Essai
Nouvelle parution
Deborah Levy, Etat des lieux

Deborah Levy, Etat des lieux

Publié le par Université de Lausanne

Traduction CÉLINE LEROY. 

Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d’un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous
emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d’une maison et les fantômes qui la hantent.

Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l’histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété.

Par l’inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d’une femme.

Pour être romancière, une femme a besoin d’une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l’étude d’une demeure pour soi.

Avec État des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger 2020, Deborah Levy clôt son projet d’“autobiographie en mouvement”, ou comment écrire sa vie sans mode d’emploi.

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Tiphaine Samoyault a donné un compte rendu de ce volume sur en-attendant-nadeau.fr…

On peut lire sur Diakritik.com un autre article sur l'ouvrage…