Édition
Nouvelle parution
W. Whitman, Feuilles d'Herbe (éd. et trad. R. Asselineau)

W. Whitman, Feuilles d'Herbe (éd. et trad. R. Asselineau)

Publié le par Université de Lausanne

Walt Whitman

Feuilles d'Herbe

Introduction et notes de : Roger Asselineau

Traduit par : Roger Asselineau

Illustrations de : Margaret C. Cook

Les Belles Lettres, 2021

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XXVI + 416 pages 

EAN13 : 9782251452012

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PRÉSENTATION

Camarade, ceci n’est pas un livre —
Qui touche ceci touche un homme.

Walt Whitman 

« Il faut que je confesse que moi, un Toscan, un Italien, un Latin, je n’ai pas senti ce que voulait dire la poésie en lisant Virgile ou Dante et encore moins Pétrarque et le Tasse, poètes de luxe et par conséquent plus hommes de lettres que poètes, mais bien en lisant les énumérations puériles et les invocations passionnées du bon faucheur des Feuilles d’Herbe. »
Giovanni Papini, Ritratti Stranieri, 1908-1921.

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TABLE DES MATIÈRES

Walt Whitman, par Roger Asselineau 

Dédicaces.
Je chante le soi-même 
Aux pays étrangers 
À un historien 
À toi vieille cause 
Quand j’ai lu le livre 
Quand j’ai commencé mes études 
Aux États-Unis 
Moi, imperturbable 
J’entends l’Amérique qui chante 
Encore que celui que je chante 
Ne me fermez pas vos portes 
Poètes à venir 
Toi lecteur 


Parti de Paumanok 

Chant de moi-même 

Enfants d’Adam.

Vers le paradis terrestre, le monde 
Tout cela provenant des rivières emprisonnées et douloureuses 
Je chante le corps électrique 
Une femme m’attend 
Moi dans toute ma spontanéité 
Une heure de folie et de joie 
Sortie de l’océan qui roule la foule 
Comme nous avons longtemps été dupes nous deux 
Ô hymen ! ô hyménée ! 


Calamus.
Dans les sentiers non frayés 
Herbage parfumé de ma poitrine 
Qui que tu sois qui me tiens maintenant à la main 
Voici ce qu’en chantant au printemps 
Du terrible doute des apparences 
La base de toute métaphysique 
Chroniqueurs de siècles à venir 
Quand j’ai appris à la fin de la journée 
Es-tu la nouvelle personne attirée vers moi 
Le feu ne flambe et ne consume pas 
Coulez gouttes 
J’ai vu en Louisiane un chêne-vert 
À un inconnu 
En ce moment consumé de désir et songeur 
J’apprends qu’on m’a accusé 
Voici mes feuilles les plus fragiles 
Vision rapide 
Terre, mon image 
J’ai rêvé en rêve 
Pourquoi croyez-vous que je prends la plume 
Parfois avec quelqu’un que j’aime 
Éternel et bien ancré, ô mon amour 
Parmi la multitude 
Cette ombre, mon image 


Chant de la grand-route 

Sur le bac de Brooklyn 

Chant de celui qui répond 

Un chant de joies 

Le chant du cèdre de Californie 

Chant de la terre qui tourne 

Oiseaux de passage.

Pionniers, ô pionniers 

Épaves.
Venant du berceau perpétuellement balancé 
Comme je refluais avec l’océan de la vie 
Larmes 
À bord d’un navire à la barre 
Sur la plage le soir 
Seul sur la plage le soir 


Au bord de la route.
Ô moi ! ô vie ! 

Commémoration du Président Lincoln.
La dernière fois que les lilas fleurirent 

Au bord de l’Ontario bleu 

Ruisselets d’automne.
Il y avait un enfant qui partait à l’aventure tous les jours 
La morgue municipale 
Cet engrais 
Ramage pour le temps des lilas 
De derrière ce masque 
À une prostituée 
Miracles 
Qui veut apprendre en entier ma leçon ? 
Ô étoile de France 
Le dompteur de bœufs 


En route pour l’Inde 

La prière de Christophe Colomb 

Les dormeurs 

Penser au temps 

Chuchotements de la mort divine. 

Chantant le carré divin 
J’ai rêvé à celui que j’aime 
Heures longues, interminables, douloureuses 
Heures de découragement 
Comme si un fantôme me caressait 
Pendant longtemps j’ai cru 
Qui lit ceci maintenant 


De Midi à la nuit étoilée.
À une locomotive en hiver 
Ah ! insuffisances, tressaillements de douleur 


Chants d’adieu.
À un de ces jours 

Grains de sable de mes soixante-dix ans.
Oiseau solitaire, de ta gorge joyeuse 

Adieu mon imagination.
Le but des Feuilles d’herbe

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