflessioni, ci proponiamo di indagare il ruolo svolto dalla letteratura nel definire questo vero habitat degli esseri viventi, e più precisamente di esplorare la rappresentazione delle varie forme di “invasione” del corpo che la letteratura italiana ha espresso dal Decadentismo ai giorni nostri. Saranno benvenuti i contributi riguardanti le forme di intrusione più svariate, che possiamo solo elencare a titolo esemplificativo: la possessione demoniaca o altre forme di infiltrazione soprannaturale, i parassiti e gli alieni che si installano nelle carni, le sensazioni di purezza e d’impurità, la patologia di matrice fisica e le devianze psichiche, i disturbi del comportamento alimentare, la sofferenza o la deprivazione cronica, senza disdegnare “intrusioni” che non sono patologiche ma si rivelano deformanti e fonte di grandi mutamenti come la gravidanza, il trapianto, la chirurgia e l’ibridazione del biologico con l’artificiale. Sempre in senso prettamente concreto sono parte di questa riflessione anche la rappresentazione dello stupro e di certe pratiche sessuali, e in senso interculturale e socio-antropologico l’immigrazione, il colonialismo e i loro effetti sulla corporeità degli individui. Naturalmente anche le droghe, l’alcolismo o altre forme di dipendenza che hanno un impatto fisico sono un terreno di indagine altrettanto ricco e bene accetto. Il nostro obiettivo è quello di stimolare delle riflessioni sul modo in cui la letteratura contribuisce a mettere in scena esperienze corporee individuali e sociali, a plasmare e interrogare la materia fisica con cui l’uomo abita il mondo, avvalendoci di nozioni come quelle di frontiera, di attraversamento e violazione, di integrità ed estraneità, di incorporazione, di passività.

È possibile proporre studi legati a tutti i generi letterari e sostenuti da tutti gli approcci metodologici: dall’analisi tematica a quella stilistico-retorica, fino alle incursioni transmediali e intermediali, mantenendo però sempre il focus sull’oggetto letterario e la manipolazione concreta dei corpi. Sono ugualmente benvenute relazioni sulla ricezione e rielaborazione, nella letteratura italiana, di opere straniere (anche pittoriche, fotografiche e cinematografiche) o di stimoli e temi di matrice filosofica, teologica, sociologica, antropologica, psicanalitica, senza escludere, se ce ne fosse l’interesse, un taglio più prettamente medico o giuridico; allo stesso modo saranno apprezzati gli approcci comparatistici, che implichino comunque uno spazio privilegiato per la letteratura italiana.

La giornata di studi è idealmente la prima di un ciclo che si protrarrà fino al 2023. I contributi che saranno ritenuti più pertinenti e di maggiore qualità saranno raccolti e pubblicati nel numero dei Cahiers d’études italiennes del 2023.

Le proposte, di massimo 2000 battute e accompagnate da un breve profilo bio-bibliografico, vanno inviate, entro e non oltre il 28/02/22, ai seguenti indirizzi:

diego.pellizzari@univ-grenoble-alpes.fr 
emanuela.nanni@univ-grenoble-alpes.fr

Le risposte saranno comunicate entro il 15/03/22. La modalità di svolgimento dell'evento (in presenza, ibrida o a distanza) dipenderà dall'andamento della situazione sanitaria.

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Appel à communication

Le corps envahi
dans la littérature italienne (XIXe-XXIe siècles)

Journée d’étude, 31/05/2022, Université Grenoble Alpes, laboratoire LUHCIE

  Depuis quelques décennies ont fleuri les études, qui, dans des champs disciplinaires très divers, ont renversé la primauté traditionnelle que l’Occident octroyait à la dimension psychique de l’être humain (esprit, âme, intellect) pour faire place au corps, non comme simple substrat matériel et biologique, mais comme construction historique au statut varié, pensé et envisagé selon des perspectives culturelles très différentes, et pris dans un réseau dense de relations sociales, politiques et symboliques. D’un point de vue cognitif, le corps est de plus en plus considéré comme le véritable centre actif de notre construction de la réalité, lieu de formation de la conscience, de structuration du sens et pivot de toutes les relations. « Il n’y a plus de limites entre le corps et le monde : ils s’entrelacent dans toute sensation, ils constituent un seul et même tissu. De même, il y a une ouverture immédiate du corps propre au corps d’autrui, parce qu’il n’y a plus de corporéité simple, mais d’intercorporéité » (Michela Marzano, Dictionnaire du corps, PUF, 2007, p. IX).

Portés par ce mouvement, nous nous proposons d’examiner le rôle que joue la littérature dans la définition de cet habitat véritable des êtres vivants, et plus précisément, de mettre en évidence les différentes formes d’« invasion » qui se font jour dans la littérature italienne depuis le décadentisme jusqu’à nos jours. Retiendront notre attention toutes les contributions qui ont trait aux formes d’intrusion les plus variées, parmi lesquelles citons, à titre d’exemples, la possession démoniaque ou d’autres infiltrations surnaturelles, les parasites et les agents extérieurs qui s’installent dans la chair, les sensations de pureté et d’impureté, la pathologie de nature physique et les déviances psychiques, les troubles du comportement alimentaire, la souffrance et la privation chroniques, sans négliger les « intrusions » qui ne sont pas d’ordre pathologique, mais s’avèrent déformantes et source de grands changements telles que la grossesse, la greffe, la chirurgie et l’hybridation de ce qui relève du biologique et de l’artificiel. Toujours d’un point de vue strictement concret entrent également dans cette réflexion la représentation du viol et de certaines pratiques sexuelles, et d’un point de vue interculturel et socio-anthropologique, l’immigration, le colonialisme et leurs effets sur la corporalité des individus. Les drogues, l’alcoolisme et d’autres types de dépendance qui ont un impact physique constituent aussi un terrain d’enquête fertile et propice. Nous nous donnons pour objectif de réfléchir à la manière dont la littérature contribue à mettre en scène des expériences corporelles individuelles et sociales, à modeler et à interroger la matière physique avec laquelle l’homme habite le monde, en nous appuyant sur des notions comme celles de frontière, de franchissement et de violation, d’intégrité et d’extranéité, d’incorporation, de passivité.  

Les études pourront porter sur tous les genres littéraires et adopter les approches méthodologiques les plus variées : de l’analyse thématique à l’analyse stylistico-rhétorique, jusqu’aux incursions transmédiales et intermédiales, en ne perdant jamais de vue la focalisation sur l’objet littéraire et la manipulation concrète des corps. Seront également bienvenues les propositions sur la réception et la réélaboration, dans la littérature italienne, d’œuvres de langue étrangère (littéraires, mais aussi picturales, photographiques et cinématographiques) ou de thèmes de nature philosophique, théologique, sociologique, anthropologique, psychanalytique, sans exclure, si cela présente un intérêt, un biais plus proprement médical ou juridique ; de la même façon, les approches comparatistes seront appréciées, à condition qu’elles accordent une place de choix à la littérature italienne. 

Cette journée d’étude devrait être la première d’un cycle qui se prolongera jusqu’en 2023. Les contributions jugées les plus pertinentes paraîtront dans le numéro annuel des Cahiers d’études italiennes (2023).

Les propositions, d’une extension maximale de 2000 signes, assorties d’une brève présentation bio-bibliographique, doivent être envoyées avant le 28 février 2022, aux adresses électroniques suivantes :

diego.pellizzari@univ-grenoble-alpes.fr 
emanuela.nanni@univ-grenoble-alpes.fr

Les auteurs des propositions retenues seront prévenus avant le 14 mars 2022. La modalité de l'événément (en présentiel, hybride, en distanciel) dépendra de l'évolution de la crise sanitaire.